En application des dispositions des articles L. 161-23-1 et L. 161-25 du code de la sécurité sociale, les pensions de vieillesse seront donc revalorisées du coefficient de 1,008 (soit 0,8%) au 1er octobre 2017. Précisons que c’est la première fois depuis 2013 que l'inflation réelle est prise en compte pour réexaminer les retraites.
Rappelons aussi que cette revalorisation va concerner les régimes des alignés : c’est-à-dire, le régime général des salariés du privé, le RSI (Régime social des indépendants) et la MSA (Sécurité sociale des agriculteurs). Une bonne nouvelle pour les retraités, puisque la dernière hausse datait de 2015 et qu’elle n’avait été, à l’époque, que de 0,1%.
Cette hausse de 0,8% s’explique car jusqu'en 2016, la revalorisation des pensions était calculée sur les prévisions d'inflation de l'année à venir, avec une régularisation, l'année suivante. À partir de 2017, ces correctifs a posteriori sont abandonnés.
Désormais, on fera les calculs sur l'inflation réelle constatée par l'Insee au cours des douze derniers mois, à savoir l'évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation hors tabac, publiés par l'Insee pour les mois d'août de l'année précédente à juillet de l'année en cours. Par ailleurs, soulignons également qu’en cas d'inflation négative, les retraites ne peuvent pas baisser.
A noter que les retraités les plus modestes devront attendre le mois d'avril prochain pour la revalorisation de leur minimum vieillesse ou ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées). En avril 2017, son montant avait augmenté de 0,3%, à 803 euros pour une personne seule, et à 1.247 euros pour un couple. Emmanuel Macron a promis de le porter à 900 euros durant son quinquennat. Le premier palier de hausse surviendra l'année prochaine et devrait être élevé.
Rappelons aussi que cette revalorisation va concerner les régimes des alignés : c’est-à-dire, le régime général des salariés du privé, le RSI (Régime social des indépendants) et la MSA (Sécurité sociale des agriculteurs). Une bonne nouvelle pour les retraités, puisque la dernière hausse datait de 2015 et qu’elle n’avait été, à l’époque, que de 0,1%.
Cette hausse de 0,8% s’explique car jusqu'en 2016, la revalorisation des pensions était calculée sur les prévisions d'inflation de l'année à venir, avec une régularisation, l'année suivante. À partir de 2017, ces correctifs a posteriori sont abandonnés.
Désormais, on fera les calculs sur l'inflation réelle constatée par l'Insee au cours des douze derniers mois, à savoir l'évolution de la moyenne annuelle des prix à la consommation hors tabac, publiés par l'Insee pour les mois d'août de l'année précédente à juillet de l'année en cours. Par ailleurs, soulignons également qu’en cas d'inflation négative, les retraites ne peuvent pas baisser.
A noter que les retraités les plus modestes devront attendre le mois d'avril prochain pour la revalorisation de leur minimum vieillesse ou ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées). En avril 2017, son montant avait augmenté de 0,3%, à 803 euros pour une personne seule, et à 1.247 euros pour un couple. Emmanuel Macron a promis de le porter à 900 euros durant son quinquennat. Le premier palier de hausse surviendra l'année prochaine et devrait être élevé.