L’ouvrage est bâti sur une reprise de trois contes d’Andersen, « Le Porcher », « La Princesse au petit pois » et « les Habits neufs de l’empereur », où l’auteur choisit de conserver l’aspect narratif du conte sans y rajouter de note surnaturelle, et c’est bien ce qui fait la férocité du propos.
La première partie nous narre les malheurs de Henry le porcher éperdument amoureux de la princesse et qui, bien qu’aimé en retour, doit imaginer un stratagème pour la ravir car la belle est promise par son père à un autre roi, dont on entend le plus grand mal.
Princesse qui, de plus, ne serait peut-être pas de sang royal, d’où l’épisode bien connu du petit pois.
Malgré une mise en scène efficace, le rythme de ce premier acte est un peu lent et pâtit d’une intrigue trop convenue.
Lors de la deuxième partie les choses deviennent plus sérieuses, théâtralement parlant en tout cas, car tout s’accélère avec le conte du Roi nu proprement dit.
Ce deuxième acte, où l’on voit l’entrée sur scène du roi qui sera bientôt nu (ou presque), personnage magistralement interprété par Manuel Le Lièvre, nous fournit un véritable maelström théâtral.
Ce roi qu’on dit chauve, gros et sans dents dans la première partie fournit ici, malgré ou grâce à la petite taille du comédien, une présence sur scène phénoménale et magnétique.
Tout se passe en un tourbillon, depuis l’entrée des faux tisserands jusqu’à la scène finale où la vérité -nous sommes dans un conte bien sûr– sort de la bouche d’un enfant.
Julie Delille a confié la mise en scène à Sylvain Maurice, qui choisit, dans le style de Bussang, de faire la part belle à la farce, rythmée par deux petites formations musicales nichées dans les loges d’avant-scène.
Comme d’habitude ici il s’agit d’un spectacle de troupe, où professionnels et amateurs se côtoient sur le plateau sans qu’il soit toujours évident de savoir d’où vient tel ou tel comédien.
Un staff technique qu’il faut saluer assure la bonne cohérence de cette production à la fois visuelle et auditive, avec une excellente maitrise des sons et des éclairages.
Comme à chaque représentation dans ce théâtre, on quitte les lieux avec regret, gardant en mémoire l’image tant attendue de ce fond de forêt, se promettant de s’y retrouver pour la saison prochaine.
Alex Kiev
La première partie nous narre les malheurs de Henry le porcher éperdument amoureux de la princesse et qui, bien qu’aimé en retour, doit imaginer un stratagème pour la ravir car la belle est promise par son père à un autre roi, dont on entend le plus grand mal.
Princesse qui, de plus, ne serait peut-être pas de sang royal, d’où l’épisode bien connu du petit pois.
Malgré une mise en scène efficace, le rythme de ce premier acte est un peu lent et pâtit d’une intrigue trop convenue.
Lors de la deuxième partie les choses deviennent plus sérieuses, théâtralement parlant en tout cas, car tout s’accélère avec le conte du Roi nu proprement dit.
Ce deuxième acte, où l’on voit l’entrée sur scène du roi qui sera bientôt nu (ou presque), personnage magistralement interprété par Manuel Le Lièvre, nous fournit un véritable maelström théâtral.
Ce roi qu’on dit chauve, gros et sans dents dans la première partie fournit ici, malgré ou grâce à la petite taille du comédien, une présence sur scène phénoménale et magnétique.
Tout se passe en un tourbillon, depuis l’entrée des faux tisserands jusqu’à la scène finale où la vérité -nous sommes dans un conte bien sûr– sort de la bouche d’un enfant.
Julie Delille a confié la mise en scène à Sylvain Maurice, qui choisit, dans le style de Bussang, de faire la part belle à la farce, rythmée par deux petites formations musicales nichées dans les loges d’avant-scène.
Comme d’habitude ici il s’agit d’un spectacle de troupe, où professionnels et amateurs se côtoient sur le plateau sans qu’il soit toujours évident de savoir d’où vient tel ou tel comédien.
Un staff technique qu’il faut saluer assure la bonne cohérence de cette production à la fois visuelle et auditive, avec une excellente maitrise des sons et des éclairages.
Comme à chaque représentation dans ce théâtre, on quitte les lieux avec regret, gardant en mémoire l’image tant attendue de ce fond de forêt, se promettant de s’y retrouver pour la saison prochaine.
Alex Kiev
Le roi nu, d’Evgueni Schwartz
Théâtre du Peuple de Bussang
88540 Bussang
Du 19 juillet au 30 aout, jeudi, vendredi, samedi et dimanche 15h.
Théâtre du Peuple de Bussang
88540 Bussang
Du 19 juillet au 30 aout, jeudi, vendredi, samedi et dimanche 15h.