On connait depuis longtemps l’hétérogénéité des cancers et on sait que, d’un patient à l’autre, un même cancer est différent.
On sait aussi depuis longtemps qu’une tumeur est intrinsèquement hétérogène, avec des zones très différentes. Cependant, ça n’est qu’assez récemment qu’on a compris qu’une tumeur comportait des populations de cellules tumorales différentes, qui n’étaient pas équivalentes sur le plan de l’agressivité.
On distingue ainsi les cellules « souches » tumorales des autres cellules. L’existence de ces cellules souches tumorales a été longtemps controversée, mais elle a récemment été démontrée, au moins dans des modèles animaux.
Ces cellules souches tumorales représentent une faible proportion de la tumeur et elles ont un métabolisme particulier. Lorsqu’on les isole des autres cellules, elles sont capables de reformer toute la population de cellules tumorales. Mais le point le plus important est que ce sont elles qui ont la capacité de former une tumeur, avec une très grande efficacité, et de former des métastases.
Ce sont donc elles qu’il faut viser avec les thérapies. Les chimiothérapies classiques ciblent les cellules qui se divisent, or ces cellules souches cancéreuses se divisent moins que le reste de la population. Elles sont donc résistantes aux traitements par chimiothérapies.
Il reste donc à mettre au point des thérapies ciblées qui les visent particulièrement, bloquant ainsi toute activité métastatique. De ce point de vue, les cellules souches cancéreuses représentent le challenge des prochaines années…
On sait aussi depuis longtemps qu’une tumeur est intrinsèquement hétérogène, avec des zones très différentes. Cependant, ça n’est qu’assez récemment qu’on a compris qu’une tumeur comportait des populations de cellules tumorales différentes, qui n’étaient pas équivalentes sur le plan de l’agressivité.
On distingue ainsi les cellules « souches » tumorales des autres cellules. L’existence de ces cellules souches tumorales a été longtemps controversée, mais elle a récemment été démontrée, au moins dans des modèles animaux.
Ces cellules souches tumorales représentent une faible proportion de la tumeur et elles ont un métabolisme particulier. Lorsqu’on les isole des autres cellules, elles sont capables de reformer toute la population de cellules tumorales. Mais le point le plus important est que ce sont elles qui ont la capacité de former une tumeur, avec une très grande efficacité, et de former des métastases.
Ce sont donc elles qu’il faut viser avec les thérapies. Les chimiothérapies classiques ciblent les cellules qui se divisent, or ces cellules souches cancéreuses se divisent moins que le reste de la population. Elles sont donc résistantes aux traitements par chimiothérapies.
Il reste donc à mettre au point des thérapies ciblées qui les visent particulièrement, bloquant ainsi toute activité métastatique. De ce point de vue, les cellules souches cancéreuses représentent le challenge des prochaines années…