Sans trop surprise, cette nouvelle étude montre que les retraités interrogés se disent plutôt pessimistes quant à leur pouvoir d’achat... En effet, près de 7 sondés sur 10 assurent ressentir une baisse de leur pouvoir d’achat depuis leur départ à la retraite.
Des résultats à prendre toutefois avec nuance puisque pour la moitié d’entre eux, la baisse est évaluée à moins de 15%. Mais par ailleurs, six retraités sur dix craint une diminution de leur pouvoir d’achat dans les prochaines années !
Précisons que le montant moyen de revenus par foyer interrogé s’élevait à 2.199 euros par mois. Pour un retraité vivant seul, cela représente environ 1.563 euros par mois et pour un couple de retraités 2.625 euros par mois.
Pour information, ce montant inclut la retraite de base, la retraite de réversion, les revenus d’épargne, les revenus locatifs et les prestations sociales. Soulignons aussi que 12% des retraités interrogés continuent d’exercer une activité professionnelle rémunérée à temps plein ou à temps partiel (cumul emploi retraite).
Point positif de cette étude, une majorité de retraités est aujourd’hui propriétaire pour plus des deux-tiers (69 %) et une large majorité (92%) d’entre eux a déjà terminé de rembourser leur prêt immobilier. D’ailleurs, 14% sont même propriétaires d’une résidence secondaire.
Cette enquête s’est également intéressée à la question de l’héritage... Ainsi, depuis leur départ à la retraite, 16% des retraités ont touché un héritage dont le montant moyen était de 68.000 euros. Cela concerne plus précisément, les 75 ans et plus.
Alimentation, assurance habitation et énergie sont les trois premières dépenses : 1.524 euros, c’est le montant moyen mensuel de dépenses par foyer de retraités. Il est de 1.188 euros pour un retraité vivant seul et de 1.756 euros pour un couple de retraités.
Une fois ces dépenses réglées, la moitié des retraités épargnent, une pratique qui s’effectue sur une base mensuelle dans la majorité des cas. A ce titre, le montant moyen d’épargne s’élève à un peu plus de 3.000 euros par an et concerne plus particulièrement les ex CSP+, les hommes et les couples.
A noter que la participation à un programme récompensant la fidélité, est pratiquée par la moitié des retraités, loin devant les achats en soldes ou encore, la recherche de réductions sur Internet ou dans les magazines qui concernent seulement près du tiers des répondants.
On trouve ensuite l’utilisation de comparateurs de prix en ligne avant achat pour 19% d’entre eux, puis l’achat de produits d’occasion dans un vide-grenier par exemple. L’achat de produits alimentaires en circuit court ou auprès de producteurs concerne 16% des retraités, puis l’achat et la vente de produits d’occasion sur Internet.
Fait un peu surprenant : les cartes de réduction spéciales seniors ne sont plébiscitées que par 14% des retraités interrogés (elles sont probablement trop stimagtisantes). Et à la marge -moins de 10% des répondants-, on trouve la pratique du covoiturage, l’achat de produits groupés, le prêt de matériels entre particuliers et la réalisation de petits services contre une compensation financière.
S’ils sont très portés sur les comparateurs de prix, l’étude révèle un usage du numérique assez faible pour augmenter leur pouvoir d’achat démontrant un faible intérêt pour les mutualisations ou les services de l’économie collaborative.
Enfin, une reprise d’activité, qu’elle soit à temps plein ou à temps partiel, ne semble pas plébiscitée
même si elle concerne tout de même plus d’un retraité sur dix.
Comme le souligne Benjamin Zimmer, directeur délégué et associé de Silver Alliance : « cette étude apporte des éléments actualisés sur l’évolution du pouvoir d’achat des retraités. Les résultats, collectés en ligne auprès d’un panel représentatif des personnes âgées de 65 ans et plus, démontrent que les seniors ne sont pas encore utilisateurs des plateformes permettant de générer un revenu en louant ou en vendant un bien qu’ils ont acheté. Cela montre que l’usage du numérique pour cette génération sera une vraie lame de fonds à observer dans les prochaines années. C’est un moyen pour les retraités d’augmenter leurs revenus et ainsi de vivre mieux à la retraite ».
