Ce qui était une priorité du candidat Sarkozy, puis la dernière grande réforme de son quinquennat restera vide de toute décision politique.
Le nouveau report annoncé pour la réforme de la dépendance ressemble à une mauvaise blague qui n’en finirait plus de se répéter.
La phrase que François Fillon a prononcé hier : « traiter ce dossier dans l’urgence ne serait pas responsable » est inacceptable, voire insultante pour l’ensemble des acteurs travaillant sur ce sujet depuis des années : que dire alors des groupes de travail, concertations, consultations,… initiés depuis 2007, des rapports écrits et rendus, des contributions soumises depuis plus de quatre ans? Quelle pirouette politique peut justifier d’un tel argument ? Selon l’UNA, aucune.
Gageons alors que la nouvelle mission confiée à Madame Bérengère Poletti reçoive un peu plus de considération et fasse enfin la différence…
En attendant, la seule décision prise à propos du secteur de l’aide à domicile l’a fragilisé encore plus : il s’agit de la suppression des exonérations « services à la personne » dans la Loi de Finances 2011, touchant directement l’accompagnement de 120 000 bénéficiaires.
Selon les chiffres collectés par la Direction générale de la Cohésion Sociale au début de l’été, plus de 400 structures du secteur se sont déclaré dans une situation économique très tendue : 10 000 emplois ont ainsi déjà été supprimés depuis le début de l’année. Les Conseils généraux, financeurs et gestionnaires, eux-mêmes étranglés budgétairement, ont les plus grandes difficultés à financer les plans d’aide des personnes en perte d’autonomie, les heures d’intervention à domicile et la professionnalisation des personnels d’intervention et d’encadrement.
Le nouveau report de la réforme ne fera que précipiter la fin de l’accompagnement de nombreuses personnes fragiles et la fermeture de plusieurs structures.
Tenter de régler la question du déficit budgétaire ne suffit pas. Aider, accompagner et prendre soin de nos concitoyens les plus fragiles font aussi partie des missions qui incombent à l’Etat, et donc au gouvernement. C’est parce que celui-ci n’a pas pris les mesures adéquates les précédentes années que la situation est arrivée à ce point d’urgence.
Pour le moins, les ministres successifs concernés au sein des différents Gouvernements Fillon auront eu pour eux de maintenir une grande cohérence sur les questions de la dépendance et de l’aide à domicile : surtout, ne rien décider !
Rappelons que l’Union Nationale de l’Aide, des Soins et des Services aux Domiciles (UNA) est une association militante, reconnue d’utilité publique, qui milite pour le droit fondamental pour tous d’être aidé, accompagné et soigné à domicile et la défense des valeurs de l’économie sociale et solidaire.
Le nouveau report annoncé pour la réforme de la dépendance ressemble à une mauvaise blague qui n’en finirait plus de se répéter.
La phrase que François Fillon a prononcé hier : « traiter ce dossier dans l’urgence ne serait pas responsable » est inacceptable, voire insultante pour l’ensemble des acteurs travaillant sur ce sujet depuis des années : que dire alors des groupes de travail, concertations, consultations,… initiés depuis 2007, des rapports écrits et rendus, des contributions soumises depuis plus de quatre ans? Quelle pirouette politique peut justifier d’un tel argument ? Selon l’UNA, aucune.
Gageons alors que la nouvelle mission confiée à Madame Bérengère Poletti reçoive un peu plus de considération et fasse enfin la différence…
En attendant, la seule décision prise à propos du secteur de l’aide à domicile l’a fragilisé encore plus : il s’agit de la suppression des exonérations « services à la personne » dans la Loi de Finances 2011, touchant directement l’accompagnement de 120 000 bénéficiaires.
Selon les chiffres collectés par la Direction générale de la Cohésion Sociale au début de l’été, plus de 400 structures du secteur se sont déclaré dans une situation économique très tendue : 10 000 emplois ont ainsi déjà été supprimés depuis le début de l’année. Les Conseils généraux, financeurs et gestionnaires, eux-mêmes étranglés budgétairement, ont les plus grandes difficultés à financer les plans d’aide des personnes en perte d’autonomie, les heures d’intervention à domicile et la professionnalisation des personnels d’intervention et d’encadrement.
Le nouveau report de la réforme ne fera que précipiter la fin de l’accompagnement de nombreuses personnes fragiles et la fermeture de plusieurs structures.
Tenter de régler la question du déficit budgétaire ne suffit pas. Aider, accompagner et prendre soin de nos concitoyens les plus fragiles font aussi partie des missions qui incombent à l’Etat, et donc au gouvernement. C’est parce que celui-ci n’a pas pris les mesures adéquates les précédentes années que la situation est arrivée à ce point d’urgence.
Pour le moins, les ministres successifs concernés au sein des différents Gouvernements Fillon auront eu pour eux de maintenir une grande cohérence sur les questions de la dépendance et de l’aide à domicile : surtout, ne rien décider !
Rappelons que l’Union Nationale de l’Aide, des Soins et des Services aux Domiciles (UNA) est une association militante, reconnue d’utilité publique, qui milite pour le droit fondamental pour tous d’être aidé, accompagné et soigné à domicile et la défense des valeurs de l’économie sociale et solidaire.