Des rumeurs persistantes, des promesses sans fondement
Parmi les fausses nouvelles les plus répandues figurent notamment l’annonce d’une prétendue « prime d’été » attribuée par l’Agirc-Arrco. Or, cette prime n’existe pas, rappelle l’organisme.
Autre exemple : des messages viraux évoquent des retards généralisés dans le versement des pensions. En réalité, les paiements interviennent bien le premier jour ouvré de chaque mois, conformément au calendrier officiel, les éventuels décalages tenant aux délais bancaires.
Enfin, certains sites affirment que le taux de revalorisation des retraites complémentaires est déjà fixé. C’est faux : la décision sera prise en octobre pour une application en novembre 2025.
Autre exemple : des messages viraux évoquent des retards généralisés dans le versement des pensions. En réalité, les paiements interviennent bien le premier jour ouvré de chaque mois, conformément au calendrier officiel, les éventuels décalages tenant aux délais bancaires.
Enfin, certains sites affirment que le taux de revalorisation des retraites complémentaires est déjà fixé. C’est faux : la décision sera prise en octobre pour une application en novembre 2025.
Vers une confiance ébranlée
L’impact ne se limite pas à un simple bruit de fond. Pour beaucoup de retraités, ces rumeurs génèrent de l’angoisse et provoquent parfois des démarches inutiles. Les assurés les moins familiers avec le numérique sont les plus exposés.
L’Agirc-Arrco signale par ailleurs que certaines arnaques exploitent logos et identités usurpées pour se faire passer pour l’organisme officiel, ce qui renforce la crédibilité apparente de ces fausses informations.
L’Agirc-Arrco signale par ailleurs que certaines arnaques exploitent logos et identités usurpées pour se faire passer pour l’organisme officiel, ce qui renforce la crédibilité apparente de ces fausses informations.
Les réponses de l’Agirc-Arrco : informer, mieux protéger
Face à ces risques, l’Agirc-Arrco a publié une page de conseils pratiques détaillant les « bons réflexes » à adopter. L’organisme recommande de vérifier systématiquement la date et la source d’une information, de se méfier des titres sensationnalistes et de recouper les données avec des sites institutionnels. Il appelle également à la plus grande prudence face aux sollicitations par mail, SMS ou téléphone demandant des données personnelles ou bancaires, souvent utilisées comme prétexte pour commettre des escroqueries.
Ce qu’il reste à surveiller
Si cette initiative renforce la transparence, plusieurs questions demeurent.
- Quelle est l’ampleur réelle de ces campagnes de désinformation et combien d’assurés sont concernés ?
- Quel rôle doivent jouer les plateformes numériques dans la limitation de la diffusion de ces contenus trompeurs ?
- Enfin, comment améliorer la formation numérique des retraités afin qu’ils puissent eux-mêmes distinguer le vrai du faux ?
L’alerte de l’Agirc-Arrco rappelle une évidence : à l’ère numérique, la vigilance reste la meilleure protection.
Pour tous ceux qui préparent leur retraite, le réflexe doit être de privilégier les sources fiables et de se méfier des annonces trop belles pour être vraies.
Pour tous ceux qui préparent leur retraite, le réflexe doit être de privilégier les sources fiables et de se méfier des annonces trop belles pour être vraies.






