Memorestore : outil ludique et thérapeutique pour réduire les troubles cognitifs

Alors qu’aucun médicament n’est capable de soigner la maladie d’Alzheimer, on sait qu’il faut la détecter le plus tôt possible pour essayer de réduire son impact, notamment en faisant fonctionner les petites cellules grises des malades. C’est l’idée même de Memorestore, un outil ludique et thérapeutique pour tablette ou ordinateur.


On le sait, il est important de maintenir notre cerveau en forme. Comment ? En le faisant travailler tel un muscle…
 
Oui mais voilà, le confinement et l’isolement n’aident pas ! D’autant qu’un troisième confinement risque de nous tomber dessus à la fin du mois de janvier… Il convient donc de trouver des solutions pour que nos cellules grises ne se reposent pas sur leurs lauriers.
 
Parmi les solutions possibles, les entrainements cérébraux… C’est là qu’intervient Memorestore, un outil ludique et thérapeutique pour tablette et ordinateur, qui s’adresse aux personnes souffrant de troubles cognitifs légers, dûs à l'âge, ou modérés (maladie d’Alzheimer ou maladies apparentées).
 
Parce que le jeu s’avère être un levier thérapeutique important, la ludologue Brigitte Jobbé-Duval, s’est entourée de professionnels de la santé : le docteur Arnaud Lamazère, médecin gériatre, Daniel Delgadillo, neuropsychologue et Marie-Camille Chambounaud, orthophoniste.
 
« Sur le plan cognitif, on sait que ce qui est perdu n’est pas récupérable. Ce qui reste ce sont les émotions et le passé. Ce qui m’intéresse c’est de stimuler, partager, faire un lien. Ce support nous permet de le faire » indique Stéphanie Dabrailly, psychologue à Paris dans le 18ème.
 
Plus concrètement, ce produit a été conçu pour être utilisé en famille, avec un aidant ou en groupe en présentiel ou via les plateformes de partage d’écran (Skype, Zoom...). Il est accessible par le biais d’un abonnement mensuel (7,80 euros).
 
Dans la pratique, il utilise des images et des illustrations sonores pour exercer un levier émotionnel qui vise à restaurer le lien verbal et l’estime de soi chez ceux qui en sont privés par l'âge ou la maladie.

Publié le 15/01/2021 à 09:57 | Lu 2650 fois