Singapour : une septuagénaire livre des repas à pied pour Ubereats

Madame Teo Yoke Lan est un personnage ! En effet, à l’âge de 70 ans, elle travaille pour Ubereats et livre à pied, des plats et des boissons dans les différents quartiers d’affaires de Singapour, indique un récent article du journal local The Straits Times. Portrait.





Voici donc une septuagénaire active. De fait, Madame Teo Yoke Lan travaille pour la société Ubereats, une filiale du géant américain Uber qui propose des livraisons de repas et de boissons à domicile… à pied. Comme aux Etats-Unis, il est très courant de se faire livrer son déjeuner au bureau ou son diner à la maison à Singapour. Surtout depuis que plusieurs applications offrent ce type de service.
 
Cette vieille dame a donc choisi cette solution pour, d’une part gagner de l’argent et d’autre part, faire de l’exercice. Car c’est à pied qu’elle parcourt Tanjong Pagar et Raffles Place, deux quartiers d’affaires de cette ville-état d’Asie du sud-est, pour effectuer ses livraisons. Elle va même parfois plus vite que les jeunes qui utilisent leur bicyclette ! Car elle connait tous les raccourcis.  
 
Comme elle le confie au quotidien singapourien : « je ne trouve pas ça fatiguant du tout ! Les heures sont flexibles et je gagne de l’argent en faisant de l’exercice. ». Ce job lui rapporte environ, de 600 à 1.000 euros par mois, ce qui n’est pas négligeable ! Depuis que ce service a été lancé en janvier dernier, elle a d’ores et déjà effectué plus de 300 livraisons travaillant de six à onze heures par jour, pratiquement tous les jours… Elle est payée dix euros de l’heure et 1,3 euro par livraison.
 
Et la septuagénaire d’ajouter : « j’avais postulé pour être caissière ou pour faire la plonge mais on ne m’a jamais répondu. C’est vraiment génial qu’Ubereats ne fasse pas de discrimination par l’âge (…) l’âge ne détermine pas ce que vous pouvez faire ou pas. Tout reste possible tant que vous en avez envie. Et en plus, je me sens plus jeune et plus alerte car je suis toujours en mouvement ».
 
Comme quoi, certains jobs d’étudiants, séduisent également les anciens. Une véritable tendance de fond qui se confirme un peu partout dans le monde.

Article publié le 17/05/2017 à 03:36 | Lu 4392 fois