Art de vivre

Bollinger : PN TX20, B16 et R.021

Non, il ne s’agit pas des numéros de châssis de voitures de formule 1. Derrière ces codes, ce sont tout simplement des champagnes qui affichent leurs particularités sous une dénomination aux apparences techniques. Pour l’un, il est fait référence au cépage, au millésime et à la localisation principale de la récolte ; pour l’autre, il s’agit de son millésime tout comme le dernier qui en outre indique sa caractéristique d’élaboration. Un décodage facile qui indique avec précision le pedigree de ces champagnes.

PAR SENIORACTU.COM | Publié le 06/11/2025

Des champagnes que 007, l’espion qui ne vit que deux fois, ne saurait renier. Il faut se souvenir que le Bollinger est le champagne attitré de James Bond depuis 1973 dans Vivre et laissez mourir.
 
Précisons que c’est en 1956 dans le texte de Ian Fleming que le nom de Bollinger apparaît pour la première fois.
 
Quant au Bollinger PN TX20, ses origines remontent à 2015 et ce ne sont pas moins de six cuvées en pinot noir qui ont été élaborées par les chefs de cave de Bollinger au fil des ans.
 
Une constante le pinot (PN) et une variante l’origine du cru (TX), ici il s’agit du village de Tauxières avec quelques ajouts venant de Aÿ et Avenay.
 
Quant au millésime (20), il est plus ouvert et intègre des vins de 2008 et 2012 issus de magnum avec 48% de vins de l’année. Le complément de vins de réserve en cuve provient du millésime 2019.
 
Dosé à 8°, le Bollinger PN TX20 apporte plus de consensualité auprès des amateurs qui peuvent être rebutés par la mode des « zéro dosage ».
 
Avec sa robe dorée, il dévoile la richesse d’une grande cuvée. Au nez, après une première impression de fraîcheur apportée par des notes d’agrumes, c’est la rondeur de la pêche et du coing qui apparaît.
 
En bouche, la minéralité s’efface des touches de petits fruits et de fruits séchés. Un vin qui offre une finale longue et élégante. Une gourmandise que l’on associera à une belle sole, un turbot ou un dessert au chocolat comme une Forêt Noire.  Ce Bollinger est disponible chez les cavistes.
 
Restons dans la maison Bollinger avec le B16 de la collection By Bollinger. Avec cette série, nous abordons le principe des éditions limitées.
 
Ce sont des vins qui doivent être respectés et que l’on boit ou plutôt que l’on déguste entre amateurs. Ce chapitre B16 est le troisième depuis 2003 et la cuvée By 2003 qui est suivie par le chapître B13.
 
Avec B16, « nous poursuivons notre quête d’excellence à travers une interprétation libre et audacieuse de la nature » souligne Charles-Armand de Belenet, le directeur général de Bolllinger.
 
Pour ce millésime 2016, ce fut un printemps froid et pluvieux suivi d’un été chaud et ensoleillé qui fournirent à la vigne des conditions idéales pour ceux qui surent en tirer profit. 
 
Dans le choix de son assemblage, le B16 est pensé pour les amateurs de pinot noir. Celui-ci représente en effet 73% contre 27% de chardonnay. Des raisins de grands et premiers crus cultivés dans les terroirs de la Montagne de Reims, avec pour résultat une cuvée extra brut pure et aérienne.
 
Le dosage à quatre grammes de sucre par litre donne naissance à un vin précis et incisif qui conviendra aux palais les plus exigeants.
 
Sa robe d’or diffuse ses reflets dans un délicat chapelet de bulles et laisse la place à un nez subtil où des notes fleuries et fruitées laissent monter une vivacité dynamique. En bouche, c’est la délicatesse et l’élégance qui se révèlent en premier. 
 
Vient ensuite un moment où l’équilibre du vin développe des touches rondes de fruits mûrs et de coings avant d’offrir une finale longue et délicate. Le Bollinger B16 est en vente chez les meilleurs cavistes.
 
Nous conclurons cette séquence codée avec R.O21 de la maison Lallier. Attention au piège ! Le R de cette cuvée R.021 n’a rien à voir avec la couleur de son vin mais est juste une dénomination de conception à savoir la Reflexion.
 
Quant au 021, il s’agit bien du millésime de la cuvée. En l’occurrence, il s’agit de la première cuvée intégralement réalisée par Dominique Demarville le nouveau chef de caves chez Lallier depuis quatre années.
 
Constitué d’un assemblage de la vendange de 2021 pour 70% et de vins de réserve de 2020 pour 30%, ce vin intègre 53% de pinot noir (7% de rouge de Bouzy), 41% de chardonnay et 6% de meunier.
 
C’est le long travail consacré à la réalisation de ce vin qui a abouti en toute logique à son nom de Reflexion. Une création qui peut se résumer par quatre sensations : pureté, fraîcheur, intensité et profondeur.
 
Voilà la base du Reflexion rosé de Lallier. Un vin que l’on découvre avec une robe rosée et lumineuse qui s’ouvre sur un nez d’agrumes, de groseilles et de framboises. En bouche, la fraîcheur se distingue en premier avant de laisser la place à une rondeur soyeuse.
 
Le dosage à 7g /l offre cette finale dynamique et longue. Un vin gourmand et raffiné qui sera parfait en apéritif ou avec des plats iodés et des fruits de mer. Lallier Reflexion RO21 rosé, 51€ chez les cavistes.
 

Joël Chassaing-Cuvillier



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