Tina Arena : la quarantaine et sept vies…

Née à Melbourne un 1er novembre il y a exactement quarante ans, cette jolie australienne d’origine italienne a conquis le coeur de son public dès son plus jeune âge et fait désormais partie des artistes incontournables en France également.


À six ans, Philippina Lydia Arena de son vrai nom chante pour la première fois en public au cours d’un mariage dans la famille.

Deux ans plus tard, elle participe à l’émission télévisée australienne « Young Talent Time » et ses prédispositions lui permettent d’y rester plusieurs années.

Par cette participation télévisuelle, elle acquiert une certaine notoriété dans son pays natal et lorsqu’elle atteint ses 18 ans, elle sort son premier album intitulé « Strong as Steel ».

La jeune femme quitte l’Australie en 1989 pour partir vivre aux États-Unis. Elle partage son temps entre Los Angeles et New York et c’est dans ce pays qu’elle sort son deuxième album « Don’t Ask » en 1994. C’est une révélation et Tina est récompensée par trois Grammy Awards.

Elle retourne en Australie et participe à plusieurs comédies musicales pour la télévision, qui lui permettront d’acquérir une certaine expérience dans ce domaine. En 1998, elle prête sa voix à la bande originale du film « Le masque de Zorro » avec la chanson « I want to spend my lifetime loving you », avant de sortir un nouvel album « In Deep », sur lequel figure « Aller plus haut », composée par Jimmy Kapler, qui n’est autre que le frère de Jean-Jacques Goldman.

Sur ce même album, Tina interprète une chanson du groupe Foreigner de 1984 (ndlr : « I want to know what love is », coproduite pour elle par le guitariste du célèbre groupe, Mick Jones). Elle reprend également la chanson d’Édith Piaf « Les 3 cloches ».

À la suite de ces jolis succès, la jeune artiste est pressentie pour jouer et chanter Esmeralda dans la version anglaise de la comédie musicale « Notre-Dame de Paris » et accepte immédiatement de relever ce défi. Durant plusieurs mois, elle incarne la belle bohémienne, avant de chanter devant le monde entier au cours de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Sydney à l’automne 2000.

Son nouvel album « Just me » sort en 2001. Jacques Veneruso, Pascal Obispo et David Hallyday signent pour elle trois chansons en français, puis elle enregistre son premier « live » à l’Olympia. Tina Arena participe ensuite à une comédie musicale en Australie. Mais elle ne se contente pas de chanter, elle s’attelle également à la composition de chansons.

Côté personnel, Tina est la maman comblée d’un petit Gabriel, né quelques jours après son anniversaire, en novembre 2005. Son album « Un autre univers » contient de jolies pépites comme « Aimer jusqu’à l’impossible », premier extrait de cet opus, mais surtout « Je m’appelle Bagdad », chanson évoquant la ville du même nom, qui fut pendant cinq siècles la capitale d’un califat et une plaque tournante du grand commerce. Sur ce disque, elle chante également en duo avec le regretté Henri Salvador « Et puis après ».

Mais venons-en à l’actualité de Tina Arena. Après sa belle participation à la comédie musicale « Chicago » à Londres en 2007, elle enregistre une compilation de chansons d’amour « Songs of love and loss » qui sort fin 2007. Cet opus se classe immédiatement à la 4e place des charts australiens et Tina récolte un double disque d’or.

Début 2008, la chanteuse revient enfin sur le devant de la scène française avec la sortie le 28 janvier de son dernier album « 7 vies ». Fait de sonorités diverses, tantôt latines, tantôt africaines ou maghrébines, ce disque propose des textes remplis d’émotion et de messages d’amour.

Tina Arena est une femme et une mère, sensible, à l’écoute du monde et de ce qui l’entoure. Ce disque est à son image et elle n’a pas fini de nous surprendre ! Sa petite pointe d’accent donne un charme supplémentaire à un joli timbre de voix. « 7 vies » est né de sa collaboration avec David Gategno, qui avait déjà participé pour « Aimer jusqu’à l’impossible » ou encore « Je m’appelle Bagdad ».

David a coécrit et produit deux nouveaux titres, à savoir « L’un pour l’autre » et la chanson « 7 Vies ». Mais Tina a travaillé aussi avec Patrick Fiori, Rémi Lacroix (Christophe Willem, Jenifer ou encore Grégory Lemarchal). Du joli slow « Je vois ta lumière » à la belle atmosphère d’ « Ombres chinoises » en passant par « Danser la vie », tout est le reflet de la sérénité de l’âme, celle de Tina peut-être.

Sur ce CD, on découvre également un duo avec Jean-François Bernardini (I Muvrini) « Dis-moi ». Le premier extrait « Entends-tu le monde ? » est un joli message d’espoir. Il est d’ailleurs régulièrement diffusé sur les ondes.

Article rédigé par Véronique Spinosi

Publié le 29/08/2008 à 09:22 | Lu 7367 fois





Dans la même rubrique
< >