Invisible, inodore, non irritant mais… dangereux !
Avec une centaine de décès par an, le monoxyde de carbone (CO) est la première cause de mortalité accidentelle par intoxication en France. Sa propagation résulte du mauvais fonctionnement d’un appareil à combustion utilisant du bois, du charbon, du gaz, de l’essence ou encore du fioul.
Comme les détecteurs de fumée, dits DAAF, qui réagissent à la présence de fumées, les détecteurs autonomes avertisseurs de monoxyde de carbone (DAACO), apparus plus récemment, émettent une alarme sonore lorsqu’ils détectent un niveau dangereux de monoxyde de carbone émanant d’une cheminée à foyer ouvert, d’un poêle à bois, de certaines chaudières...
Dans son dernier avis, la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) alerte les autorités, les professionnels et les utilisateurs sur la fiabilité trop souvent insuffisante de ces équipements. En effet, sur les onze détecteurs de CO testés à l’initiative de la CSC, quatre ont révélé n’apporter aucune sécurité réelle aux utilisateurs, les alarmes se déclenchant parfois de façon aléatoire.
Aussi la CSC demande-t-elle aux pouvoirs publics d’intensifier leurs contrôles et de veiller au retrait des appareils dangereux qui peuvent d’ailleurs être malgré tout porteurs du marquage CE. En effet, celui-ci ne garantit pas l’aptitude de ces appareils à détecter la présence de monoxyde de carbone.
La CSC demande que les détecteurs soient soumis au règlement européen des produits de construction (RPC) et que la norme qui leur est applicable (NF EN 50291) soit rendue obligatoire. Elle souhaite également que cette dernière fasse l’objet d’une révision, notamment sur les délais et les seuils avant déclenchement de l’alarme, qui paraissent aujourd’hui trop élevés.
Dans l’attente de cette révision, les organismes en charge de la certification sont invités à promouvoir le développement du marquage volontaire NF 292 qui, aujourd’hui, est le seul à garantir la capacité des appareils à détecter le CO. De même, elle recommande aux professionnels de ne mettre sur le marché que des appareils bénéficiant de ce marquage volontaire. Elle leur suggère aussi d’associer la vente d’un détecteur de monoxyde de carbone à toute vente d’appareil de combustion non étanche et non équipé d’un dispositif de sécurité contre le risque d’intoxication.
De leur côté, les consommateurs sont invités à choisir des appareils bénéficiant de ce marquage volontaire NF 292. S’équiper d’un détecteur de monoxyde de carbone ne suffit pas à éviter les intoxications. La prévention passe avant tout par l’entretien et la vérification périodique du bon fonctionnement des appareils à combustion, des conduits de cheminée et des ventilations.
Avec une centaine de décès par an, le monoxyde de carbone (CO) est la première cause de mortalité accidentelle par intoxication en France. Sa propagation résulte du mauvais fonctionnement d’un appareil à combustion utilisant du bois, du charbon, du gaz, de l’essence ou encore du fioul.
Comme les détecteurs de fumée, dits DAAF, qui réagissent à la présence de fumées, les détecteurs autonomes avertisseurs de monoxyde de carbone (DAACO), apparus plus récemment, émettent une alarme sonore lorsqu’ils détectent un niveau dangereux de monoxyde de carbone émanant d’une cheminée à foyer ouvert, d’un poêle à bois, de certaines chaudières...
Dans son dernier avis, la Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) alerte les autorités, les professionnels et les utilisateurs sur la fiabilité trop souvent insuffisante de ces équipements. En effet, sur les onze détecteurs de CO testés à l’initiative de la CSC, quatre ont révélé n’apporter aucune sécurité réelle aux utilisateurs, les alarmes se déclenchant parfois de façon aléatoire.
Aussi la CSC demande-t-elle aux pouvoirs publics d’intensifier leurs contrôles et de veiller au retrait des appareils dangereux qui peuvent d’ailleurs être malgré tout porteurs du marquage CE. En effet, celui-ci ne garantit pas l’aptitude de ces appareils à détecter la présence de monoxyde de carbone.
La CSC demande que les détecteurs soient soumis au règlement européen des produits de construction (RPC) et que la norme qui leur est applicable (NF EN 50291) soit rendue obligatoire. Elle souhaite également que cette dernière fasse l’objet d’une révision, notamment sur les délais et les seuils avant déclenchement de l’alarme, qui paraissent aujourd’hui trop élevés.
Dans l’attente de cette révision, les organismes en charge de la certification sont invités à promouvoir le développement du marquage volontaire NF 292 qui, aujourd’hui, est le seul à garantir la capacité des appareils à détecter le CO. De même, elle recommande aux professionnels de ne mettre sur le marché que des appareils bénéficiant de ce marquage volontaire. Elle leur suggère aussi d’associer la vente d’un détecteur de monoxyde de carbone à toute vente d’appareil de combustion non étanche et non équipé d’un dispositif de sécurité contre le risque d’intoxication.
De leur côté, les consommateurs sont invités à choisir des appareils bénéficiant de ce marquage volontaire NF 292. S’équiper d’un détecteur de monoxyde de carbone ne suffit pas à éviter les intoxications. La prévention passe avant tout par l’entretien et la vérification périodique du bon fonctionnement des appareils à combustion, des conduits de cheminée et des ventilations.