L’Aiguille en Fête : un salon entièrement dédié à l’amour du fil et de l’aiguille

En février 2011, pour sa 8ème édition, l’Aiguille en Fête réunira 230 exposants sur plus de 12 000 m2 ! En plus de la dentelle qui focalisera tous les regards, l’un des autres objectifs avoué cette année sera de faire redécouvrir aux visiteuses les bonheurs de la couture. L’aiguille à la main ! Bien évidemment… Du 10 au 13 février 2010 à la Grande Halle de la Villette à Paris.





L’Aiguille en Fête : un événement entièrement dédié à l’amour du fil et de l’aiguille

Créateur et animateur de ce salon grand public exclusivement consacré à cette activité dévorante, la société Côté Salons revendique l’invention de cette manifestation unique en son genre.

Songez qu’en 2004, soixante-quatorze exposants répartis sur 3 350 m2 -dont 250 m2 consacrés à des expositions- avaient accueilli un peu plus de quatorze mille visiteurs.

En février 2010, le salon réunissait 200 exposants sur 9 000 m2, près de 30 000 visiteurs pendant quatre jours, plus de trente expositions textiles différentes dont celles consacrées aux costumes de l’Opéra de Paris, de la Comédie Française et de l’Opéra de Marseille... Un défilé de mode maille pour chiens, le Championnat de France de Vitesse de Tricot et notre Université du Fil qui a accueilli quatorze professeurs, enseignant vingt disciplines différentes à plus de 1 000 élèves passionnés.

La dentelle à l’honneur

Elle est le vide et le plein, le fil et la volute, l’esprit et la lettre, le plein et le délié…Lorsqu’elle trouve sa place entre l’air et la chair, elle donne naissance à des images émouvantes ; parfois, elle noue ses fines attaches sur des nuages de tulle ou se pose, comme l’écume fragile, sur une vague de soie. Et c’est quand elle n’est presque rien qu’elle est pleinement ce qu’elle doit être.

Elle est le moussu et l’aérien, la vierge et la canaille, le noir et le blanc… elle est traîne de reine et bas de catin. Précieuse, raffinée, ciselée, arachnéenne, subtile, élégante, transparente, légère, aérienne, sexy, la dentelle est au coeur des tendances actuelles.

Pas une collection haute couture ou prêt-à-porter qui ne lui rende hommage. Pas un designer qui ne puise dans le vide qui est son fondement, les contours d’un nouvel objet. Elle surfe sur toutes les pages de nos magazines féminins, elle épouse tous les styles, s’amuse de tous les vêtements, faisant passer les dessous dessus, s’entichant du moindre blouson, de la moindre robe, se prêtant à tous les jeux de customisation, quémandant l’attention des brodeuses…

C’est à cette architecture sans trame ni chaîne que rend hommage l’Aiguille en Fête pour sa 8ème édition. Ainsi l’exposition Folie Dentelle passera-t-elle en revue ces “petites dents” qu’elles soient aux fuseaux, à l’aiguille ou mécanique, sculptées dans le métal ou coulées dans la résine, créées au Puy, à Bruges, ou Alençon, ou encore à Binche, Bayeux, Calais ou Caudry.

Puisant aux sources multiples dévoilées par la Fédération Française des Dentelles et Broderies, plongeant dans les trésors de La Cité internationale de la dentelle et de la mode de Calais, butinant les archives familiales de collectionneurs privés de Bruges ou de Louvain, partant à la découverte de créateurs contemporains fascinés par la relation du vide et de la matière, de l’ombre et de la lumière, cette exposition n’a d’autre but que de suggérer comment le fil ténu qui est à l’origine de la dentelle dès le XVIème siècle est aujourd’hui encore et peut être plus que jamais au coeur de la modernité la plus débridée.

Une manifestation au coeur des tendances

Plus que jamais, L’Aiguille en Fête est le chaudron où la créativité s'exprime sans contrainte, le lieu où se dessinent les tendances du fil pour l’année à venir. Ce salon présente en effet un panorama de tout ce qui se fait et se crée dans ce secteur, avec ses artistes exposant des oeuvres aussi brillantes de technicité qu’émouvantes par leur inspiration, avec des happenings de couture, de tricot où l'imagination la plus débridée a seule droit de cité… Sans oublier des démonstrations des techniques les plus classiques comme les plus avant-gardistes, avec ses master classes en broderie, couture ou tricot orchestrées par les créatrices les plus talentueuses.

En 2011, la couture vient y faire son show ! Des signes avant-coureurs…

- Passer par le virtuel
Souvenez-vous, déjà en 2008, elle effectuait une arrivée en force chez les adolescentes via Nintendo qui permettait à toute une génération de découvrir de la manière la plus ludique possible ce minutieux artisanat ! Ainsi, après le succès rencontré par Charlton’s fashion Academy, Ubisoft lançait pour Nintendo, Léa Passion Mode et Zoé Créatrice de Mode où il s’agissait de s’initier à l’art de la couture…de passer du rêve à la réalité, de l’écran aux ciseaux et à l’aiguille.

- Retrouver le chaînon manquant
Les mères de famille qui ont raté une marche il y a 10, 20 ou 30 ans et qui rêvent à leur tour de bâtir, mieux qu’un empire, un tailleur…Un comble pour ces « mamans » génération 68 qui se retrouvent, aujourd’hui, ravies de suivre au plus près un patron qu’elles avaient, en ces temps anciens, voué aux gémonies !

