Volkswagen Passat 1.4 TSI DSG7 blue motion : Volkswagen monte en gamme

Pour cette huitième édition de la Passat, Volkswagen propose désormais un véhicule haut de gamme qui n’a rien à envier à Audi et se place devant les BMW série 3 et les Mercedes Benz Classe C. La Passat est ainsi devenue un modèle premium qui s’affiche à un prix raisonnable.


Volkswagen Passat 1.4 TSI DSG7 blue motion
Apparue en 1973, la première Passat succédait à un modèle oublié : la Volkswagen K70. A cette époque, la VW était en pleine monoculture avec la Cox et ce n’est pas les 411 et 412 qui réussirent à faire oublier ce mythe…  Développée par NSU, la K70 est la première voiture traction chez VW. Spacieuse, elle est le résultat du rachat de NSU par le constructeur. Elle terminera sa courte carrière en 1974, remplacée par la première Passat développée sur une base d’Audi 100. Depuis son lancement, la Passat s’est vendue à plus de 20 millions d’exemplaires dans le monde. Sans le savoir elle préparait VW à une autre période de grande monoculture : celle de la Golf qui fut présentée en mai 1974.
 
En dépit de cette concurrence interne à soutenir, la Passat a su traverser les années sans jamais perdre son cap tout en se créant une réputation de familiale fiable, bien équipée et proposée à un prix compétitif. Trois atouts que l’on retrouve toujours aujourd’hui sur cette dernière génération. Mais ce qui frappe sur ce nouveau modèle, c’est son design. Dynamique, incisif et résolument haut de gamme, il place cette Passat définitivement dans le cadre des véhicules statutaires. On apprécie l’équilibre parfait entre les porte-à-faux (raccourcis) et l’empattement (légèrement rallongé). Dans la face avant, la calandre rejoint les blocs optiques apportant ainsi une sensation de largeur supplémentaire.
 
Qu’il s’agisse de la berline ou de la version break, on retrouve la même élégance dans les lignes latérales ; les deux versions ont d’ailleurs été développées simultanément. La puissante ligne sculptée, de l’aile avant jusqu’à l’aile arrière, soutient à elle seule le dynamisme de la voiture dans un sentiment d’énergie diffuse. Klaus Bishop,  qui a dessiné cette voiture, vient de transcender la gamme Passat en en faisant une petite Phaéton. Dans l’habitacle, on retrouve cette même volonté de montée en gamme. Des matériaux agréables au toucher et à l’œil, Une planche de bord aux finitions qui frisent la perfection et surtout, cette instrumentation totalement digitale sur la finition Carat.

Volkswagen Passat 1.4 TSI DSG7 blue motion : Volkswagen monte en gamme
Dans un grand écran, s’affiche des compteurs digitaux en lieu et place des compteurs analogiques, mais qui reproduisent la cinématique des aiguilles. Tous simplement bluffant. Au centre de la planche de bord, un écran digital de 12,3 pouces regroupe toutes les informations indispensables à la conduite. Précisons que ces écrans sont réservés à la finition Carat. Des écrans qui offrent un accès aux systèmes de communications modernes. On peut remarquer à cet égard que les constructeurs ne vendent plus les qualités dynamiques de leurs modèles (tenue de route ou performances) mais plutôt le côté « connecté au web » des accessoires.
 
Nous, c’est sur le confort réel de ce modèle que nous nous attarderons, d’autant qu’il est sans faille. Silence de fonctionnement, réglages multiples du châssis permettant de rouler très souple ou au contraire, dans une configuration sport un peu plus raide mais plus efficace en parcours de montagne, chacun peut y trouver son bonheur. A condition bien sûr de choisir l’option amortissement pilotée facturée 1.210 euros. Des sièges bien dessinés offrent un maintien exemplaire et l’on apprécie le soutien lombaire réglable. Le confort, c’est aussi l’espace disponible. Dans le cas de la nouvelle Passat, on remarque l’espace pour les passagers arrière en nette progression tout comme le volume disponible dans le coffre de la berline (+ 27 litres) comme dans la « soute » du break (+47 litres). On apprécie la présence en option d’un plateau mobile qui facilite le rangement des objets à l’extrémité de la gigantesque soute.
 
Sur le plan des motorisations, les gros rouleurs ont le choix entre deux Diesel et une motorisation essence. Pour les amateurs de puissance, le 2.O TDI bi turbo de 240 ch. et 500 Nm comblera leurs attentes, les plus raisonnables se contenteront du 2.O TDI de 150 ch. qui présente une sobriété de chameau à 4,5 l/100 km. Quant à ceux qui ne dépassent pas les 15 000 km par an, le choix de 1.4 TSI s’impose totalement. Ce moteur à désactivation de cylindres en fonction du régime développe 150 ch. est d’une étonnante sobriété à 5 l/10 km durant notre essai routier. Il permet également une substantielle économie de 2.800 euros par rapport à une motorisation Diesel. De quoi s’offrir quelques belles options. Associé à une boîte DSG à 7 rapports, ce moteur est très agréable à l’usage et l’on ne souffre pas de sa petite cylindrée.
 
Si la Passat n’offre l’image statutaire de certains modèles concurrents, avec cette nouvelle version, elle se hisse largement au niveau d’une Mercedes Classe C et s’avère supérieure à une BMW série 3 plus étriquée. Quant aux prix, ils sont toujours à l’avantage de la Passat.
 
Joël Chassaing-Cuvillier

Volkswagen Passat 1.4 TSI DSG7 blue motion : Volkswagen monte en gamme

​La Volkswagen Passat en chiffres

Moteur essence 4 cylindres en ligne – 1 395 cm3 – 150 ch à 5000/6000 tr/min – 250 Nm à 1 500 tr/mn – Boîte DSG à 7 rapports – Dimensions NC cm, empattement : 279,1 cm – Poids : 1354 kg – Pneumatiques 235/55 R17– Vitesse : 218 km/h – Accélération de 0 à 100 km/h : 8,6 s – Émissions de CO2 : 119 gr/km –

Prix de vente public conseillé : dès 31 520 € - puissance fiscale : 8 cv –consommation mixte : 5,2 l.

Passat Hatchback 1973

Volkswagen Passat 1.4 TSI DSG7 blue motion : Volkswagen monte en gamme

Volkswagen Passat 1.4 TSI DSG7 blue motion : Volkswagen monte en gamme

Publié le 06/11/2014 à 09:26 | Lu 1920 fois





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