Alors que la France manque de compétences dans des secteurs clés et fait face à un vieillissement accéléré de sa population, ces mesures fragilisent un dispositif qui fonctionne et qui bénéficie à tous : retraités, entreprises, et finances publiques.
Trois mesures lourdes de conséquences
Le PLFSS 2026 prévoit trois mesures principales sur le cumul emploi-retraite à compter du 1er janvier 2027 :
Ces mesures affecteront principalement les jeunes retraités actifs, ceux dont l’expertise est pourtant la plus précieuse pour notre économie.
- Avant 64 ans (âge légal de départ à la retraite) : tout revenu d’activité annule intégralement la pension de retraite perçue. L’écrêtement sera de 100 % dès le premier euro. Cela vise à rendre la retraite progressive plus attractive, au prix d’une pénalisation complète de ceux qui choisissent de reprendre une activité.
- Entre 64 et 67 ans (avant l’annulation de la décote) : un cumul emploi-retraite partiel s’appliquera. La pension de retraite sera écrêtée à hauteur de 50 % des revenus d’activité excédant un seuil annuel (qui pourrait être fixé par décret à 7 000 €). Concrètement, un retraité percevant un revenu d’activité annuel de 20 000 € pourrait entrainer une réduction de 6 500 € de pension.
- Après 67 ans : maintien du cumul intégral et possibilité d’acquérir de nouveaux droits, inchangés.
Ces mesures affecteront principalement les jeunes retraités actifs, ceux dont l’expertise est pourtant la plus précieuse pour notre économie.
Une réforme contre-productive à tous les niveaux
- Pour les entreprises : ces nouvelles règles rendront inaccessibles des expertises essentielles, notamment dans l’industrie, le nucléaire, l’aéronautique, la défense, le ferroviaire, la santé, …. Cela freinera la réindustrialisation et la transmission des savoir-faire critiques.
- Pour les retraités : une baisse nette de revenus pour ceux qui souhaitent continuer à travailler, souvent à temps partiel, en soutien à des projets, des PME ou des territoires en tension.
- Pour les finances publiques : la réforme engendrera une baisse d’activité, donc moins de cotisations, moins d’impôts, moins de consommation et ne contribuera pas à la réduction du déficit public.
Appel à la responsabilité collective
Dans ce contexte, cette entreprise appelle les parlementaires à ne pas entériner une réforme qui punit l’engagement et l’expérience. Le travail post-retraite doit être encouragé, non découragé.
C’est une solution concrète et immédiate à la pénurie de compétences, à la transition démographique et aux déficits publics.
*Seule entreprise dédiée à la valorisation de l’expérience des retraités et préretraités depuis 2005.
C’est une solution concrète et immédiate à la pénurie de compétences, à la transition démographique et aux déficits publics.
*Seule entreprise dédiée à la valorisation de l’expérience des retraités et préretraités depuis 2005.