Depuis la canicule de 2003, les Français, mais également les maisons de retraite, se sont largement équipés de ventilateurs portables ou fixes. Cet accessoire que l'on ne trouvait avant que dans les régions du sud de la France, fait désormais partie de l’électro-ménager de base de pratiquement tous les foyers hexagonaux. Dès qu’il fait trop chaud, les pales commencent à tourner et diffusent un courant d’air plus ou moins puissant pour nous rafraichir.
Oui mais voilà ! Selon les récents résultats d’une étude américaine réalisée par l’Université du Texas (USA) sur neuf personnes âgées (six femmes et trois hommes) de 60 à 80 ans (68 ans en moyenne), l’utilisation du ventilateur pourrait provoquer des troubles cardiovasculaires chez les ainés !
Pour parvenir à ces conclusions, ces seniors ont été placés pendant deux heures dans une salle chauffée à 42°c. Ils ne portaient sur eux que des sous-vêtements. Puis, les scientifiques ont augmenté petit à petit l’humidité de la pièce, la passant de 30 à 70%. Au début, rien ne rafraîchissait l’espace, la température corporelle des seniors a augmenté de 0.25°C ; puis les chercheurs ont fait tourner le ventilateur à plein régime.
C’est là qu’ils ont constaté un phénomène auquel ils ne s’attendaient pas. En effet, le rythme cardiaque des participants s’est accéléré, passant de 70 à 80 battements ! Comme le précise le docteur Craig Candall, l’un des auteurs de cette étude : « nous savons que chez les jeunes adultes, le ventilateur rafraîchit en favorisant l’évaporation de la sueur. Mais chez les seniors, la sudation est moins importante. Le ventilateur peut donc, paradoxalement, entraîner une hausse de la température corporelle et du rythme cardiaque ».
Attention cependant, cette étude doit être approfondie. En effet, le panel des seniors étudiés lors de cette expérience est trop faible pour générer des conclusions et affirmer des faits. Toutefois, il convient de faire attention, notamment dans les maisons de retraite qui accueillent des personnes âgées déjà fragiles. D’une manière générale, il faut éviter de diriger le ventilateur directement sur les individus. Et puis, bien sûr, il faut absolument s’hydrater mais sans tomber dans l’excès non plus et éviter les efforts physiques trop intenses.
Cette recherche a paru dans la très sérieuse revue scientifique The Journal of the American Medical Association (JAMA).
Oui mais voilà ! Selon les récents résultats d’une étude américaine réalisée par l’Université du Texas (USA) sur neuf personnes âgées (six femmes et trois hommes) de 60 à 80 ans (68 ans en moyenne), l’utilisation du ventilateur pourrait provoquer des troubles cardiovasculaires chez les ainés !
Pour parvenir à ces conclusions, ces seniors ont été placés pendant deux heures dans une salle chauffée à 42°c. Ils ne portaient sur eux que des sous-vêtements. Puis, les scientifiques ont augmenté petit à petit l’humidité de la pièce, la passant de 30 à 70%. Au début, rien ne rafraîchissait l’espace, la température corporelle des seniors a augmenté de 0.25°C ; puis les chercheurs ont fait tourner le ventilateur à plein régime.
C’est là qu’ils ont constaté un phénomène auquel ils ne s’attendaient pas. En effet, le rythme cardiaque des participants s’est accéléré, passant de 70 à 80 battements ! Comme le précise le docteur Craig Candall, l’un des auteurs de cette étude : « nous savons que chez les jeunes adultes, le ventilateur rafraîchit en favorisant l’évaporation de la sueur. Mais chez les seniors, la sudation est moins importante. Le ventilateur peut donc, paradoxalement, entraîner une hausse de la température corporelle et du rythme cardiaque ».
Attention cependant, cette étude doit être approfondie. En effet, le panel des seniors étudiés lors de cette expérience est trop faible pour générer des conclusions et affirmer des faits. Toutefois, il convient de faire attention, notamment dans les maisons de retraite qui accueillent des personnes âgées déjà fragiles. D’une manière générale, il faut éviter de diriger le ventilateur directement sur les individus. Et puis, bien sûr, il faut absolument s’hydrater mais sans tomber dans l’excès non plus et éviter les efforts physiques trop intenses.
Cette recherche a paru dans la très sérieuse revue scientifique The Journal of the American Medical Association (JAMA).