Sara Weill-Raynal : inauguration d'un nouvel Ehpad à Paris dans le 20ème

Le 3 juillet dernier, la Ville de Paris a inauguré son nouvel Ehpad, le Sarah Weill-Raynal, au 180 de la rue Pelleport dans le 20ème arrondissement. Un établissement du nord-est de la capitale de 94 chambres géré par le Centre d’action sociale de la Ville de Paris (CASVP).


Après quatre années de restructuration, l'Ehpad Belleville a donc été rebaptisé Sara Weill Raynal, du nom de l’une des premières femmes qui deviendra en 1910, interne des hôpitaux de Paris.
 
Cet établissement (métro Télégraphe) compte désormais 94 chambres individuelles, soit 5 de plus qu'auparavant, réparties sur six niveaux, dont le premier est réservé aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer ou de troubles cognitifs. Entièrement rénové, cette résidence s'ouvre désormais sur un jardin arboré pour le plus grand plaisir de ses résidents.
 
Rappelons que les travaux effectués sur ce bâtiment s'articulent autour de trois axes : offrir un confort optimal aux résidents ; améliorer les conditions de travail du personnel et garantir une haute qualité environnementale (HQE) du bâti.
 
Précisons que depuis plusieurs années, la Ville de Paris s'est engagée dans une politique de construction et de réhabilitation de ses Ehpad, gérés par le Centre d'action sociale de la Ville de Paris (CASVP).
 
Pour information, le nom de l’établissement fait référence à Sara Leven (1888-1975). Elle deviendra dans les années 1930, inspectrice de la santé dans les départements de l'Oise et de la Seine. Socialiste engagée, elle est nommée en 1939 secrétaire générale du Comité des femmes socialistes.
 
Sous l'occupation, la famille Weill-Raynal est frappée par les lois antisémites de Vichy. Étienne Weill-Raynal, son mari, est un moment interné à Drancy et plusieurs parents proches, dont sa mère et son frère, meurent en déportation.
 
Empruntant de fausses identités, Sara et Etienne quittent Paris et leurs enfants se dispersent, certains rejoignent la résistance. Bien que fortement éprouvée par la guerre, Sara joue un rôle actif jusqu'à la fin de sa vie dans le Haut comité d'études contre l'alcoolisme.

Publié le 05/07/2021 à 11:43 | Lu 4615 fois