Comme chaque année, le mois d’octobre marque le démarrage de la « nouvelle saison de la grippe ». En 2017, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) décidait de prendre position et de soutenir clairement les différentes campagnes de vaccination de personnes âgées qui se tenaient dans une dizaine de pays européens.
L’OMS recommande qu’au moins les trois-quarts des seniors se fassent vaccinés avant le début de la saison -c’est maintenant. Le fait est que dans la moitié des pays européens, moins d’un tiers des ainés se fait vacciner.
En principe, la grippe est une pathologie relativement bénigne qui n’entraine pas de complications, outre mesure. Pour la plupart des gens, c’est un « mauvais moment à passer » et puis, au bout de quelques jours, ils retrouvent la santé.
Pour la plupart des gens oui, mais pas pour tout le monde. En effet, chez certaines personnes plus fragiles, comme les ainés, les femmes enceintes, les jeunes enfants et certains patients atteints de maladies chroniques, la grippe peut entrainer des hospitalisations, voire même, s’avérer fatale dans certains cas !
Chez ces patients, des complications peuvent apparaître telles qu’une infection pulmonaire bactérienne grave (ou pneumonie) ou encore, une aggravation d'une maladie chronique déjà existante (diabète, bronchopneumopathie chronique obstructive, insuffisance cardiaque...).
Dans ce contexte, on le sait et on le répète, la vaccination antigrippale représente le moyen le plus efficace de prévention de la grippe saisonnière. Elle réduit le risque de complications graves et de transmission du virus.
Le rapport bénéfice/risque est en faveur de l'acte vaccinal : peu, voire pas, d'effets secondaires (le plus souvent des réactions locales légères et transitoires, plus rarement des effets systémiques bénins tels que de la fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires, des céphalées, des malaises), alors que la diminution du nombre de décès grâce à la vaccination est importante (environ 2 000 décès évités en moyenne chaque année chez les personnes âgées).
Si vous êtes concerné, vous recevez de votre caisse d'Assurance Maladie une invitation et un bon de prise en charge qui vous permettent de retirer gratuitement le vaccin chez le pharmacien et de vous faire vacciner par le professionnel de votre choix.
Rappelons aussi que le vaccin antigrippal est pris en charge à 100% par la Sécu et que l'injection est quant à elle prise en charge dans les conditions habituelles, sauf pour les patients pris en charge à 100% au titre d'une des ALD (affections de longue durée) concernées.
Dans le cadre de l'élargissement de l'offre vaccinale et de la simplification du parcours, sont désormais habilités à vacciner : les médecins bien évidemment, mais aussi les infirmiers ; les sages-femmes et les pharmaciens autorisés participant à l'expérimentation dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine, Hauts-de-France, Occitanie pour la vaccination des personnes majeures. En tout, ce sont donc plus de 10 000 pharmaciens supplémentaires qui participent à l’amélioration de la couverture vaccinale.
Par ailleurs, pour ces 4 régions, la population cible est élargie aux primo-vaccinants, aux femmes enceintes et aux personnes immuno-déprimées ou sous anticoagulants, permettant ainsi à une plus grande population de se faire vacciner en officine. Enfin, dans toute la France, les patients qui disposent d’un bon de prise en charge pourront se présenter directement en pharmacie, sans validation préalable par le médecin, y compris pour les primo-vaccinants.
« Je suis ravie de ces avancées, tant sur la simplification du processus de dispensation que sur l’élargissement de la population cible dans le cadre de l’expérimentation, qui vont –j’en suis sûre–contribuer à simplifier le parcours vaccinal et encourager la population à se protéger à titre personnel et collectif contre la grippe saisonnière » a déclaré à cette occasion Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Par ailleurs, l’accessibilité du vaccin à la population est facilitée par la possibilité pour tous les pharmaciens, quelle que soit la région, de pouvoir délivrer directement les vaccins à tous les patients présentant un bon, y compris les bons qui nécessitaient auparavant le tampon préalable du médecin.
Ces nouvelles mesures ouvrent la voie à la généralisation de la vaccination contre la grippe saisonnière
n officine, prévue pour 2019 dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale et l’Ordre espère l’élargissement à toute la population adulte qui favoriserait la « stratégie du cocooning ».
Enfin, l’Ordre souhaite que la vaccination antigrippale, désormais possible pour les pharmaciens
d’officine, soit bientôt étendue aux biologistes médicaux qui sont, eux aussi et sans rendez-vous, quotidiennement au contact de la population.
