Kenya : des grands-mères s’initient au karaté dans un bidonville

Afin de se protéger des agresseurs et violeurs potentiels, des grands-mères kenyanes vivant dans l’un des bidonvilles les plus dangereux du pays apprennent les rudiments des arts martiaux, indique une récente dépêche de l’AFP.


Korogocho : l’un des bidonvilles les plus dangereux du Kenya. C’est dans cette banlieue de Nairobi (la capitale kenyane) que des femmes âgées doivent apprendre les rudiments du karaté pour pouvoir se défendre des jeunes malfrats et violeurs…

Chaque semaine, ces grands-mères de 60, 80 voire 100 ans, indique la dépêche de l’AFP, suivent donc des cours d’arts martiaux (mélange de karaté, de kung-fu et de taekwondo). Elles apprennent à se protéger et à taper là où ça fait mal…

Ce groupe d’autodéfense baptisé « Rayons d’espoir et de paix » a été créé en 2007 par des bénévoles afin de permettre à ces vieilles dames de pouvoir faire face aux bandes de jeunes voyous du bidonville qui tentent de les violer. En effet, ces derniers, convaincus que toutes les jeunes femmes sont atteintes par le virus du sida s’attaquent désormais aux mamies…

Comme le souligne enfin la dépêche, « la vedette du groupe est sans conteste Gladys Wanjiku, qui estime « avoir environ 100 ans » ; si un homme mal intentionné s'approche « je le frapperai » assure-t-elle. Et de conclure : « je sens mon corps si léger après l'entraînement »

En Corée du sud, à 50 kilomètres de Séoul, dans la ville d’Incheon, un groupe d’une vingtaine de grands-mères âgées de 60 à 75 ans a réussi à faire évoluer l’image de la vieillesse et du taekwondo, en pratiquant cet art martial ancestral deux heures par jours six fois par semaine.

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Publié le 17/02/2010 à 13:39 | Lu 2763 fois