Sport sur ordonnance : une majorité de Français suit la prescription du docteur

Depuis le mois de mars 2017, les médecins peuvent prescrire la pratique du sport à des patients souffrant de maladies chroniques. Selon le baromètre Sport-Santé de la FFEPGV*, réalisé avec IPSOS**, pratiquement les trois-quarts (72%) des Français ont déjà suivi la prescription ou le conseil de leur médecin s’agissant de la pratique d’une activité sportive.





Un gros tiers (35%) des Français indique avoir reçu de la part de leur médecin une recommandation de pratiquer une activité physique. En revanche, ils déplorent le manque de conseils et d’orientations sur l’activité à pratiquer en fonction de leur problème de santé, et effectivement, c’est un problème.
 
De fait, pratiquement les deux-tiers (64%) se sont vus conseiller une activité sportive physique mais sans que leur médecin ne leur précise laquelle. Ce qui semble totalement incohérent : le docteur vous dit de faire du sport mais ne vous dit pas lequel…
 
Soulignons qu’entre 2015 et 2017, la prescription de la pratique sportive par le médecin a progressé de 8 points, passant de 28% à 36%, montrant ainsi une volonté croissante du corps médical de recommander le sport comme une solution pour améliorer sa condition physique.    
 
Autre point saillant de ce sondage : 72% des Français sondés ont suivi les recommandations de leur soignant et parmi eux, un petit tiers (31%) continue à le faire ! Inscrire une activité physique dans des agendas chargés supplante parfois malheureusement les conseils médicaux, ils sont ainsi 33% à avoir suivi ces prescriptions mais pas autant qu’ils le devraient.
 
En principe et sans trop de surprise d’ailleurs, les médecins recommandent le sport pour un mieux-être général et s’orientent naturellement vers des activités douces et dont ils sont surs qu’elles n’auront pas d’impact aggravant sur l’état de santé de leurs patients. Dans cet esprit, le podium des activités sportives recommandées se partage entre la marche (65%), la natation (45%) et le vélo (34%). Des sports faciles à pratiquer, peu onéreux et sans grand risque. Etonnamment la gymnastique douce (pilates, yoga) qui a pourtant le vent en poupe n’arrive qu’en quatrième position (15%).
 
* Fédération Française d’Education Physique et de Gymnastique Volontaire
**Enquête menée par Ipsos sur Internet du 12 au 16 décembre 2016 auprès d’un échantillon de 1 802 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française, âgée de 15 ans et plus.

Article publié le 14/12/2017 à 06:31 | Lu 2217 fois