Votre film s’empare d’un sujet très important, les ovocytes. Quelle est sa genèse ?
À l’origine, c’est un film allemand qui n’est jamais sorti en France. Le personnage féminin était plus âgé, elle avait plus de 60 ans et elle manifestait ce désir d’avoir un enfant. Je trouvais que ce sujet était très intéressant.
Ces dernières années, j’avais fait des choses plutôt lourdes, dont la série Croisement Gaza Bd Saint-Germain. Je me suis dit que ce serait sympa de faire une comédie. Et je me suis dit que ce serait mieux d’aborder ce sujet dans une comédie romantique, pour évoquer aussi les relations transgénérationnelles.
Est-ce que vous vous êtes aussi inspiré de votre vie ?
Je me suis inspiré d’une histoire arrivée à un proche. Cette histoire n’est pas arrivée à une femme, mais à un homme ! C’était un homme de plus de 50 ans qui s’était retrouvé veuf et il avait exprimé son désir d’avoir un enfant.
La PMA étant alors interdite en France, il s’était rendu dans l’Oregon, aux États-Unis. Il nous avait demandés, à ma femme et à moi, de venir le soutenir pendant l’accouchement. On s’était retrouvé à pouponner dans l’Oregon à trois.
Ce désir d’enfant à tout âge, c’est bien la preuve que tout est possible. C’est pour ça que j’ai appelé le film Toujours possible.
Est-ce que vous avez fait des recherches pour vous documenter ?
J’ai rencontré des gens spécialisés en PMA et en congélation d’ovocytes. À la fin du film, une scène se déroule dans une exposition de peinture.
Il se trouve que la peintre, dont on expose les peintures, est véritablement biologiste ! Elle nous a ouvert les portes de son laboratoire. Elle m’a beaucoup aidé. Ça allait de la manière de faire une piqûre jusqu’au problème des ovocytes.
Elle a passé en revue tout ce que j’ai écrit. Tout ce qu’on voit dans le film - dont le vol des ovocytes - est crédible !
Le film met aussi en scène des personnages vieillissants qui apprennent à se reconstruire et à évoluer après 50 ans. J’assume que c’est une comédie romantique « pour vieux », si j’ose dire ! C’était dur de trouver une actrice qui avait vraiment 55 ans comme son personnage et qui assumait d’avoir cet âge-là et qui voulait faire ce rôle.
Un homme, c’était plus facile. Quand j’ai rencontré Nadia - dont c’est le come-back - j’ai vu que son âge ne lui posait aucun problème. Je trouve ça génial.
Est-ce que vous avez écrit pour Amanda Lear ?
Je n’ai pas écrit le rôle pour elle, mais j’ai réécrit un peu ses dialogues quand j’ai su que c’était elle qui allait jouer. C’est une icône. Elle est géniale. Je ne la connaissais pas. On s’est rencontrés.
Elle est assez sélective dans ses rôles quand ça dépasse une journée de tournage. Elle n’a plus rien à prouver. Dans son rôle, il y a un côté lumineux. C’est le personnage le plus lumineux du film. C’est un vrai personnage, pas juste un personnage comique avec des vannes.
Elle est autonome, elle a sa propre vie tout en étant proche de sa fille. À travers cette comédie romantique, je voulais dresser le portrait de personnages vrais.
Pourquoi avez-vous affublé Christophe Dechavanne d’une grosse barbe ? Il est méconnaissable !
Pour cette raison ! Je ne le connaissais pas. Quand je l’ai rencontré, il m’a dit qu’il avait envie d’essayer la comédie. J’ai trouvé qu’il avait un truc.
Je me suis dit qu’il avait un fort potentiel de comédie. Je ne voulais pas trop perturber le film donc je l’ai rendu méconnaissable avec cette grosse barbe.
Le film marque aussi le retour de Jean-Baptiste Maunier. Comment l’avez-vous choisi ?
Par casting. Pour moi, c’était lui. Je n’ai pas hésité. Ça a été une évidence. Le match entre le père et le fils, entre Jean-Baptiste et Patrick, marchait très, très bien. Dans ce film, je voulais aussi parler des relations entre père et fils. Le fils ne veut pas que son père soit son copain. Et il y a beaucoup de père-copain comme ça de nos jours.
C’est un sujet très important, rarement traité au cinéma. Je voulais que tout le monde soit sur un pied d’égalité. L’humour par humiliation, je trouve ça désagréable. Même si au départ certains personnages sont caricaturaux, le père va se révéler très vite être quelqu’un de plus profond. Et le fils pareil. Ils vont apprendre à se rapprocher, à se confier.
Toujours possible montre aussi une scène d’amour entre deux personnages d’âge mûr. Ce qui est finalement assez rare au cinéma… Même s’ils ont 55 ans, leurs sentiments et leur sexualité existent toujours. C’est un sujet dont on ne parle jamais parce qu’on le met sous le tapis. Mais ça existe et c’est important !
Il n’y a pas d’âge pour l’amour. Les deux personnages tombent réellement amoureux l’un de l’autre. Ils ont une vraie histoire d’amour. C’était important de montrer que tout est possible, y compris dans la sexualité.
