Par Ruth Negri, PDG de Coocoonhome.com
« Je me souviens qu’à mon arrivée en France, la recherche de logement a été très difficile. En effet, faire appel à la colocation pour trouver plus facilement un logement comme j’ai eu l’habitude de le pratiquer à Londres, n’était pas encore rentré dans les mœurs en France, pour ne pas dire inexistant. Un véritable choc des cultures… », indique Ruth Negri, PDG de Coocoonhome.com.
« Je quittais donc une maison dans le quartier chic de Pimlico à Londres partagée avec onze autres personnes de nationalités et de professions diverses, (un vrai bonheur) pour finalement me retrouver seule dans un studio à Paris… Bref ! Vous l’aurez compris, je suis une véritable adepte de la colocation ».
En effet, pour Ruth Negri, cette solution apporte de nombreux avantages. Hormis l’aspect relationnel, les avantages pécuniaires sont également à prendre en considération puisque partager un loyer à plusieurs réduit considérablement son coût.
Cependant, l’atout majeur ne se situe pas tellement sur ce point mais plutôt au niveau des logements disponibles à la location. Comme il s’agit de grandes surfaces proposées à la colocation, elles ne font pas partie du marché des petites surfaces très prisées à la location classique ou à l’achat, elles sont donc plus faciles à trouver.
L’attractivité de la colocation se fait grandissante, en témoigne d’ailleurs de la dernière étude Xerfi qui révèle que d’ici 2030, il ne subsistera que 44% des locations louées par une seule personne.
Quand on parle de colocation, on pense plus souvent aux jeunes étudiants ou aux jeunes actifs, mais qu’en est-il de la colocation entre seniors ? La première chose que l’on doit souligner c’est qu’être senior de nos jours ne correspond plus du tout à l’image de la petite mamie aux cheveux blancs appuyée sur sa canne. Aujourd’hui, les seniors sont de jeunes retraités dynamiques qui, en fonction de leurs moyens, voyagent, pratiquent des activités, des loisirs, en somme les seniors aujourd’hui profitent pleinement de leur vie de retraité...
Néanmoins, la vie n’est pas aussi rose que le marketing veut bien le faire croire ! De nombreux seniors souffrent de paupérisation et sont confrontés à l’isolement voire à l’exclusion. Souvent seuls et/ou propriétaires de grandes maisons ou d’appartements qui pèsent lourd dans leur budget, ils se considèrent « trop jeunes » ou pas encore prêts à intégrer une maison de retraite. La colocation peut être une solution qui les aide à finir leurs fins de mois, à rompre avec la solitude mais aussi à disposer d’un cadre de vie plus agréable.
En revanche, si la colocation est déjà peu implantée chez les jeunes, elle l’est encore moins chez les seniors. Difficile de faire tomber certaines barrières culturelles et convaincre les seniors que la vie en communauté peut être bénéfique pour eux et leurs permettre de créer des liens durables.
« Je quittais donc une maison dans le quartier chic de Pimlico à Londres partagée avec onze autres personnes de nationalités et de professions diverses, (un vrai bonheur) pour finalement me retrouver seule dans un studio à Paris… Bref ! Vous l’aurez compris, je suis une véritable adepte de la colocation ».
En effet, pour Ruth Negri, cette solution apporte de nombreux avantages. Hormis l’aspect relationnel, les avantages pécuniaires sont également à prendre en considération puisque partager un loyer à plusieurs réduit considérablement son coût.
Cependant, l’atout majeur ne se situe pas tellement sur ce point mais plutôt au niveau des logements disponibles à la location. Comme il s’agit de grandes surfaces proposées à la colocation, elles ne font pas partie du marché des petites surfaces très prisées à la location classique ou à l’achat, elles sont donc plus faciles à trouver.
L’attractivité de la colocation se fait grandissante, en témoigne d’ailleurs de la dernière étude Xerfi qui révèle que d’ici 2030, il ne subsistera que 44% des locations louées par une seule personne.
