Opération + de Vie : à la découverte de l'Hôpital de Janzé

L’EHPAD du Centre Hospitalier de Janzé, nommé la Résidence La Colline, a fait appel en partie à la Fondation Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France, afin d’aménager une unité dédiée aux personnes âgées atteintes d’Alzheimer, dont une cuisine thérapeutique. Une approche non-médicamenteuse pour lutter contre cette pathologie neuro-dégénérative.





Grâce à une subvention de 15 000 euros, l’établissement dispose désormais d’un espace de 12 lits, une zone de sommeil, une zone de déambulation, une zone de vie et un jardin thérapeutique contenant un poulailler.
 
Le jardin thérapeutique sécurisé est un prolongement extérieur du lieu de vie, où les résidents peuvent aller et venir librement. Il comporte un parcours de déambulation avec un chemin en bois, un poulailler, des plantations, du gazon, un parcours senteur et un potager. C’est un lieu ressourçant, idéal afin de maintenir une activité physique.
 
La cuisine thérapeutique favorise les animations et les activités thérapeutiques de groupes, conviviales et ludiques. Chez l’ainé, l’utilisation d’ustensiles variés nécessite à la fois d’avoir des gestes précis et une bonne coordination. Cela contribue donc à la rééducation manuelle et mnésique, la revalorisation et l’estime de soi.
 
Les ateliers culinaires sont également une manière de lutter contre la désorientation par l’instauration de points de repère. De plus, l’installation d’électroménagers de type individuel et non de type collectivité rappelle aux résidents l’environnement de la maison.
 
Tous les mercredis, les résidents se rendent au marché puis cuisinent les produits choisis, une façon de mettre en avant les talents culinaires des résidents et de déguster des plats simples rappelant de nombreux souvenirs et stimulant l’appétit. Il s’agit d’une approche efficace afin de lutter contre la dénutrition qui touche particulièrement les anciens.
 
Casser des œufs, sentir l’odeur d’un fruit bien mûr, laisser ses doigts glisser dans la farine… Ces instants anodins permettent aux personnes âgées de se rappeler de bons souvenirs et de favoriser des gestes de la vie quotidienne.
 
Depuis 1997, l’opération + de Vie a financé 159  projets de cuisines thérapeutiques dans les établissements hospitaliers, pour un montant de 743 690 euros, afin de permettre aux ainés de vivre ensemble des moments de plaisir et de partage.

Article publié le 03/10/2018 à 01:00 | Lu 1812 fois