À l’origine, c’est un film allemand qui n’est jamais sorti en France. Le personnage féminin était plus âgé, elle avait plus de 60 ans et elle manifestait ce désir d’avoir un enfant. Je trouvais que ce sujet était très intéressant.
Ces dernières années, j’avais fait des choses plutôt lourdes, dont la série Croisement Gaza Bd Saint-Germain. Je me suis dit que ce serait sympa de faire une comédie. Et je me suis dit que ce serait mieux d’aborder ce sujet dans une comédie romantique, pour évoquer aussi les relations transgénérationnelles.
Est-ce que vous vous êtes aussi inspiré de votre vie ?
Je me suis inspiré d’une histoire arrivée à un proche. Cette histoire n’est pas arrivée à une femme, mais à un homme ! C’était un homme de plus de 50 ans qui s’était retrouvé veuf et il avait exprimé son désir d’avoir un enfant.
La PMA étant alors interdite en France, il s’était rendu dans l’Oregon, aux États-Unis. Il nous avait demandés, à ma femme et à moi, de venir le soutenir pendant l’accouchement. On s’était retrouvé à pouponner dans l’Oregon à trois.
Ce désir d’enfant à tout âge, c’est bien la preuve que tout est possible. C’est pour ça que j’ai appelé le film Toujours possible.
Est-ce que vous avez fait des recherches pour vous documenter ?
J’ai rencontré des gens spécialisés en PMA et en congélation d’ovocytes. À la fin du film, une scène se déroule dans une exposition de peinture.
Il se trouve que la peintre, dont on expose les peintures, est véritablement biologiste ! Elle nous a ouvert les portes de son laboratoire. Elle m’a beaucoup aidé. Ça allait de la manière de faire une piqûre jusqu’au problème des ovocytes.
Elle a passé en revue tout ce que j’ai écrit. Tout ce qu’on voit dans le film - dont le vol des ovocytes - est crédible !
Le film met aussi en scène des personnages vieillissants qui apprennent à se reconstruire et à évoluer après 50 ans. J’assume que c’est une comédie romantique « pour vieux », si j’ose dire ! C’était dur de trouver une actrice qui avait vraiment 55 ans comme son personnage et qui assumait d’avoir cet âge-là et qui voulait faire ce rôle.
Un homme, c’était plus facile. Quand j’ai rencontré Nadia - dont c’est le come-back - j’ai vu que son âge ne lui posait aucun problème. Je trouve ça génial.
Est-ce que vous avez écrit pour Amanda Lear ?
Je n’ai pas écrit le rôle pour elle, mais j’ai réécrit un peu ses dialogues quand j’ai su que c’était elle qui allait jouer. C’est une icône. Elle est géniale. Je ne la connaissais pas. On s’est rencontrés.
Elle est assez sélective dans ses rôles quand ça dépasse une journée de tournage. Elle n’a plus rien à prouver. Dans son rôle, il y a un côté lumineux. C’est le personnage le plus lumineux du film. C’est un vrai personnage, pas juste un personnage comique avec des vannes.
Elle est autonome, elle a sa propre vie tout en étant proche de sa fille. À travers cette comédie romantique, je voulais dresser le portrait de personnages vrais.
Pourquoi avez-vous affublé Christophe Dechavanne d’une grosse barbe ? Il est méconnaissable !
Pour cette raison ! Je ne le connaissais pas. Quand je l’ai rencontré, il m’a dit qu’il avait envie d’essayer la comédie. J’ai trouvé qu’il avait un truc.
Je me suis dit qu’il avait un fort potentiel de comédie. Je ne voulais pas trop perturber le film donc je l’ai rendu méconnaissable avec cette grosse barbe.
Le film marque aussi le retour de Jean-Baptiste Maunier. Comment l’avez-vous choisi ?
Par casting. Pour moi, c’était lui. Je n’ai pas hésité. Ça a été une évidence. Le match entre le père et le fils, entre Jean-Baptiste et Patrick, marchait très, très bien. Dans ce film, je voulais aussi parler des relations entre père et fils. Le fils ne veut pas que son père soit son copain. Et il y a beaucoup de père-copain comme ça de nos jours.
C’est un sujet très important, rarement traité au cinéma. Je voulais que tout le monde soit sur un pied d’égalité. L’humour par humiliation, je trouve ça désagréable. Même si au départ certains personnages sont caricaturaux, le père va se révéler très vite être quelqu’un de plus profond. Et le fils pareil. Ils vont apprendre à se rapprocher, à se confier.
Toujours possible montre aussi une scène d’amour entre deux personnages d’âge mûr. Ce qui est finalement assez rare au cinéma… Même s’ils ont 55 ans, leurs sentiments et leur sexualité existent toujours. C’est un sujet dont on ne parle jamais parce qu’on le met sous le tapis. Mais ça existe et c’est important !
Il n’y a pas d’âge pour l’amour. Les deux personnages tombent réellement amoureux l’un de l’autre. Ils ont une vraie histoire d’amour. C’était important de montrer que tout est possible, y compris dans la sexualité.