Une situation économique perçue comme préoccupante et de réelles craintes quant à la sauvegarde de son épargne
Les résultats de cette étude montrent que les effets de la crise économique ne se sont toujours pas estompés et qu'il s'agit encore d'un sujet suscitant l'inquiétude de la part des Français.
Ces derniers s'avèrent quasi-unanimes à l'égard de la situation économique actuelle (91% se disent préoccupés), proportion stable depuis un an (-2 points par rapport à novembre 2012). Cette inquiétude ne semble pas prêt de faiblir, seules 18% des personnes interrogées estimant que le pire de la crise est déjà passé (dont 2% de « tout à fait »).
D'autres indicateurs confirment la persistance, voire l'augmentation d'un état d'esprit morose et inquiet. La crainte d'une faillite bancaire a ainsi légèrement augmenté cette année et concerne désormais près de 6 Français sur 10 (59%, +3 points). Parallèlement, on observe un reflux plus ou moins important s'agissant du niveau de confiance des Français à l'égard de leur propre banque (59%, -5 points en un an) et de l'euro (44%, -4 points). La confiance accordée à des institutions plus génériques, comme les banques publiques (65%) ou les banques privées traditionnelles (61%), bien que demeurant élevée, s'étiole néanmoins depuis novembre 2012 (avec des baisses respectives de 5 points).
De nombreuses annonces visant à augmenter les prélèvements fiscaux sont survenues durant l'année 2013 et semblent avoir durement entamé le niveau de confiance à l'égard de la politique financière française (18%, -9 points en un an). Cette baisse de confiance s'accompagne de forts doutes sur la sauvegarde de son épargne. Situation qu'a connue Chypre en mars 2013 et hypothèse avancée par le FMI en octobre dernier, la mise en place d'un prélèvement sur l'épargne est redoutée par 83% des Français (dont 40% « tout à fait »).
Par ailleurs, les personnes interrogées font montre d'un regard plus critique sur le bien-fondé de placer son argent sur un livret de Caisse d'Epargne ou un livret A : 64% jugent qu'il s'agit d'une « bonne chose » pour placer ses économies, alors que 83% formulaient le même jugement en novembre 2012, soit une baisse de 19 points en un an (sans doute consécutive à la diminution du taux de ce produit d'épargne passé de 1,75% à 1,25%). Ces craintes multiples constituent probablement un élément d'explication au fort désir exprimé par les Français de rechercher des solutions afin de protéger leur épargne (79%).
L'or s'affirme de plus en plus comme un produit de placement intéressant, bénéficiant d'une bonne image et jugé comme un placement peu risqué
L'ensemble des différentes options proposées pour placer son épargne enregistre une baisse plus ou moins prononcée de leur perception par rapport à novembre dernier. L'investissement dans la pierre (71%, -4 points) et le placement de ses économies sur un livret d'épargne (64%, -19 points) demeurent les placements qui recueillent le plus de jugements favorables. L'achat d'or (53%, -3 points), relativement stable, s'avère désormais mieux perçu que le dépôt sur un compte bancaire (51%) ou que l'investissement dans une assurance vie (51%), ces deux derniers présentant de fortes baisses (respectivement -12 et -11 points). Cette baisse concernant l'assurance-vie peut s'expliquer par les annonces à la hausse des prélèvements sociaux.
La hiérarchie des placements privilégiés pour conserver ses économies reste inchangée. Elle est toujours dominée par un trio de tête composé de l'immobilier (54% de citations), de liquidités placées sur un compte (37%) et de l'assurance vie (36%). Alors que tous les autres placements ne dépassent pas les 10% de mentions, l'or reste pour sa part considéré comme un placement attractif (29% de citations au total).
Ces quatre types de placements sont également considérés comme étant les moins risqués, signe supplémentaire de leur attractivité dans un contexte d'incertitude économique. L'or est un placement jugé tout aussi risqué que l'assurance vie (respectivement 37% et 38%), et reste donc considéré comme une valeur refuge, en dépit de la forte baisse de son cours durant de l'année 2013, de l'ordre de 30%. D'ailleurs, 72% des personnes interrogées seraient disposées à consacrer une part de leur épargne à l'investissement dans l'or (à hauteur de 14,7% de leur capital en moyenne).
Jean-François Faure, président d'AuCoffre.com, explique ces chiffres : « Dans le contexte économique tendu que nous vivons actuellement, les Français ont besoin de protéger leur épargne de la crise. Après les événements survenus cette année - la confiscation de l'épargne des particuliers à Chypre, la baisse du taux du livret A, et l'annonce à la hausse des prélèvements sociaux sur l'assurance-vie, même les produits d'épargne jugés les plus sûrs et classiques par les particuliers ont moins la cote. Beaucoup se constitue un filet de sécurité en achetant un peu d'or physique (5 à 20% du portefeuille patrimonial à détenir selon les conseillers en gestion de patrimoine). Les résultats de cette enquête corroborent ce que nous pensions. 44% des sondés reconnaissent d'ailleurs posséder de l'or. »
* Enquête IFOP/AuCOFFRE.com réalisée, du 20 au 22 novembre 2013, sur un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans, par questionnaire en ligne.
