De glace, Ménage au noir, Alibis pour Alibi, Le coup des étrennes, Fort 3 clair 4, Jeu de crash-crash, etc. Ces titres de romans policiers ne vous disent peut-être rien mais ils ont été imaginé par Jacques Juillet, un écrivain octogénaire qui vit dans un établissement pour personnes âgées du Val-de-Marne depuis cinq ans suite à plusieurs AVC.
Il a profité d’un état général redevenu, « très acceptable » confie-t-il, pour emménager dans une résidence pour personnes âgées dans lequel il a « trouvé une liberté et un confort suffisants pour se sentir bien ».
« J’ai eu une vie professionnelle extrêmement active, avec des responsabilités internationales importantes, et la seule crainte que j’ai eue, c’est le vide auquel je ferai face en la quittant souligne Jacques Juillet qui vient donc de sortir son 12ème roman. Je me suis donc astreint à ne pas le laisser s’installer, et je me suis mis à écrire, car c’était une découverte ».
« J’ai été assez lucide pour comprendre que je n’avais rien d’un écrivain, mais que je fourmillais d’idées, et que j’étais un bon conteur. C’est ce qui m’a orienté vers le polar : c’est plus facile d’écrire quand on a une histoire dense et bien charpentée, cohérente ».
« Au fil du temps, j’ai rencontré deux éditeurs : « Encre Bleue- Large vision » et « Maïa », et ce fut le début d’une passion. Ce n’est peut-être pas le bon terme, il s’agirait plutôt d’une obsession. Je vis très solitaire, écrivant 2 à 5 heures par jour, souvent la nuit, traversant les confinements en y étant indifférent, anxieux uniquement pour mes proches ».
« Je me suis donné une règle : ne pas perdre mon temps à m’angoisser pour des choses qui ne me touchent pas directement, contre lesquelles je ne peux rien, et pour des gens qui ne sauront même pas que je compatis à leur misère. Ce n’est certes pas une éthique de vie, c’est ma façon de vivre bien ce qu’il me reste à vivre, peu m’importe que ce soit 20 minutes ou 20 ans ».
Il a profité d’un état général redevenu, « très acceptable » confie-t-il, pour emménager dans une résidence pour personnes âgées dans lequel il a « trouvé une liberté et un confort suffisants pour se sentir bien ».
« J’ai eu une vie professionnelle extrêmement active, avec des responsabilités internationales importantes, et la seule crainte que j’ai eue, c’est le vide auquel je ferai face en la quittant souligne Jacques Juillet qui vient donc de sortir son 12ème roman. Je me suis donc astreint à ne pas le laisser s’installer, et je me suis mis à écrire, car c’était une découverte ».
« J’ai été assez lucide pour comprendre que je n’avais rien d’un écrivain, mais que je fourmillais d’idées, et que j’étais un bon conteur. C’est ce qui m’a orienté vers le polar : c’est plus facile d’écrire quand on a une histoire dense et bien charpentée, cohérente ».
« Au fil du temps, j’ai rencontré deux éditeurs : « Encre Bleue- Large vision » et « Maïa », et ce fut le début d’une passion. Ce n’est peut-être pas le bon terme, il s’agirait plutôt d’une obsession. Je vis très solitaire, écrivant 2 à 5 heures par jour, souvent la nuit, traversant les confinements en y étant indifférent, anxieux uniquement pour mes proches ».
« Je me suis donné une règle : ne pas perdre mon temps à m’angoisser pour des choses qui ne me touchent pas directement, contre lesquelles je ne peux rien, et pour des gens qui ne sauront même pas que je compatis à leur misère. Ce n’est certes pas une éthique de vie, c’est ma façon de vivre bien ce qu’il me reste à vivre, peu m’importe que ce soit 20 minutes ou 20 ans ».