Pour Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, les résultats de cette étude montrent que pour les Français la prise en charge de la dépendance relève d’abord d’une approche collective et solidaire. Ils sont d’ailleurs plutôt favorables à une contribution dépendance prélevée sur toutes les successions qui constituerait un financement solidaire de la dépendance.
Les Français se sentent concernés par la dépendance
Plus des trois quarts des Français (78%) se sentent concernés par la dépendance des personnes âgées à titre personnel. Nos compatriotes se sentent encore plus concernés par le sujet pour un proche ou une personne de leur entourage. Ainsi, plus de huit Français sur dix (82%) se déclarent concernés par la dépendance liée à l’âge pour un proche ou une personne de leur entourage.
La dépendance est perçue comme un sujet de santé comme les autres
La dépendance est très majoritairement perçue comme un sujet de santé comme les autres, dont la prise en charge doit s’appuyer sur le système de protection sociale français. Ainsi, huit Français sur dix (80%) sont d’accord avec cette opinion.
Les mutuelles : un acteur légitime et de confiance
Si les Français considèrent dans leur très grande majorité que la dépendance des personnes âgées est un sujet comme les autres et que sa prise en charge doit donc s’appuyer sur le système de protection sociale existant, pour autant ils ne font pas confiance à l’Etat sur ce sujet. En effet, interrogés sur les acteurs susceptibles de répondre aux problèmes posés par les situations de dépendance des personnes âgées, moins d’un sondé sur deux (46%) déclare faire confiance à l’Etat.
Les Français se sentent concernés par la dépendance
Plus des trois quarts des Français (78%) se sentent concernés par la dépendance des personnes âgées à titre personnel. Nos compatriotes se sentent encore plus concernés par le sujet pour un proche ou une personne de leur entourage. Ainsi, plus de huit Français sur dix (82%) se déclarent concernés par la dépendance liée à l’âge pour un proche ou une personne de leur entourage.
La dépendance est perçue comme un sujet de santé comme les autres
La dépendance est très majoritairement perçue comme un sujet de santé comme les autres, dont la prise en charge doit s’appuyer sur le système de protection sociale français. Ainsi, huit Français sur dix (80%) sont d’accord avec cette opinion.
Les mutuelles : un acteur légitime et de confiance
Si les Français considèrent dans leur très grande majorité que la dépendance des personnes âgées est un sujet comme les autres et que sa prise en charge doit donc s’appuyer sur le système de protection sociale existant, pour autant ils ne font pas confiance à l’Etat sur ce sujet. En effet, interrogés sur les acteurs susceptibles de répondre aux problèmes posés par les situations de dépendance des personnes âgées, moins d’un sondé sur deux (46%) déclare faire confiance à l’Etat.

Toujours selon cette enquête, les Français sont encore moins nombreux à faire confiance aux assurances privées sur ce sujet (42%). Quant aux mutuelles, elles apparaissent comme un acteur légitime et de confiance sur le sujet de la dépendance : près des trois-quarts des personnes interrogées (74%) déclarent en effet leur faire confiance pour répondre aux problèmes posés par la dépendance.
Des propositions globalement jugées utiles et réalisables
Interrogés sur plusieurs propositions susceptibles de traiter la question de la dépendance, les Français les jugent utiles et réalisables :
- 84% pour donner la priorité aux solutions qui permettent le maintien à domicile des personnes âgées,
- 81% pour renforcer la formation des médecins en matière de dépendance des personnes âgées,
- 81% pour améliorer la coordination entre tous les acteurs qui s'occupent de la dépendance,
- 74% pour développer des actions de prévention pour retarder la dépendance.
- 70% pour apporter de l'aide financière et/ou matérielle aux personnes qui soutiennent quotidiennement leur proche dépendant,
Une contribution sur toutes les successions pour financer la dépendance
Pour financer la dépendance, la moitié des Français (51%) sont favorables à la création d’une contribution « dépendance » qui seraient prélevée sur toutes les successions.
*Cette étude a été réalisée en mai 2011 pour la Mutualité Française par l’institut LH2. Elle s’est effectuée par téléphone auprès d’un échantillon national de 969 personnes représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus.
Des propositions globalement jugées utiles et réalisables
Interrogés sur plusieurs propositions susceptibles de traiter la question de la dépendance, les Français les jugent utiles et réalisables :
- 84% pour donner la priorité aux solutions qui permettent le maintien à domicile des personnes âgées,
- 81% pour renforcer la formation des médecins en matière de dépendance des personnes âgées,
- 81% pour améliorer la coordination entre tous les acteurs qui s'occupent de la dépendance,
- 74% pour développer des actions de prévention pour retarder la dépendance.
- 70% pour apporter de l'aide financière et/ou matérielle aux personnes qui soutiennent quotidiennement leur proche dépendant,
Une contribution sur toutes les successions pour financer la dépendance
Pour financer la dépendance, la moitié des Français (51%) sont favorables à la création d’une contribution « dépendance » qui seraient prélevée sur toutes les successions.
*Cette étude a été réalisée en mai 2011 pour la Mutualité Française par l’institut LH2. Elle s’est effectuée par téléphone auprès d’un échantillon national de 969 personnes représentatif de l’ensemble de la population française âgée de 18 ans et plus.