- Oser le « c’est moi qui l’ai fait »
Il suffit de croiser les regards des jeunes filles nourrissant le beau rêve de devenir styliste, pour comprendre que la couture a de beaux jours devant elle. En effet, après avoir testé leur envie en customisant rapidement leur jean, les voilà maintenant au pied du mur : se contenter d’acheter, mais à quel prix et au risque abominable de ressembler à tout le monde ou…oser faire soi-même.

Le but suprême : réaliser un vêtement de A à Z…

Ainsi, ce n’est plus seulement customiser un jean ou un corsage qui intéresse les jeunes filles et leur maman, mais c’est de prendre en main le destin de « sa » création, de A à Z… Tracer, monter soi-même à partir de la toile… Pour s’en convaincre, il suffit de « feuilleter » les centaines de blogs et de sites consacrés à la couture, partout on y découvre des « couturières » heureuses et fières de montrer le résultat de leur travail, mais aussi parfois, le chemin qu’elles ont suivi pour en arriver là !

Car voilà ce qui sépare définitivement la couture de la chansonnette : cette activité supporte mal l’improvisation… Un vaste atelier de couture sera donc mis à la disposition de couturières professionnelles qui n’auront d’autres buts que d’enseigner leur savoir-faire. Grâce à elles, les visiteuses découvriront que la couture s’apprend comme une langue, qu’elle a son dictionnaire, ses règles de grammaire, ses accords, ses conjugaisons ; qu’elle se réalise comme une technique et se dessine comme un des beaux-arts…Retour donc à la case du B.A.- BA ; case naissante où l’on assiste à l’éclosion d’ateliers/écoles de couture comme on assistait il y a vingt ans à la naissance d’ateliers de théâtre.

La maille en pleine effervescence !

On savait depuis quelques temps que le tricot ne se limitait plus à la seule layette ou la réalisation d’un joli pull… Mais aujourd’hui, voici qu’il déborde largement du cadre, après les accessoires, les gants, les mitaines, les bonnets, les écharpes, les pin’s, les cravates, on le retrouve de plus en plus fréquemment “installé” dans des galeries d’art contemporain démontrant à tout un chacun la modernité du matériau. Il trouvera ici un lieu privilégié pour développer tous ces modes d’expression.

Par ailleurs, pour la cinquième année consécutive, L’Aiguille en Fête accueillera la finale du Championnat de France de Vitesse de Tricot « Speed Knitting », qui a permis en 2010 à plus de 210 compétitrices en provenance de quinze pays différents, de s’affronter dans des joutes laineuses.

L’Aiguille en Fête c’est également une véritable université du fil !

Et parce qu’il n’est point d’Aiguille en Fête sans Université du Gai Savoir, ateliers aux multiples facettes, leçons données aux élèves de tous niveaux, apprentissage permettant soit de démarrer une technique jusque là ignorée, soit de se perfectionner, seront distillés durant tout le salon…Qu’il s’agisse d’initiation ou de master classes, de découverte ou d’approfondissement de nouveaux gestes, de nouvelles méthodes, une fois encore, l’Aiguille en Fête permettra à plus 1 000 élèves d’enrichir la palette de leur savoir-faire.

La plus grande et la plus sélective offre commerciale du loisir textile

Qu’ils viennent de France, d’Europe ou d’autres continents, tous les exposants doivent répondre à un cahier des charges extrêmement rigoureux. Depuis sa création, l’Aiguille en Fête recherche de nouveaux créateurs, de nouvelles marques, de nouveaux fournisseurs…Par ailleurs, que ce soit au Japon, en Australie, aux Etats-Unis ou, plus près de nous, en Italie, en Espagne, en Allemagne, en Hollande, en Belgique, en Grande Bretagne ou encore en Norvège, nous avons placé des vigies amies, des veilleurs passionnés, observateurs privilégiés qui ont pour mission de nous signaler ce qui émerge, d’attirer notre attention sur celles et ceux qui seraient susceptibles de venir nous rejoindre à la Grande Halle de La Villette en février.

C’est pourquoi nous sommes certains que les professionnels conviés à participer à cette grande fête de l’Aiguille, sauront aiguiser l’appétit des visiteurs en leur présentant de véritables trésors, des matières toujours plus belles, des idées audacieuses, des dessins excitants, des réalisations rigoureuses et appropriables, des motifs pleins d’humour, des techniques renouvelées, des outils toujours plus pointus, plus performants, permettant aux brodeuses, aux tricoteuses ou aux quilteuses de se rapprocher plus encore de leur idéal…
L’Aiguille en Fête : un salon entièrement dédié à l’amour du fil et de l’aiguille

Infos pratiques : L’aiguille en fête

Quand ?
Du jeudi 10 au dimanche 13 février 2010
- Horaires d’ouverture en semaine : jeudi et vendredi/ 9h30-19h
- Horaires du week-end : samedi/10 h -19 h ; dimanche/10h-17h

Où ?
Grande Halle de La Villette - Paris
Métro : Pte de Pantin

Tarif entrée : 12 euros

Article publié le 30/01/2011 à 15:53 | Lu 2505 fois