Quand on parle de colocation, on pense plus souvent aux jeunes étudiants ou aux jeunes actifs, mais qu’en est-il de la colocation entre seniors ? La première chose que l’on doit souligner c’est qu’être senior de nos jours ne correspond plus du tout à l’image de la petite mamie aux cheveux blancs appuyée sur sa canne. Aujourd’hui, les seniors sont de jeunes retraités dynamiques qui, en fonction de leurs moyens, voyagent, pratiquent des activités, des loisirs, en somme les seniors aujourd’hui profitent pleinement de leur vie de retraité...
Néanmoins, la vie n’est pas aussi rose que le marketing veut bien le faire croire ! De nombreux seniors souffrent de paupérisation et sont confrontés à l’isolement voire à l’exclusion. Souvent seuls et/ou propriétaires de grandes maisons ou d’appartements qui pèsent lourd dans leur budget, ils se considèrent « trop jeunes » ou pas encore prêts à intégrer une maison de retraite. La colocation peut être une solution qui les aide à finir leurs fins de mois, à rompre avec la solitude mais aussi à disposer d’un cadre de vie plus agréable.
En revanche, si la colocation est déjà peu implantée chez les jeunes, elle l’est encore moins chez les seniors. Difficile de faire tomber certaines barrières culturelles et convaincre les seniors que la vie en communauté peut être bénéfique pour eux et leurs permettre de créer des liens durables.
La colocation entre seniors : quelques règles à suivre
Avant de se lancer, des règles doivent être clairement définies, acceptées par les colocataires, mises en place et affichées dans le logement afin de cadrer la vie en communauté. Ces règles permettront de résoudre plus facilement les conflits et les désaccords.
Il est conseillé de faire ce qu’on appelle un « pacte de colocation » qui est rédigé en plus du contrat de bail. Ce pacte affiche les conditions de la cohabitation comme, par exemple, la définition des espaces communs et privatifs de chacun, les règles à respecter pour les visites des membres de la famille ou les règles précises en cas de présence d’animaux. Il faut aussi y inclure la répartition des dépenses communes comme le loyer, les factures, les réparations, les taxes, etc.
Point sur le bail de la colocation
Comme pour une location simple, être en colocation nécessite un bail qui lie le bailleur avec ses colocataires. Tous les colocataires ont les mêmes droits et les mêmes obligations vis-à-vis du bailleur et sont responsables du paiement du loyer, des charges et des réparations. Il faut bien lire les clauses insérées dans le bail. Si plusieurs colocataires signent ensemble un document unique, ils sont considérés comme étant solidaires les uns avec les autres. Cela passe bien souvent par une clause de solidarité qui tient chaque colocataire responsable de tout manquement des autres.
Souvent à l’arrivée d’un nouveau colocataire, un avenant est prévu afin de libérer celui qui quitte les lieux de son obligation de solidarité. Au moment de donner congé au propriétaire, il faut penser à renoncer au renouvellement du bail. En règle générale, la durée de la clause de solidarité est limitée à un an après le départ du locataire. Soyez rassurés, si tout se passe bien avec le bailleur et que les autres colocataires possèdent des garanties suffisantes, celui-ci peut mettre fin à la clause de solidarité par un simple avenant au bail.
Cependant, comme c’est plus souvent le cas chez les seniors, le propriétaire peut faire signer un bail à chaque colocataire correspondant à la location d’une chambre située dans son logement. Ainsi les colocataires ne sont pas liés solidairement aux autres. Pour ce qui concerne l’usage des pièces communes, il faut que cela soit stipulé clairement dans le bail.
La colocation comme toute location doit intégrer une assurance multirisque habitation
Dernier point, comme pour une location simple, chaque locataire a l’obligation d’assurer le logement contre les dommages qu’il peut créer. Pour la colocation mieux vaut s’assurer chez le même assureur afin de faciliter les démarches en cas de sinistre.
