Voici un nouveau drame de la vieillesse et surtout, de la maladie, qui s’est déroulé dimanche en fin de matinée dans un hôpital des Hauts-de-Seine, à Boulogne-Billancourt, tout près de Paris. En effet, un homme de 84 ans a tué sa femme de 82 ans (alors qu’elle dormait) à l’aide d’une arme à feu avant de la retourner contre lui. Précisons que ce couple –marié depuis de nombreuses années- avait déjà tenté d’en finir deux semaines plus tôt. Ils n’ont laissé aucune lettre expliquant ce geste, mais la femme était à l’hôpital en soins palliatifs pour un cancer incurable.
Soulignons que ce genre de drame n’est pas le premier, et probablement pas le dernier. En effet, certains couples de personnes âgées, face à une maladie mortelle ou neurodégénérative de l’un des deux conjoints, préfèrent se supprimer plutôt que d’endurer des souffrances et des soucis quotidiens, sans espoir de guérison.
En novembre 2013, un couple d’octogénaires, Georgette et Bernard Cazes, 86 ans tous les deux, s’était donné la mort dans une chambre d’un palace parisien, le Lutétia, en laissant derrière eux une lettre réclamant le droit au suicide assisté.
Au-delà du fait divers, cette tragédie met en relief le quotidien parfois insupportable, auquel sont confrontées les personnes en charge d’un proche malade (cancer, Alzheimer ou autre). Il faut savoir que les répercussions de cette « charge » sur les aidants est aussi bien psychologique (dépression, troubles du sommeil…), que physique (50 % de mortalité en plus chez les aidants) ou même financière. Ces meurtres-suicides de personnes âgées relance deux thématiques qui reviennent régulièrement dans l’actualité : le suicide des seniors et le droit aux suicide assisté.
Soulignons que ce genre de drame n’est pas le premier, et probablement pas le dernier. En effet, certains couples de personnes âgées, face à une maladie mortelle ou neurodégénérative de l’un des deux conjoints, préfèrent se supprimer plutôt que d’endurer des souffrances et des soucis quotidiens, sans espoir de guérison.
En novembre 2013, un couple d’octogénaires, Georgette et Bernard Cazes, 86 ans tous les deux, s’était donné la mort dans une chambre d’un palace parisien, le Lutétia, en laissant derrière eux une lettre réclamant le droit au suicide assisté.
Au-delà du fait divers, cette tragédie met en relief le quotidien parfois insupportable, auquel sont confrontées les personnes en charge d’un proche malade (cancer, Alzheimer ou autre). Il faut savoir que les répercussions de cette « charge » sur les aidants est aussi bien psychologique (dépression, troubles du sommeil…), que physique (50 % de mortalité en plus chez les aidants) ou même financière. Ces meurtres-suicides de personnes âgées relance deux thématiques qui reviennent régulièrement dans l’actualité : le suicide des seniors et le droit aux suicide assisté.