En 2020, année très spéciale, gangrénée par l’épidémie de Covid-19, le sentiment de bien vivre son âge atteint un record chez les seniors… Un paradoxe alors que la vie est de moins en moins considérée comme source de plaisir.
Malgré une crise sanitaire qui a plus particulièrement frappé les personnes âgées (une très large majorité des décès du Covid concerne des ainés), la part des seniors déclarant bien vivre leur âge atteint cette année un niveau record avec 80% des 65 ans et plus, soit 6 points de plus par rapport à il y a 2 ans.
Un niveau non seulement jamais atteint, mais en plus, y compris dans des pays très durement touchés par l’épidémie de Covid-19 tels que l’Italie (80%, +7 points) ou la France (78%, +9 pts). Ce sentiment progresse particulièrement chez les plus âgés (84% des 80 ans et plus, +13 pts).
Dans le même temps, le plaisir de vivre des seniors ne cesse de diminuer et atteint son plus bas niveau historique : l’âge n’est pas un critère suffisant et les inégalités progressent, notamment pour les moins autonomes.
Si la vie reste aujourd’hui une source de plaisir pour une majorité de seniors, pour pratiquement les trois-quarts d’entre-eux (72%), ce chiffre est en baisse continue depuis 2014 (-12 points depuis 6 ans) et en recul de 3 points depuis 2018.
Il atteint même son plus faible niveau historique dans tous les pays concernés par ce sondage : en France (70%, -9 pts depuis 2016), en Allemagne (79%, -8 pts) et en Belgique (72%, -5 pts). Il n’y a qu’en Italie qu’il reste stable mais au niveau le plus bas (67% des seniors italiens déclarent que la vie est pour elle source de plaisir).
Le recul par rapport à l’avant Covid est plus marqué chez les 65-74 ans, sans doute encore très actifs et donc particulièrement frustrés par les restrictions pendant le confinement. Le fait est qu’ils font partie des populations à risque.
Les seniors pour qui la vie n’est pas source de plaisir (28% du total) sont surreprésentés chez les niveaux de revenus faibles (41%), et donc les femmes (32% contre 23% des hommes) qui vivent plus longtemps, avec de moindres ressources.
Sans trop de surprise, la solitude est par ailleurs décisive : les personnes pour qui la vie n’est plus source de plaisir sont surreprésentées parmi celles qui vivent seules (33%) et celles qui n’ont pas de petits-enfants (31%).
Mais in fine, c’est le niveau de dépendance qui est le facteur le plus clivant : plus de la moitié (58%) des personnes très dépendantes (éprouvant des problèmes de santé ou des difficultés importantes et ont besoin de beaucoup d’aide) considèrent qu’elles n’éprouvent plus le plaisir de vivre, de même que 40% de celles qui ont quelques petits soucis de santé et besoin d’un peu d’aide.
Malgré une crise sanitaire qui a plus particulièrement frappé les personnes âgées (une très large majorité des décès du Covid concerne des ainés), la part des seniors déclarant bien vivre leur âge atteint cette année un niveau record avec 80% des 65 ans et plus, soit 6 points de plus par rapport à il y a 2 ans.
Un niveau non seulement jamais atteint, mais en plus, y compris dans des pays très durement touchés par l’épidémie de Covid-19 tels que l’Italie (80%, +7 points) ou la France (78%, +9 pts). Ce sentiment progresse particulièrement chez les plus âgés (84% des 80 ans et plus, +13 pts).
Dans le même temps, le plaisir de vivre des seniors ne cesse de diminuer et atteint son plus bas niveau historique : l’âge n’est pas un critère suffisant et les inégalités progressent, notamment pour les moins autonomes.
Si la vie reste aujourd’hui une source de plaisir pour une majorité de seniors, pour pratiquement les trois-quarts d’entre-eux (72%), ce chiffre est en baisse continue depuis 2014 (-12 points depuis 6 ans) et en recul de 3 points depuis 2018.
Il atteint même son plus faible niveau historique dans tous les pays concernés par ce sondage : en France (70%, -9 pts depuis 2016), en Allemagne (79%, -8 pts) et en Belgique (72%, -5 pts). Il n’y a qu’en Italie qu’il reste stable mais au niveau le plus bas (67% des seniors italiens déclarent que la vie est pour elle source de plaisir).
Le recul par rapport à l’avant Covid est plus marqué chez les 65-74 ans, sans doute encore très actifs et donc particulièrement frustrés par les restrictions pendant le confinement. Le fait est qu’ils font partie des populations à risque.
Les seniors pour qui la vie n’est pas source de plaisir (28% du total) sont surreprésentés chez les niveaux de revenus faibles (41%), et donc les femmes (32% contre 23% des hommes) qui vivent plus longtemps, avec de moindres ressources.
Sans trop de surprise, la solitude est par ailleurs décisive : les personnes pour qui la vie n’est plus source de plaisir sont surreprésentées parmi celles qui vivent seules (33%) et celles qui n’ont pas de petits-enfants (31%).
Mais in fine, c’est le niveau de dépendance qui est le facteur le plus clivant : plus de la moitié (58%) des personnes très dépendantes (éprouvant des problèmes de santé ou des difficultés importantes et ont besoin de beaucoup d’aide) considèrent qu’elles n’éprouvent plus le plaisir de vivre, de même que 40% de celles qui ont quelques petits soucis de santé et besoin d’un peu d’aide.