Les résultats de cette étude montrent que les effets de la crise économique ne se sont toujours pas estompés et qu'il s'agit encore d'un sujet suscitant l'inquiétude de la part des Français.
Ces derniers s'avèrent quasi-unanimes à l'égard de la situation économique actuelle (91% se disent préoccupés), proportion stable depuis un an (-2 points par rapport à novembre 2012). Cette inquiétude ne semble pas prêt de faiblir, seules 18% des personnes interrogées estimant que le pire de la crise est déjà passé (dont 2% de « tout à fait »).
D'autres indicateurs confirment la persistance, voire l'augmentation d'un état d'esprit morose et inquiet. La crainte d'une faillite bancaire a ainsi légèrement augmenté cette année et concerne désormais près de 6 Français sur 10 (59%, +3 points). Parallèlement, on observe un reflux plus ou moins important s'agissant du niveau de confiance des Français à l'égard de leur propre banque (59%, -5 points en un an) et de l'euro (44%, -4 points). La confiance accordée à des institutions plus génériques, comme les banques publiques (65%) ou les banques privées traditionnelles (61%), bien que demeurant élevée, s'étiole néanmoins depuis novembre 2012 (avec des baisses respectives de 5 points).
De nombreuses annonces visant à augmenter les prélèvements fiscaux sont survenues durant l'année 2013 et semblent avoir durement entamé le niveau de confiance à l'égard de la politique financière française (18%, -9 points en un an). Cette baisse de confiance s'accompagne de forts doutes sur la sauvegarde de son épargne. Situation qu'a connue Chypre en mars 2013 et hypothèse avancée par le FMI en octobre dernier, la mise en place d'un prélèvement sur l'épargne est redoutée par 83% des Français (dont 40% « tout à fait »).
Par ailleurs, les personnes interrogées font montre d'un regard plus critique sur le bien-fondé de placer son argent sur un livret de Caisse d'Epargne ou un livret A : 64% jugent qu'il s'agit d'une « bonne chose » pour placer ses économies, alors que 83% formulaient le même jugement en novembre 2012, soit une baisse de 19 points en un an (sans doute consécutive à la diminution du taux de ce produit d'épargne passé de 1,75% à 1,25%). Ces craintes multiples constituent probablement un élément d'explication au fort désir exprimé par les Français de rechercher des solutions afin de protéger leur épargne (79%).
L'or s'affirme de plus en plus comme un produit de placement intéressant, bénéficiant d'une bonne image et jugé comme un placement peu risqué
L'ensemble des différentes options proposées pour placer son épargne enregistre une baisse plus ou moins prononcée de leur perception par rapport à novembre dernier. L'investissement dans la pierre (71%, -4 points) et le placement de ses économies sur un livret d'épargne (64%, -19 points) demeurent les placements qui recueillent le plus de jugements favorables. L'achat d'or (53%, -3 points), relativement stable, s'avère désormais mieux perçu que le dépôt sur un compte bancaire (51%) ou que l'investissement dans une assurance vie (51%), ces deux derniers présentant de fortes baisses (respectivement -12 et -11 points). Cette baisse concernant l'assurance-vie peut s'expliquer par les annonces à la hausse des prélèvements sociaux.
La hiérarchie des placements privilégiés pour conserver ses économies reste inchangée. Elle est toujours dominée par un trio de tête composé de l'immobilier (54% de citations), de liquidités placées sur un compte (37%) et de l'assurance vie (36%). Alors que tous les autres placements ne dépassent pas les 10% de mentions, l'or reste pour sa part considéré comme un placement attractif (29% de citations au total).
Ces quatre types de placements sont également considérés comme étant les moins risqués, signe supplémentaire de leur attractivité dans un contexte d'incertitude économique. L'or est un placement jugé tout aussi risqué que l'assurance vie (respectivement 37% et 38%), et reste donc considéré comme une valeur refuge, en dépit de la forte baisse de son cours durant de l'année 2013, de l'ordre de 30%. D'ailleurs, 72% des personnes interrogées seraient disposées à consacrer une part de leur épargne à l'investissement dans l'or (à hauteur de 14,7% de leur capital en moyenne).
Jean-François Faure, président d'AuCoffre.com, explique ces chiffres : « Dans le contexte économique tendu que nous vivons actuellement, les Français ont besoin de protéger leur épargne de la crise. Après les événements survenus cette année - la confiscation de l'épargne des particuliers à Chypre, la baisse du taux du livret A, et l'annonce à la hausse des prélèvements sociaux sur l'assurance-vie, même les produits d'épargne jugés les plus sûrs et classiques par les particuliers ont moins la cote. Beaucoup se constitue un filet de sécurité en achetant un peu d'or physique (5 à 20% du portefeuille patrimonial à détenir selon les conseillers en gestion de patrimoine). Les résultats de cette enquête corroborent ce que nous pensions. 44% des sondés reconnaissent d'ailleurs posséder de l'or. »
* Enquête IFOP/AuCOFFRE.com réalisée, du 20 au 22 novembre 2013, sur un échantillon de 1001 personnes représentatif de la population française âgée de plus de 18 ans, par questionnaire en ligne.