Alzheimer : REGEnLIFE ouvre deux nouveaux centres à Paris pour son essai clinique

REGEnLIFE, société française spécialisée dans la recherche et le développement de technologies innovantes en neurostimulation pour la prévention et le traitement de maladies neurodégénératives, annonce l’extension de son essai clinique pivot sur la maladie d’Alzheimer, Light4Life, avec l’ouverture de deux nouveaux centres hospitaliers à Paris : l’un à l’hôpital Lariboisière et l’autre à l’hôpital Broca.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le Vendredi 13 Juin 2025

La maladie d’Alzheimer est une maladie multifactorielle et complexe. Elle repose sur l’accumulation de 2 protéines toxiques dans le cerveau, la protéine beta amyloïde et la protéine tau. D’autres dérégulations cérébrales y sont également observées.
 
Néanmoins, on ne connaît pas encore son origine. De plus, il reste encore beaucoup d’errance diagnostique et il n’existe toujours pas de traitements permettant de stopper l’évolution de la maladie.
 
Dans ce contexte et après le lancement initial en partenariat avec le CHU de Toulouse en septembre 2023 et l’ouverture de deux autres centres en Occitanie à Lavaur et Castres, ces nouvelles implantations à Paris devraient permettre d’accélérer le recrutement de 108 patients âgés de 55 à 85 ans, atteints de la maladie d’Alzheimer au stade léger à modéré.
 
Cette étude est pilotée par l’investigateur principal, le Dr Julien Delrieu, qui sera rejoint par de nouveaux investigateurs, spécialistes reconnus de la maladie d’Alzheimer, le Pr Claire Paquet et le Dr Marie-Laure Seux.
 
« L’essai clinique pivot en cours constitue une avancée majeure pour explorer de nouvelles stratégies thérapeutiques face à la maladie d’Alzheimer. En ciblant à la fois le cerveau et l’intestin, cette approche novatrice pourrait améliorer durablement la prise en charge de la maladie » explique le Dr Julien Delrieu, neurogériatre au CHU de Toulouse.
 
Et de préciser : « L’objectif est d’évaluer son effet sur la progression des symptômes et la qualité de vie des patients, avec l’espoir de proposer une alternative complémentaire aux traitements existants ».
 
Aujourd'hui, nous disposons d'un diagnostic de la maladie fiable mais tardif. Les traitements actuels atténuent les symptômes mais ne modifient pas la progression de la maladie, qui touche 900.000 personnes en France et compte 225.000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année.








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