En tant que militant de l’aide à domicile en France, l’UNA entend apporter dès aujourd’hui sa contribution, en réaffirmant la nécessité d’un financement avant tout basé sur la solidarité nationale et en s’engageant concrètement à porter le débat auprès du grand public.
Comme le rappelle le communiqué de cette union, « le président de la République a annoncé pour 2009 la création d’un 5ème risque de protection sociale. Après la vieillesse, la maladie et les accidents du travail, la famille et le chômage, l’Etat reconnaît aujourd’hui la nécessité d’apporter une réponse collective de solidarité nationale à la prise en charge des personnes dépendantes âgées, malades et handicapées ».
Une réalité exprimée en deux données (chiffres INSEE 2006) : la population des 75 ans et plus sera multipliée par 2.5 entre 2000 et 2040, pour atteindre plus de 10 millions de personnes et 1 200 000 personnes seront dépendantes en 2040 contre 800 000 aujourd’hui.
Défendre une société citoyenne et solidaire
Par la diffusion de son Manifeste auprès de plus de 2.000 décideurs publics (parlementaires, cabinets ministériels, élus locaux…), l’UNA entend poursuivre son engagement pour la construction d’une société citoyenne et solidaire, avec un double objectif :
Soutenir la nécessité d’un financement avant tout basé sur la solidarité nationale :
• L’assurance individuelle ne peut constituer qu’une solution très marginale étant donnée l’ampleur des besoins : dans le seul cas des personnes âgées dépendantes, qui seront un million en 2020, la Cour des Comptes estime qu’il faudra doubler les dépenses publiques dans les deux décennies à venir (cf Le Rapport de la Cour des Comptes, Les personnes âgées dépendantes, novembre 2005).
• Le mécanisme d’assurances privées conduira de facto à créer un système à deux vitesses, creusant les inégalités d’accès à l’aide et aux soins.
• En pensant notamment à une augmentation de la CSG, l’UNA propose un financement équitable, basé sur l’ensemble des revenus. L’organisation estime également nécessaire d’étudier plus sérieusement l’intérêt de l’apport des groupes de protection sociale.
Porter le débat auprès du grand public
L’UNA se mobilise depuis longtemps déjà pour la reconnaissance de ce 5ème risque et prend une part active au débat qui s’ouvre aujourd’hui, tant au sein du Conseil d’administration de la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie) qu’à travers ses 1.200 structures locales adhérentes.
Pour que le débat soit porté par le plus grand nombre, le réseau UNA organise des rencontres à destination du grand public (les personnes aidées et leur famille, les citoyens de toutes parts, les journalistes…) pour expliquer les mécanismes et souligner les enjeux que représente le 5ème risque pour la société dans laquelle nous vivons. Ces rencontres seront organisées pour certaines d’entre elles au sein du Collectif « Une Société pour tous les âges », dont UNA est membre.
Pour en savoir plus, voici en pièce jointe le « Manifeste pour un véritable 5ème risque de protection sociale et une prise en compte spécifique des enjeux du maintien à domicile » de l’UNA.
Comme le rappelle le communiqué de cette union, « le président de la République a annoncé pour 2009 la création d’un 5ème risque de protection sociale. Après la vieillesse, la maladie et les accidents du travail, la famille et le chômage, l’Etat reconnaît aujourd’hui la nécessité d’apporter une réponse collective de solidarité nationale à la prise en charge des personnes dépendantes âgées, malades et handicapées ».
Une réalité exprimée en deux données (chiffres INSEE 2006) : la population des 75 ans et plus sera multipliée par 2.5 entre 2000 et 2040, pour atteindre plus de 10 millions de personnes et 1 200 000 personnes seront dépendantes en 2040 contre 800 000 aujourd’hui.
Défendre une société citoyenne et solidaire
Par la diffusion de son Manifeste auprès de plus de 2.000 décideurs publics (parlementaires, cabinets ministériels, élus locaux…), l’UNA entend poursuivre son engagement pour la construction d’une société citoyenne et solidaire, avec un double objectif :
Soutenir la nécessité d’un financement avant tout basé sur la solidarité nationale :
• L’assurance individuelle ne peut constituer qu’une solution très marginale étant donnée l’ampleur des besoins : dans le seul cas des personnes âgées dépendantes, qui seront un million en 2020, la Cour des Comptes estime qu’il faudra doubler les dépenses publiques dans les deux décennies à venir (cf Le Rapport de la Cour des Comptes, Les personnes âgées dépendantes, novembre 2005).
• Le mécanisme d’assurances privées conduira de facto à créer un système à deux vitesses, creusant les inégalités d’accès à l’aide et aux soins.
• En pensant notamment à une augmentation de la CSG, l’UNA propose un financement équitable, basé sur l’ensemble des revenus. L’organisation estime également nécessaire d’étudier plus sérieusement l’intérêt de l’apport des groupes de protection sociale.
Porter le débat auprès du grand public
L’UNA se mobilise depuis longtemps déjà pour la reconnaissance de ce 5ème risque et prend une part active au débat qui s’ouvre aujourd’hui, tant au sein du Conseil d’administration de la CNSA (Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie) qu’à travers ses 1.200 structures locales adhérentes.
Pour que le débat soit porté par le plus grand nombre, le réseau UNA organise des rencontres à destination du grand public (les personnes aidées et leur famille, les citoyens de toutes parts, les journalistes…) pour expliquer les mécanismes et souligner les enjeux que représente le 5ème risque pour la société dans laquelle nous vivons. Ces rencontres seront organisées pour certaines d’entre elles au sein du Collectif « Une Société pour tous les âges », dont UNA est membre.
Pour en savoir plus, voici en pièce jointe le « Manifeste pour un véritable 5ème risque de protection sociale et une prise en compte spécifique des enjeux du maintien à domicile » de l’UNA.