Mini, la voiture Maximum de Serge Bellu

La Mini, l’autre mythe. Deux automobiles méritent réellement ce qualificatif : la Citroën DS 19 et l’Austin Mini de Sir Alec Issigonis. La Mini fait partie des icônes de l’histoire de l’automobile. Voiture populaire à son origine, elle devient la première citadine revendiquée et surtout, la première voiture snob et bourgeoise.


Très vite, la Mini s’est affranchie de son image réductrice de citadine pour adopter de nombreuses fonctions. Rapidement, elle est déclinée en break tôlé utilitaire, en pick-up, en break de chasse ainsi qu’en sportive de haut niveau (elle remporta plusieurs rallies de Monte-Carlo).
 
Née de l’imagination prémonitoire d’un créateur génial, la Mini, Austin ou Morris, née à la fin des années 50 promena sa silhouette typique jusqu’à la fin des années 90. Des versions ultra-snob Wolseley et Riley jusqu’aux modèles « bespoke » de Ratford et Wood & Pickett. On l’a vu décorée avec les tuyaux de Beaubourg ou les lignes multicolores de Paul Smith. La Mini s’est prêtée à tous les détournements.
 
A l’occasion, elle fut une vedette de cinéma et effectua des cascades spectaculaires. C’est cette histoire passionnante que Serge Bellu, sans doute le plus important auteur automobile français, nous conte dans cet ouvrage. Comme dans tous ses livres, on retrouve des illustrations rares et de nombreuses anecdotes.
 
Aujourd’hui la marque Mini existe toujours mais elle est passée du pavillon britannique au pavillon allemand en même temps que Rolls Royce. Quant au modèle classique dont la carrosserie n’a jamais subi le moindre restylage en quarante ans, il fait désormais partie des véhicules de collection appréciés des amateurs.
 
Joël Chassaing-Cuvillier 

Publié le 08/06/2017 à 01:00 | Lu 702 fois





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