Alzheimer : déremboursement des médicaments depuis le 1er aout 2018

Mauvaise nouvelle pour les malades Alzheimer… En effet, suite aux comptes-rendus de la HAS, quatre médicaments (Aricept, Ebixa, Exelon, Reminyl) et leurs génériques jusque-là remboursés à hauteur de 15% par la Sécu ne sont plus remboursés depuis le 1er aout dernier.



La Haute Autorité de Santé (HAS) a tranché. En effet, après avoir réévalué le service médical rendu par les médicaments de la maladie d'Alzheimer (qui retardent mais ne soignent pas) elle a conclu qu'ils présentaient une efficacité faible et des effets indésirables importants (digestifs, cardiovasculaires et neuropsychiatriques).
 
En conséquence, un arrêté publié au Journal Officiel prévoit que ces médicaments ne sont plus pris en charge par l'Assurance maladie depuis le 1er août dernier. Précisons que le bien-fondé du remboursement des médicaments par l'Assurance maladie est régulièrement réévalué par la HAS afin de s'assurer qu'ils présentent un intérêt thérapeutique suffisamment important.
 
Plus concrètement, cette mesure concerne quatre médicaments (Aricept, Ebixa, Exelon, Reminyl) ainsi que leurs génériques jusque-là remboursés à hauteur de 15%. Ce déremboursement devrait permettre à l’Assurance maladie d’économiser une centaine de millions d’euros…
 
Rappelons que la Fondation Vaincre Alzheimer juge infondé le déremboursement de ces traitements, argumenté par de nombreuses contre-vérités.
 
Dans le même temps et dans le cadre du Plan maladie neurodégénérative 2014-2019, la HAS a publié un guide accompagné de fiches pratiques sur le parcours de soins et d'accompagnement des personnes malades et de leurs familles.
 
Son objectif est de proposer aux professionnels des repères précis et des outils pour la mise en œuvre de soins coordonnés et d'aides adaptées dès les premiers signes jusqu'aux stades sévères de la maladie. Par ailleurs, le rôle des médecins généralistes dans le dépistage et l'accompagnement des 850 000 personnes malades a été renforcé.
 
Depuis quelques temps on constate le développement des réponses non médicamenteuses en matière de maladie d’Alzheimer. Ces dernières peuvent améliorer de manière très concrète et significative les conditions de vie des personnes malades et de leur entourage.
 
On estime que la maladie d’Alzheimer touche plus de 900.000 personnes en France, avec de surcroit, plus de 225 000 nouveaux cas chaque année ; conséquence directe du vieillissement de la population française.
 
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Publié le 10/08/2018 à 05:26 | Lu 2124 fois


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