Des résultats à prendre toutefois avec nuance puisque pour la moitié d’entre eux, la baisse est évaluée à moins de 15%. Mais par ailleurs, six retraités sur dix craint une diminution de leur pouvoir d’achat dans les prochaines années !
Précisons que le montant moyen de revenus par foyer interrogé s’élevait à 2.199 euros par mois. Pour un retraité vivant seul, cela représente environ 1.563 euros par mois et pour un couple de retraités 2.625 euros par mois.
Pour information, ce montant inclut la retraite de base, la retraite de réversion, les revenus d’épargne, les revenus locatifs et les prestations sociales. Soulignons aussi que 12% des retraités interrogés continuent d’exercer une activité professionnelle rémunérée à temps plein ou à temps partiel (cumul emploi retraite).
Point positif de cette étude, une majorité de retraités est aujourd’hui propriétaire pour plus des deux-tiers (69 %) et une large majorité (92%) d’entre eux a déjà terminé de rembourser leur prêt immobilier. D’ailleurs, 14% sont même propriétaires d’une résidence secondaire.
Cette enquête s’est également intéressée à la question de l’héritage... Ainsi, depuis leur départ à la retraite, 16% des retraités ont touché un héritage dont le montant moyen était de 68.000 euros. Cela concerne plus précisément, les 75 ans et plus.
Alimentation, assurance habitation et énergie sont les trois premières dépenses : 1.524 euros, c’est le montant moyen mensuel de dépenses par foyer de retraités. Il est de 1.188 euros pour un retraité vivant seul et de 1.756 euros pour un couple de retraités.
Une fois ces dépenses réglées, la moitié des retraités épargnent, une pratique qui s’effectue sur une base mensuelle dans la majorité des cas. A ce titre, le montant moyen d’épargne s’élève à un peu plus de 3.000 euros par an et concerne plus particulièrement les ex CSP+, les hommes et les couples.
A noter que la participation à un programme récompensant la fidélité, est pratiquée par la moitié des retraités, loin devant les achats en soldes ou encore, la recherche de réductions sur Internet ou dans les magazines qui concernent seulement près du tiers des répondants.
On trouve ensuite l’utilisation de comparateurs de prix en ligne avant achat pour 19% d’entre eux, puis l’achat de produits d’occasion dans un vide-grenier par exemple. L’achat de produits alimentaires en circuit court ou auprès de producteurs concerne 16% des retraités, puis l’achat et la vente de produits d’occasion sur Internet.
Fait un peu surprenant : les cartes de réduction spéciales seniors ne sont plébiscitées que par 14% des retraités interrogés (elles sont probablement trop stimagtisantes). Et à la marge -moins de 10% des répondants-, on trouve la pratique du covoiturage, l’achat de produits groupés, le prêt de matériels entre particuliers et la réalisation de petits services contre une compensation financière.
S’ils sont très portés sur les comparateurs de prix, l’étude révèle un usage du numérique assez faible pour augmenter leur pouvoir d’achat démontrant un faible intérêt pour les mutualisations ou les services de l’économie collaborative.
Enfin, une reprise d’activité, qu’elle soit à temps plein ou à temps partiel, ne semble pas plébiscitée
même si elle concerne tout de même plus d’un retraité sur dix.
Comme le souligne Benjamin Zimmer, directeur délégué et associé de Silver Alliance : « cette étude apporte des éléments actualisés sur l’évolution du pouvoir d’achat des retraités. Les résultats, collectés en ligne auprès d’un panel représentatif des personnes âgées de 65 ans et plus, démontrent que les seniors ne sont pas encore utilisateurs des plateformes permettant de générer un revenu en louant ou en vendant un bien qu’ils ont acheté. Cela montre que l’usage du numérique pour cette génération sera une vraie lame de fonds à observer dans les prochaines années. C’est un moyen pour les retraités d’augmenter leurs revenus et ainsi de vivre mieux à la retraite ».
