Forme : les femmes pratiquent moins d’activité que les hommes

Selon le dernier baromètre de la FFEPGV*, et contrairement à ce qu’on pourrait croire, les femmes sont plus sédentaires que les hommes, avec pour conséquence évidente et directe, une moins bonne forme physique que les messieurs…


On s’imagine toujours les femmes plus actives que les hommes. Plus enclines à pratiquer une activité physique… Sport, gymnastique, randonnée, etc.
 
Et bien contre toute attente, il semblerait que les dames soient moins actives que les messieurs. En effet, à l’occasion de la journée internationale de la femme (le 8 mars prochain), le baromètre Sport Santé de la FFEPGV 2014** révèle qu’en France, les femmes sont plus sédentaires et en moins bonne forme physique que les hommes !
 
En 2014, les femmes s’attribuent une note plus faible concernant leur état de forme (à la fois physique et mental). Ainsi, plus de quatre Français sur dix ne pratiquent aucune activité physique et sportive de manière hebdomadaire. Ce phénomène qui touche davantage les femmes que les hommes, peut s’expliquer par le fait que celles-ci sont souvent des « cumulardes »… tentant de concilier vie professionnelle et vie familiale. Autre fait préoccupant : elles seraient également davantage sur la voie de la sédentarité qu’eux (avec tous les problèmes de santé que cela peut entrainer sur le long terme).
 
Comme le souligne Françoise Sauvageot, présidente de la FFEPGV : « notre Fédération accueille beaucoup de femmes (environ 508 000 personnes pour 548 000 licenciés). Cependant, nous sommes conscients que trop de Françaises manquent encore de temps aujourd’hui pour pratiquer une activité physique et sportive ».
 
« En 2013, seules 49%*** des femmes déclaraient disposer de suffisamment de temps pour pratiquer un sport. A la fois investies dans leurs vies professionnelle, personnelle et familiale, elles peinent à trouver des moments pour elles, des moments pour faire du sport » poursuit-elle.
 
Et de conclure : « à la FFEPGV, notre vocation est de permettre l’accès au sport au plus grand nombre, y compris à ces femmes. Notre fort maillage territorial (6700 clubs à travers l’hexagone) et nos prix (de 80 à 120 euros par an en moyenne selon les clubs) permettent d’apporter une première réponse au frein lié à l’accessibilité et à la proximité du lieu de pratique ».
 
*Fédération Française d’Education Physique et de Gymnastique Volontaire
**Enquête menée par Ipsos sur Internet du 11 au 18 décembre 2013 auprès d’un échantillon de 1.002 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population Française, âgée de 15 ans et plus.
*** Source : Baromètre Sport Santé FFEPGV 2013


Publié le 05/03/2014 à 07:58 | Lu 994 fois