« La confiance dans le système de retraite par répartition s’effrite à vitesse grand « V ». Alors que les politiques se demandent “si” la retraite par capitalisation est une option ; les Français semblent plutôt demander “quand” ce système sera-t-il institutionnalisé » souligne en préambule Tom Demaison, directeur de la communication de Yomoni.
Par rapport à 2024, le sentiment de ne pas être prêt pour sa retraite continue de grandir : plus de la moitié (54%) des répondants se dit « pas du tout préparés » (+3 pts) et seuls un gros quart (27%) se sent totalement prêts (–3 pts).
D’autre part, le doute sur la capacité à financer 20 à 30 ans de retraite s’étend : 59% estiment ne pas disposer de ressources suffisantes (+1 pt).
Autre point saillant de cette étude : la majorité des Français reporte le moment de s’intéresser à la retraite : 43% estiment qu’il faut commencer « vers 40 ans » (+5 pts), tandis que seuls 11% jugent qu’il faut s’y pencher dès l’entrée dans la vie active.
Ce retard contraste avec la lucidité grandissante sur la nécessité d’anticiper : près des trois-quarts (74%) des retraités déclarent avoir mis en place une stratégie d’épargne depuis plusieurs années, 7% s’y sont pris récemment et 19% reconnaissent ne pas l’avoir encore fait ou ne pas savoir comment s’y prendre.
« Ces données traduisent une prise de conscience installée, mais aussi une fracture dans les comportements d’épargne : si une majorité agit, une part non négligeable reste démunie face à la complexité des choix financiers » expliquent les experts de Yomoni.
« L’enjeu aujourd’hui n’est plus d’expliquer pourquoi il faut épargner, mais de montrer comment le faire simplement, en fonction de son âge et de ses objectifs », ajoute Tom Demaison.
D’autre part, les nouvelles questions du sondage 2025 révèlent un lien assez faible entre retraite et solidarité intergénérationnelle : ainsi, 79% des retraités estiment que leurs enfants comptent sur un futur héritage pour se constituer un patrimoine.
Mais 63% ne seraient pas prêts à diminuer leur qualité de vie à la retraite pour transmettre un patrimoine (+1 pt).
Ces données confirment que la retraite se vit désormais comme une période plus personnelle et moins accès sur le soutien familial. Néanmoins, les retraités qui sont disposés à laisser un patrimoine à leurs enfants ont augmenté en seulement une année et sont passés de 26 % à 29 % (+ 3ts).
Autre nouveauté : les retraités expriment des attentes élevées en matière de niveau de vie. Ainsi, 71% estiment qu’une retraite « supérieure grâce à des revenus passifs » est l’idéal, tandis qu’un petit quart (24%) souhaite simplement maintenir leur niveau actuel et seuls 3% envisagent réduire leur niveau de vie.
Cette vision traduit une aspiration à une retraite active, autonome et financièrement maîtrisée.
*Méthodologie : deux enquêtes réalisées auprès d’un échantillon représentatif de 1 101 personnes en situation de retraite en septembre 2024 et 1 203 personnes en octobre 2025. Sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 600 personnes en France sondées électroniquement par email et sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn).
Par rapport à 2024, le sentiment de ne pas être prêt pour sa retraite continue de grandir : plus de la moitié (54%) des répondants se dit « pas du tout préparés » (+3 pts) et seuls un gros quart (27%) se sent totalement prêts (–3 pts).
D’autre part, le doute sur la capacité à financer 20 à 30 ans de retraite s’étend : 59% estiment ne pas disposer de ressources suffisantes (+1 pt).
Autre point saillant de cette étude : la majorité des Français reporte le moment de s’intéresser à la retraite : 43% estiment qu’il faut commencer « vers 40 ans » (+5 pts), tandis que seuls 11% jugent qu’il faut s’y pencher dès l’entrée dans la vie active.
Ce retard contraste avec la lucidité grandissante sur la nécessité d’anticiper : près des trois-quarts (74%) des retraités déclarent avoir mis en place une stratégie d’épargne depuis plusieurs années, 7% s’y sont pris récemment et 19% reconnaissent ne pas l’avoir encore fait ou ne pas savoir comment s’y prendre.
« Ces données traduisent une prise de conscience installée, mais aussi une fracture dans les comportements d’épargne : si une majorité agit, une part non négligeable reste démunie face à la complexité des choix financiers » expliquent les experts de Yomoni.
« L’enjeu aujourd’hui n’est plus d’expliquer pourquoi il faut épargner, mais de montrer comment le faire simplement, en fonction de son âge et de ses objectifs », ajoute Tom Demaison.
D’autre part, les nouvelles questions du sondage 2025 révèlent un lien assez faible entre retraite et solidarité intergénérationnelle : ainsi, 79% des retraités estiment que leurs enfants comptent sur un futur héritage pour se constituer un patrimoine.
Mais 63% ne seraient pas prêts à diminuer leur qualité de vie à la retraite pour transmettre un patrimoine (+1 pt).
Ces données confirment que la retraite se vit désormais comme une période plus personnelle et moins accès sur le soutien familial. Néanmoins, les retraités qui sont disposés à laisser un patrimoine à leurs enfants ont augmenté en seulement une année et sont passés de 26 % à 29 % (+ 3ts).
Autre nouveauté : les retraités expriment des attentes élevées en matière de niveau de vie. Ainsi, 71% estiment qu’une retraite « supérieure grâce à des revenus passifs » est l’idéal, tandis qu’un petit quart (24%) souhaite simplement maintenir leur niveau actuel et seuls 3% envisagent réduire leur niveau de vie.
Cette vision traduit une aspiration à une retraite active, autonome et financièrement maîtrisée.
*Méthodologie : deux enquêtes réalisées auprès d’un échantillon représentatif de 1 101 personnes en situation de retraite en septembre 2024 et 1 203 personnes en octobre 2025. Sondage effectué en ligne à partir du panel de répondants BuzzPress (27 600 personnes en France sondées électroniquement par email et sur les réseaux sociaux Facebook et LinkedIn).