« Je pense que pour les seniors qui ont envie de vivre pleinement leur retraite, la colocation offre de très belles perspectives : elle permet de partager un logement avec des personnes qui ont les mêmes habitudes, les mêmes intérêts et l’envie de ne plus se retrouver seul. Bien évidemment, il ne faut pas négliger les avantages. Je pense que pour les seniors qui ont envie de vivre pleinement leur retraite, la colocation offre de très belles perspectives : elle permet de partager un logement avec des personnes qui ont les mêmes habitudes, les mêmes intérêts et l’envie de ne plus se retrouver seul. Bien évidemment, il ne faut pas négliger les avantages financiers qui en découlent » conclut Ruth Negri
Et d’ajouter « Qui sait ? D’ici 2030 et par la force des choses, la colocation des seniors entrera très probablement dans les moeurs. Si tel est le cas, il y aura une meilleure répartition des logements et donc une diminution de la tension sur le marché immobilier. »
Avant de se lancer, des règles doivent être clairement définies, acceptées par les colocataires, mises en place et affichées dans le logement afin de cadrer la vie en communauté. Ces règles permettront de résoudre plus facilement les conflits et les désaccords.
Il est conseillé de faire ce qu’on appelle un « pacte de colocation » qui est rédigé en plus du contrat de bail. Ce pacte affiche les conditions de la cohabitation comme, par exemple, la définition des espaces communs et privatifs de chacun, les règles à respecter pour les visites des membres de la famille ou les règles précises en cas de présence d’animaux. Il faut aussi y inclure la répartition des dépenses communes comme le loyer, les factures, les réparations, les taxes, etc.
Point sur le bail de la colocation
Comme pour une location simple, être en colocation nécessite un bail qui lie le bailleur avec ses colocataires. Tous les colocataires ont les mêmes droits et les mêmes obligations vis-à-vis du bailleur et sont responsables du paiement du loyer, des charges et des réparations. Il faut bien lire les clauses insérées dans le bail. Si plusieurs colocataires signent ensemble un document unique, ils sont considérés comme étant solidaires les uns avec les autres. Cela passe bien souvent par une clause de solidarité qui tient chaque colocataire responsable de tout manquement des autres.
Souvent à l’arrivée d’un nouveau colocataire, un avenant est prévu afin de libérer celui qui quitte les lieux de son obligation de solidarité. Au moment de donner congé au propriétaire, il faut penser à renoncer au renouvellement du bail. En règle générale, la durée de la clause de solidarité est limitée à un an après le départ du locataire. Soyez rassurés, si tout se passe bien avec le bailleur et que les autres colocataires possèdent des garanties suffisantes, celui-ci peut mettre fin à la clause de solidarité par un simple avenant au bail.
Cependant, comme c’est plus souvent le cas chez les seniors, le propriétaire peut faire signer un bail à chaque colocataire correspondant à la location d’une chambre située dans son logement. Ainsi les colocataires ne sont pas liés solidairement aux autres. Pour ce qui concerne l’usage des pièces communes, il faut que cela soit stipulé clairement dans le bail.
La colocation comme toute location doit intégrer une assurance multirisque habitation
Dernier point, comme pour une location simple, chaque locataire a l’obligation d’assurer le logement contre les dommages qu’il peut créer. Pour la colocation mieux vaut s’assurer chez le même assureur afin de faciliter les démarches en cas de sinistre.
« Je pense que pour les seniors qui ont envie de vivre pleinement leur retraite, la colocation offre de très belles perspectives : elle permet de partager un logement avec des personnes qui ont les mêmes habitudes, les mêmes intérêts et l’envie de ne plus se retrouver seul. Bien évidemment, il ne faut pas négliger les avantages. Je pense que pour les seniors qui ont envie de vivre pleinement leur retraite, la colocation offre de très belles perspectives : elle permet de partager un logement avec des personnes qui ont les mêmes habitudes, les mêmes intérêts et l’envie de ne plus se retrouver seul. Bien évidemment, il ne faut pas négliger les avantages financiers qui en découlent » conclut Ruth Negri
Et d’ajouter « Qui sait ? D’ici 2030 et par la force des choses, la colocation des seniors entrera très probablement dans les moeurs. Si tel est le cas, il y aura une meilleure répartition des logements et donc une diminution de la tension sur le marché immobilier. »