L’OMS recommande qu’au moins les trois-quarts des seniors se fassent vaccinés avant le début de la saison -c’est maintenant. Le fait est que dans la moitié des pays européens, moins d’un tiers des ainés se fait vacciner.
En principe, la grippe est une pathologie relativement bénigne qui n’entraine pas de complications, outre mesure. Pour la plupart des gens, c’est un « mauvais moment à passer » et puis, au bout de quelques jours, ils retrouvent la santé.
Pour la plupart des gens oui, mais pas pour tout le monde. En effet, chez certaines personnes plus fragiles, comme les ainés, les femmes enceintes, les jeunes enfants et certains patients atteints de maladies chroniques, la grippe peut entrainer des hospitalisations, voire même, s’avérer fatale dans certains cas !
Chez ces patients, des complications peuvent apparaître telles qu’une infection pulmonaire bactérienne grave (ou pneumonie) ou encore, une aggravation d'une maladie chronique déjà existante (diabète, bronchopneumopathie chronique obstructive, insuffisance cardiaque...).
Dans ce contexte, on le sait et on le répète, la vaccination antigrippale représente le moyen le plus efficace de prévention de la grippe saisonnière. Elle réduit le risque de complications graves et de transmission du virus.
Le rapport bénéfice/risque est en faveur de l'acte vaccinal : peu, voire pas, d'effets secondaires (le plus souvent des réactions locales légères et transitoires, plus rarement des effets systémiques bénins tels que de la fièvre, des douleurs musculaires ou articulaires, des céphalées, des malaises), alors que la diminution du nombre de décès grâce à la vaccination est importante (environ 2 000 décès évités en moyenne chaque année chez les personnes âgées).
Si vous êtes concerné, vous recevez de votre caisse d'Assurance Maladie une invitation et un bon de prise en charge qui vous permettent de retirer gratuitement le vaccin chez le pharmacien et de vous faire vacciner par le professionnel de votre choix.
Rappelons aussi que le vaccin antigrippal est pris en charge à 100% par la Sécu et que l'injection est quant à elle prise en charge dans les conditions habituelles, sauf pour les patients pris en charge à 100% au titre d'une des ALD (affections de longue durée) concernées.
Dans le cadre de l'élargissement de l'offre vaccinale et de la simplification du parcours, sont désormais habilités à vacciner : les médecins bien évidemment, mais aussi les infirmiers ; les sages-femmes et les pharmaciens autorisés participant à l'expérimentation dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Nouvelle Aquitaine, Hauts-de-France, Occitanie pour la vaccination des personnes majeures. En tout, ce sont donc plus de 10 000 pharmaciens supplémentaires qui participent à l’amélioration de la couverture vaccinale.
Par ailleurs, pour ces 4 régions, la population cible est élargie aux primo-vaccinants, aux femmes enceintes et aux personnes immuno-déprimées ou sous anticoagulants, permettant ainsi à une plus grande population de se faire vacciner en officine. Enfin, dans toute la France, les patients qui disposent d’un bon de prise en charge pourront se présenter directement en pharmacie, sans validation préalable par le médecin, y compris pour les primo-vaccinants.
« Je suis ravie de ces avancées, tant sur la simplification du processus de dispensation que sur l’élargissement de la population cible dans le cadre de l’expérimentation, qui vont –j’en suis sûre–contribuer à simplifier le parcours vaccinal et encourager la population à se protéger à titre personnel et collectif contre la grippe saisonnière » a déclaré à cette occasion Carine Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Par ailleurs, l’accessibilité du vaccin à la population est facilitée par la possibilité pour tous les pharmaciens, quelle que soit la région, de pouvoir délivrer directement les vaccins à tous les patients présentant un bon, y compris les bons qui nécessitaient auparavant le tampon préalable du médecin.
Ces nouvelles mesures ouvrent la voie à la généralisation de la vaccination contre la grippe saisonnière
n officine, prévue pour 2019 dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale et l’Ordre espère l’élargissement à toute la population adulte qui favoriserait la « stratégie du cocooning ».
Enfin, l’Ordre souhaite que la vaccination antigrippale, désormais possible pour les pharmaciens
d’officine, soit bientôt étendue aux biologistes médicaux qui sont, eux aussi et sans rendez-vous, quotidiennement au contact de la population.