Un locataire qui devient squatteur : l’occupation litigieuse
La septuagénaire, nommée Marie‑Claude Cheval, affirme que, en février dernier, elle a mis une chambre de sa maison en location à un homme via une association de quartier. Selon ses déclarations, après avoir payé deux mois complets de loyer (450 €), puis seulement la moitié pendant l’été, l’occupant a cessé tout versement à partir de la rentrée.
Par la suite, la retraitée assure que le locataire s’est comporté de façon « étrange » : il aurait « siliconé toutes les serrures de la maison », pris le contrôle des accès, et entre ou sort de la maison par un volet roulant de la cuisine dont il aurait gardé la télécommande.
Elle ajoute que lorsque la maison a été déclarée squattée, le commissariat d’Orvault aurait refusé d’enregistrer sa plainte — au motif que l’occupant avait déjà déposé une plainte à son tour pour violation de domicile. Elle en conclut : « Je pensais vivre dans un pays où la loi nous protégeait, ce qui n’est pas le cas ».
Par la suite, la retraitée assure que le locataire s’est comporté de façon « étrange » : il aurait « siliconé toutes les serrures de la maison », pris le contrôle des accès, et entre ou sort de la maison par un volet roulant de la cuisine dont il aurait gardé la télécommande.
Elle ajoute que lorsque la maison a été déclarée squattée, le commissariat d’Orvault aurait refusé d’enregistrer sa plainte — au motif que l’occupant avait déjà déposé une plainte à son tour pour violation de domicile. Elle en conclut : « Je pensais vivre dans un pays où la loi nous protégeait, ce qui n’est pas le cas ».
Le geste extrême : une grève de la faim pour alerter
Le samedi 25 octobre 2025, la retraitée a entamé une grève de la faim en plein centre de Nantes — place Royale — pour réclamer que la justice agisse et que la maison lui soit restituée avant l’entrée en vigueur de la trêve hivernale le 1er novembre.
Elle explique, dans un sentiment de désespoir : « Je suis au bout du bout, j’ai déjà tout pleuré ».
La mairie de Nantes aurait adressé plusieurs courriers au procureur, mais à ce jour l’occupant reste dans les lieux.
Elle explique, dans un sentiment de désespoir : « Je suis au bout du bout, j’ai déjà tout pleuré ».
La mairie de Nantes aurait adressé plusieurs courriers au procureur, mais à ce jour l’occupant reste dans les lieux.
Les implications pour les propriétaires seniors et les recours juridiques
Cette affaire met en lumière une problématique croissante : celle des propriétaires — souvent retraités — victimes de squats ou d’occupations prolongées sans paiement, et qui se retrouvent démunis face aux délais et à la complexité des démarches judiciaires.
Pour les seniors propriétaires, l’attente peut être lourde : les procédures d’expulsion sont souvent longues, la trêve hivernale ralentissant par ailleurs les mises en œuvre.
Selon les spécialistes du droit du logement, ces propriétaires doivent :
Le cas de Mme Cheval soulève la question de l’équilibre entre protection des locataires vulnérables et protection des propriétaires, notamment âgés et/ou en détresse.
Pour les seniors propriétaires, l’attente peut être lourde : les procédures d’expulsion sont souvent longues, la trêve hivernale ralentissant par ailleurs les mises en œuvre.
Selon les spécialistes du droit du logement, ces propriétaires doivent :
- conserver tous les justificatifs de location (contrat, paiements, courriers) ;
- saisir rapidement un huissier pour constatation de l’occupation sans droit ;
- aller au-delà de la phase locative et engager une procédure d’exclusion d’occupant si le paiement s’arrête.
Le cas de Mme Cheval soulève la question de l’équilibre entre protection des locataires vulnérables et protection des propriétaires, notamment âgés et/ou en détresse.
Appel à l’action et attente de réponse
A 73 ans, la retraitée estime que sa grève de la faim est son « seul recours ».
Tant que la maison n’est pas restituée, elle joue son intégrité et interpelle non seulement les pouvoirs publics mais aussi l’opinion sur la situation des propriétaires âgés face aux squatters.
Alors que les délais judiciaires restent lourds et que la trêve hivernale approche, de nombreux observateurs surveilleront l’évolution de ce dossier, qui pourrait faire jurisprudence.
Tant que la maison n’est pas restituée, elle joue son intégrité et interpelle non seulement les pouvoirs publics mais aussi l’opinion sur la situation des propriétaires âgés face aux squatters.
Alors que les délais judiciaires restent lourds et que la trêve hivernale approche, de nombreux observateurs surveilleront l’évolution de ce dossier, qui pourrait faire jurisprudence.
Sources : CNEWS






