Création du contrat de valorisation de l’expérience
					 Un nouveau dispositif voit le jour : le contrat de valorisation de l’expérience (CVE). Ce contrat à durée indéterminée, conclu à titre expérimental pour cinq ans, s’adresse aux demandeurs d’emploi âgés d’au moins 60 ans (ou 57 ans selon certaines conventions) ne percevant pas encore de retraite à taux plein. Il est destiné à encourager le retour à l’emploi des seniors tout en valorisant leurs compétences. 
   
Pour être éligible, le candidat ne doit pas avoir travaillé dans l’entreprise concernée, ni dans une société du même groupe, durant les six mois précédant l’embauche. Cette mesure pourrait favoriser la réintégration professionnelle de profils expérimentés et lutter contre la désinsertion liée à l’âge.
			 Pour être éligible, le candidat ne doit pas avoir travaillé dans l’entreprise concernée, ni dans une société du même groupe, durant les six mois précédant l’embauche. Cette mesure pourrait favoriser la réintégration professionnelle de profils expérimentés et lutter contre la désinsertion liée à l’âge.
Un nouvel entretien de parcours professionnel
					 L’entretien professionnel est désormais rebaptisé entretien de parcours professionnel. Il doit être réalisé au cours de la première année suivant l’embauche, puis tous les quatre ans. Son contenu s’enrichit : il ne s’agit plus seulement d’évaluer les compétences et les besoins en formation, mais aussi d’analyser l’évolution possible du poste face aux mutations de l’entreprise et du marché. 
   
L’entretien aborde également les souhaits d’évolution du salarié, pouvant déboucher sur une reconversion, un bilan de compétences ou une validation des acquis de l’expérience. Un état récapitulatif du parcours professionnel reste prévu tous les huit ans (au lieu de six ans auparavant).
   
Un nouveau dispositif de reconversion professionnelle, fusionnant les mécanismes existants, entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Ses modalités précises seront fixées par décret.
			 L’entretien aborde également les souhaits d’évolution du salarié, pouvant déboucher sur une reconversion, un bilan de compétences ou une validation des acquis de l’expérience. Un état récapitulatif du parcours professionnel reste prévu tous les huit ans (au lieu de six ans auparavant).
Un nouveau dispositif de reconversion professionnelle, fusionnant les mécanismes existants, entrera en vigueur le 1er janvier 2026. Ses modalités précises seront fixées par décret.
Emploi des seniors : obligation de négociation dans les branches
					 La loi impose désormais aux branches professionnelles et aux entreprises de plus de 300 salariés de négocier régulièrement sur l’emploi des « salariés expérimentés ». Cette négociation, à mener tous les quatre ans au minimum, doit traiter des thèmes suivants : le recrutement, le maintien dans l’emploi, l’aménagement des fins de carrière (temps partiel, retraite progressive) et la transmission des savoirs. 
   
Les entreprises de moins de 300 salariés demeurent libres d’y participer ou non.
			 Les entreprises de moins de 300 salariés demeurent libres d’y participer ou non.
Retraite progressive et fin de carrière : davantage d’encadrement
					 L’employeur devra désormais motiver plus précisément son refus d’une demande de retraite progressive. Outre l’incompatibilité avec les besoins économiques de l’entreprise, il devra justifier son refus par les conséquences sur la continuité d’activité ou les difficultés de recrutement liées à la réduction du temps de travail. 
   
Autre nouveauté : un accord d’entreprise (ou à défaut, de branche) pourra autoriser le versement anticipé de l’indemnité de départ à la retraite afin de maintenir partiellement ou totalement la rémunération d’un salarié ayant réduit son activité. Le reliquat éventuel de l’indemnité sera versé au moment de la retraite effective.
   
Enfin, la mise à la retraite d’office devient possible pour les salariés embauchés alors qu’ils avaient déjà atteint l’âge ouvrant droit à une pension à taux plein, dans une logique d’encouragement à l’embauche des seniors en CDI.
			 Autre nouveauté : un accord d’entreprise (ou à défaut, de branche) pourra autoriser le versement anticipé de l’indemnité de départ à la retraite afin de maintenir partiellement ou totalement la rémunération d’un salarié ayant réduit son activité. Le reliquat éventuel de l’indemnité sera versé au moment de la retraite effective.
Enfin, la mise à la retraite d’office devient possible pour les salariés embauchés alors qu’ils avaient déjà atteint l’âge ouvrant droit à une pension à taux plein, dans une logique d’encouragement à l’embauche des seniors en CDI.
Engagement syndical : suppression de la limite des mandats
					 La loi du 24 octobre 2025 supprime la limite de trois mandats successifs pour les élus du Comité social et économique (CSE). Objectif : préserver la représentation du personnel dans les entreprises où le renouvellement des candidatures devient difficile.
				 
			 Assurance chômage : nouvelles règles et ajustements
					 À partir du 1er mars 2026, les licenciements pour faute grave, faute lourde ou inaptitude non professionnelle seront exclus du calcul du bonus-malus d’assurance chômage. Cette mesure vise à affiner la logique incitative du dispositif, applicable aux entreprises d’au moins 11 salariés opérant dans des secteurs à fort taux de rotation (supérieur à 150 %). 
Par ailleurs, la durée minimale d’affiliation pour ouvrir des droits à l’assurance chômage passe de six à cinq mois pour les demandeurs d’emploi n’ayant jamais perçu d’allocation ou n’en ayant pas bénéficié depuis plus de vingt ans. Cette disposition transpose la convention d’assurance chômage du 15 novembre 2024.
			 Par ailleurs, la durée minimale d’affiliation pour ouvrir des droits à l’assurance chômage passe de six à cinq mois pour les demandeurs d’emploi n’ayant jamais perçu d’allocation ou n’en ayant pas bénéficié depuis plus de vingt ans. Cette disposition transpose la convention d’assurance chômage du 15 novembre 2024.
Une réforme tournée vers la valorisation de l’expérience
					 Ces mesures traduisent une volonté claire : reconnaître la valeur ajoutée des seniors dans l’entreprise, tout en facilitant leur adaptation et leur maintien dans l’emploi. Le renforcement du dialogue social, la clarification des dispositifs de retraite progressive et la création d’un contrat spécifique marquent une étape importante dans la politique de l’emploi des plus de 60 ans en France. 
   
   
   
Sources : Journal officiel du 25 octobre 2025 ; Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion.
			 Sources : Journal officiel du 25 octobre 2025 ; Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion.

					 
					 
					 




					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
					 
