Retraite : avant de bouger à l'étranger, évaluez l'intérêt d'une adhésion à la CFE

Quel que soit son âge, qu’il soit déjà installé en expatriation ou futur expatrié, un assuré devrait se renseigner sur les droits à la retraite déjà acquis auprès des régimes français et mesurer l’impact qu’une carrière à l’étranger pourrait avoir sur ces droits. Le point avec Novelvy Retraite, société experte en droits de retraite.





S’il n’a pas de vision claire de son parcours futur (pays d’accueil, durée du séjour, probabilité de retour en France), le futur expatrié, aura par précaution intérêt à adhérer à la Caisse des Français de l’Étranger (CFE).
 
Le conjoint de l’expatrié qui l’a suivi à l’étranger et n’a pas pu reprendre d’activité professionnelle peut bénéficier, sous conditions, de l’accès à la cotisation volontaire en tant que chargé de famille ou d’ancien assuré.
 
En cotisant à la CFE–vieillesse, un expatrié reste dans le régime de retraite de base français. Il peut adhérer sous le statut de salarié, de chargé de famille ou, en l’absence d’activité, d’ancien assuré.
 
En 2021, l’adhésion pour un salarié ou un ancien assuré représente un coût de 7.296 euros et permet de valider 4 trimestres avec un salaire de référence égal au plafond annuel de la Sécurité sociale (41.136 euros).
 
Le coût annuel de cette adhésion pour l’assuré chargé de famille est de 3.684 euros ce qui lui permet de faire enregistrer 4 trimestres au salaire de 20.787 euros/an.

Article publié le 16/06/2021 à 02:00 | Lu 4082 fois