Un bon oreiller pour un meilleur sommeil

Naturellement, en matière de sommeil, l’oreiller ne fait pas tout, mais en revanche, il peut aider à bien dormir… Ou pas. Afin de vous aider à mieux choisir votre oreiller, pour des nuits dans les bras de Morphée plus agréables ou pour un sommeil plus réparateur, le spécialiste de la question, Petit Meunier, vous guide dans l’achat de votre prochaine « petite literie ».





Il faut savoir qu’un bon oreiller permet de gagner quotidiennement 24 minutes de sommeil et 30 minutes d’endormissement (d’après une étude effectuée par le Centre du Sommeil et de la Vigilance de l’Hôtel-Dieu à Paris sur 50 personnes).
 
Que l’on dorme sur le côté, sur le ventre, la main sous l’oreiller, ou encore l’oreiller dans les bras, nous n’avons pas tous besoin du même confort et sommes parfois un peu perdus devant le choix proposés dans les rayons de petite literie.
 
En matière d’oreiller, on peut distinguer trois grandes catégories : sachez que l’oreiller souple maintient la tête et le haut du corps. Idéal pour les personnes dormant sur le ventre. Il respecte la cambrure en évitant les tensions de la colonne vertébrale. De son côté, l’oreiller moelleux maintient la tête, la nuque et le haut des épaules. C’est un oreiller gonflant, douillet, assez épais, qui garde de la souplesse. Il convient à ceux qui dorment sur le côté ou sur le dos avec la main sous l’oreiller. Enfin, l’oreiller ferme maintient quant à lui tout le corps. Il est parfait pour dormir sur le dos. Il est le compagnon idéal des dormeurs qui souhaitent un accueil et un maintien soutenus.
 
Une étude de l'INPES sur le sommeil indique qu’un adulte dort en moyenne six heures et 55 minutes en semaine. C'est trop peu, estiment les spécialistes. En règle générale, pour être en forme, il faudrait qu’un adulte dorme entre sept et huit heures.  Selon les experts, les individus dormant moins de cinq heures par nuit ont un risque d'obésité et de diabète de type 2 deux fois et demi plus élevé que ceux dormant plus de sept heures. Ils ont aussi un risque d'hypertension augmenté.
 
Par ailleurs, un sommeil de moins de six heures entraîne aussi de moins bons résultats aux tests comportementaux (vigilance, temps de réaction, performances cognitives) et l’expression de 711 gènes en est bouleversée. A bon entendeur… Dans ce contexte, comment bien dormir en hiver ?
 
La chambre idéale : chambre isolée du bruit, décoration épurée, obscurité favorisée, maintien de la température autour de 18°C, chambre aérée 10mn matin et soir, avoir une literie saine et qu’on retourne régulièrement, changer de literie tous les 10 ans et d’oreiller tous les 2 ans. Pour les grasses matinées, conserver les volets bien fermés afin de ne pas être dérangé par la lumière et éviter les microcoupures de sommeil.
 
Les rituels : dîner peu copieux, pas de sport après 18h, pas d’écrans, ils bloquent la sécrétion de la mélatonine qui est l’hormone du sommeil, prendre une collation sucrée ou chaude avant le coucher, se laisser bercer par sa respiration et dans la mesure du possible, chasser les pensées parasites !
 
 

Article publié le 17/11/2015 à 06:25 | Lu 2004 fois