Valérie Lemercier dit que vous êtes un des hommes les plus sympathiques qu’elle ait jamais rencontrés.
Ça me touche parce que ce n’est pas fabriqué. Comme je ne me regarde pas vivre, j’ai envie de vous dire que c’est forcément ce que je suis ! (rires) Je sais que j’ai toujours eu un ton un peu féroce sur scène, avec une image de méchanceté –fausse bien sûr– alors dans la vie, quand on me rencontre, j’aime bien qu’on puisse se dire « oh quelle bonne surprise ! ».
C’est quand même plus agréable dans ce sens que de dire de moi « qu’est-ce qu’il est sympa à l’image, mais dans la vie il est infect ! ». Pour moi la gentillesse, c’est une immense qualité. Mon parcours pour m’améliorer dans la vie passe par cette qualité, alors si on me la prête, ça me va.
Avec le rôle de Miguel, tout en restant dans le registre de la comédie, vous opérez un glissement subtil de registre.
C’est Valérie qui m’a emmenée là. Elle m’a toujours dit « Miguel ne va pas mal ». C’est un personnage qui traverse une période difficile, mais sa façon de prendre les choses est calme, apaisée. Valérie m’a encouragé, orienté, dirigé, pour que Miguel soit surprenant, mais sans effet. C’est la première fois que j’ai un rôle qui est presque celui d’un clown blanc, et c’est extrêmement plaisant.
Pour arriver à ça, j’avais besoin de ressentir une grande confiance, et je me suis totalement laissé porter dans les bras de Valérie, qui m’a guidé dans des eaux que je découvrais. Quand je vois le film, j’ai juste envie de lui dire « merci ». Je suis très heureux de l’avoir tourné. C’est une comédie romantique portée par des quinquas, et ça m’embarque parce que c’est d’une grande élégance, c’est un film très féminin, et surtout très drôle. C’est un film qui lui ressemble tellement.
Vous avez conscience que le couple que vous formez à l’écran avec elle est très inattendu ?
C’est justement parce que c’était inattendu et étonnant que je tenais à ce film. Ça me tirait vers le haut. Je n’ai tourné que sous la direction de deux femmes dans ma vie, Coline Serreau et Valérie, et elles ont toutes deux eu ce regard sur moi, ce regard de bienveillance et d’amour, cette envie de me rendre séduisant. Quand, dans le scénario, il est écrit que Miguel et Marie-Francine tombent amoureux, il n’y a plus de questions à se poser, on y va !
C’est la vie, c’est comme ça ! Il était temps que les gens sachent que je suis charmant ! Et exclusivement les très belles femmes, c’est ma vie aussi ! (rires) Miguel est beaucoup plus relax que je ne lui suis moi-même dans la réalité. Ce qu’il traverse, ce n’est pas simple, mais c’est juste un homme, dans le sens le plus simple du terme. Miguel est à un instant de sa vie, il le traverse, mais il va bien. Et s’il va bien, alors il devient rassurant, et c’est très important dans un couple d’être face à quelqu’un qui vous rassure. Valérie me rassurait, comme Miguel rassure Marie-Francine.
Il y a cette scène entre Miguel et Marie-Francine, dans un lit, avec une intimité qu’on a peu vue dans vos autres films.
Oui, je suis plutôt pudique. Et Valérie aussi d’ailleurs, ni elle ni moi ne sommes des acteurs du genre « allez hop youp la boum ! ». Nous avions parlé de cette scène, et ce qui était génial, c’est que je n’ai jamais rien redouté à l’avance, je savais que Valérie m’aiderait, qu’elle ne me piègerait pas. Je n’avais qu’à me plonger dans ses yeux et ses oreilles.
La comédie romantique, vous aimez ça ?
En tout cas, celle-ci, je ne le n’avais pas vu venir ! C’est un peu comme un anniversaire-surprise !
Ça me touche parce que ce n’est pas fabriqué. Comme je ne me regarde pas vivre, j’ai envie de vous dire que c’est forcément ce que je suis ! (rires) Je sais que j’ai toujours eu un ton un peu féroce sur scène, avec une image de méchanceté –fausse bien sûr– alors dans la vie, quand on me rencontre, j’aime bien qu’on puisse se dire « oh quelle bonne surprise ! ».
C’est quand même plus agréable dans ce sens que de dire de moi « qu’est-ce qu’il est sympa à l’image, mais dans la vie il est infect ! ». Pour moi la gentillesse, c’est une immense qualité. Mon parcours pour m’améliorer dans la vie passe par cette qualité, alors si on me la prête, ça me va.
Avec le rôle de Miguel, tout en restant dans le registre de la comédie, vous opérez un glissement subtil de registre.
C’est Valérie qui m’a emmenée là. Elle m’a toujours dit « Miguel ne va pas mal ». C’est un personnage qui traverse une période difficile, mais sa façon de prendre les choses est calme, apaisée. Valérie m’a encouragé, orienté, dirigé, pour que Miguel soit surprenant, mais sans effet. C’est la première fois que j’ai un rôle qui est presque celui d’un clown blanc, et c’est extrêmement plaisant.
Pour arriver à ça, j’avais besoin de ressentir une grande confiance, et je me suis totalement laissé porter dans les bras de Valérie, qui m’a guidé dans des eaux que je découvrais. Quand je vois le film, j’ai juste envie de lui dire « merci ». Je suis très heureux de l’avoir tourné. C’est une comédie romantique portée par des quinquas, et ça m’embarque parce que c’est d’une grande élégance, c’est un film très féminin, et surtout très drôle. C’est un film qui lui ressemble tellement.
Vous avez conscience que le couple que vous formez à l’écran avec elle est très inattendu ?
C’est justement parce que c’était inattendu et étonnant que je tenais à ce film. Ça me tirait vers le haut. Je n’ai tourné que sous la direction de deux femmes dans ma vie, Coline Serreau et Valérie, et elles ont toutes deux eu ce regard sur moi, ce regard de bienveillance et d’amour, cette envie de me rendre séduisant. Quand, dans le scénario, il est écrit que Miguel et Marie-Francine tombent amoureux, il n’y a plus de questions à se poser, on y va !
C’est la vie, c’est comme ça ! Il était temps que les gens sachent que je suis charmant ! Et exclusivement les très belles femmes, c’est ma vie aussi ! (rires) Miguel est beaucoup plus relax que je ne lui suis moi-même dans la réalité. Ce qu’il traverse, ce n’est pas simple, mais c’est juste un homme, dans le sens le plus simple du terme. Miguel est à un instant de sa vie, il le traverse, mais il va bien. Et s’il va bien, alors il devient rassurant, et c’est très important dans un couple d’être face à quelqu’un qui vous rassure. Valérie me rassurait, comme Miguel rassure Marie-Francine.
Il y a cette scène entre Miguel et Marie-Francine, dans un lit, avec une intimité qu’on a peu vue dans vos autres films.
Oui, je suis plutôt pudique. Et Valérie aussi d’ailleurs, ni elle ni moi ne sommes des acteurs du genre « allez hop youp la boum ! ». Nous avions parlé de cette scène, et ce qui était génial, c’est que je n’ai jamais rien redouté à l’avance, je savais que Valérie m’aiderait, qu’elle ne me piègerait pas. Je n’avais qu’à me plonger dans ses yeux et ses oreilles.
La comédie romantique, vous aimez ça ?
En tout cas, celle-ci, je ne le n’avais pas vu venir ! C’est un peu comme un anniversaire-surprise !