Femme, mère, grand-mère et aidante... Comment gérer ?

Avec l’aide d’Alexandra Horst, psychologue, chargée de coordination chez Vitalliance (société spécialisée dans l’aide à domicile) et Georges Arbuz, anthropologue et chercheur en gérontologie, Vitalliance propose aujourd’hui de venir en aide aux femmes qui sont mères, grand-mères et aidantes !


On les appelle « génération sandwich », il s’agit de femmes âgées entre 50 et 70 ans devant s’occuper de leurs enfants, de leurs petits-enfants mais aussi, désormais, de leurs parents. En gros, il s’agit de la génération issue du baby-boom. Les fameux baby-boomers, en l’occurrence, les fameuses baby-boomeuses.
 
Cette étape de leur vie, intervient également à l’heure où elles-mêmes, sont souvent confrontées à des réajustements de leur existence comme faire le deuil de leur carrière professionnelle, gérer les changements du corps (ménopause), appréhender l’arrivée de la retraite ou avoir l’envie de réaliser des projets laissés inachevés.
 
La femme -au centre de ce qu’on appelle en sociologie, « le caring »- doit gérer ses différents rôles afin d’assurer l’équilibre au sein de la sphère familiale, quitte à mettre en jeu son propre bien être et son rôle de femme au sein même de son couple !
 
« Et c’est souvent le cas » constate Alexandra Horst : « J’ai souvent au téléphone des femmes qui sont épuisées et qui ne savent plus comment s’y prendre pour tout gérer ». En effet, elles doivent faire face aujourd’hui à un nouveau dilemme, entre ce devoir filial et leur situation professionnelle, qui peut les conduire à réduire leurs activités extérieures (loisirs, vacances…) et le temps passé avec leurs propres enfants ou petits-enfants ».

​Alors comment trouver un équilibre ?

Pour Alexandra Horst : « la solution réside dans la dette inconsciente qu’une femme peut éprouver à l’égard de ses parents. Une femme pourra continuer à assurer l’équilibre familial et à s’investir sur tous les fronts, si elle réussit à se fixer des limites et à outrepasser le sentiment de culpabilité ». Ainsi, elle évitera l’épuisement et sera plus efficace dans ses différents rôles. Pour réussir à trouver ce nouvel équilibre il faudra qu’elle renonce à un investissement plein et entier. Et pour cela faire appel à une aide extérieure soit auprès d’un proche (au sein de la fratrie) ou d’un professionnel.

Publié le 12/03/2015 à 01:00 | Lu 1384 fois