Désormais, chaque mois de novembre, les moustaches sont de sortie et militent pour changer le visage de la santé masculine.
Pour ce qui est de l’inventivité et de l’esprit collectif, on peut toujours compter sur les Australiens.
L’histoire de Movember (le nom est la contraction de « Mo », qui signifie moustache en Australie et de « November », qui signifie « Novembre ») a en effet débuté à Melbourne il y a tout juste dix ans, en 2003. Quelques amis décident alors de remettre la moustache sur le devant de la scène, par goût du challenge, pour le fun et pour le plaisir de l’arborer.
Une initiative qui prend très rapidement sur le continent austral, suivi de près par les Nord-Américains, puis par les Européens, jusqu’à rassembler vingt-et-un pays participants en 2012, parmi lesquels la Belgique, l’Espagne et la France. Fin septembre, des Mo Bros de Nouvelle-Calédonie ont rejoint la cause et assuré leur participation et leur soutien à la fondation.
D’un simple défi autour de la moustache, le mouvement nourrit aujourd’hui des ambitions bien plus altruistes et plus pérennes, celles de littéralement « changer le visage de la santé masculine ». Quand on sait que de tous les cancers le cancer de la prostate est le plus répandu, avec chaque année en France plus de 40.000 nouveaux cas dépistés et un homme qui en meurt toutes les heures, on comprend mieux l’urgence d’agir et d’aider les hommes à en parler et à se soigner.
Pour atteindre ce but, la Génération Moustache est en marche. Porté aussi bien par des ambassadeurs connus que des anonymes de tous horizons et de tous âges, le mouvement Movember a rassemblé en 2012 pas moins d’1,1 million de Mo Bros (littéralement « frères de moustache » en anglais) et de Mo Sistas (« soeurs de moustache »). Et chaque année la meute ne cesse de grandir. Que l’on soit un éternel imberbe ou velu comme un gorille, le mois de Movember (anciennement connu sous le nom de « Novembre ») est le mois de l’année propice aux visages en friche et aux looks les plus créatifs.
Pour former un gang de moustachus, c’est très simple. Le site www.movember.com est conçu pour permettre à des équipes de sport, des groupes d’amis, des collègues de bureau, des étudiants, d’unifier leurs efforts au service de la cause. Chaque membre devra s’inscrire sur le site puis rejoindre le groupe créé par le capitaine d’équipe. Un impératif également valable pour les Mo Sistas qui désirent assumer leur rôle de chef ou d’animatrice d’équipe pour une organisation au poil !
Ne cherchez pas à faire compliqué, rassemblez les gens les plus proches de vous, ce seront vos meilleurs alliés : les grandes idées peuvent tout aussi bien passer par la moustache de votre frère, ami, dentiste, banquier, boucher ou même celle de votre vieille voisine de palier.
Pour ce qui est de l’inventivité et de l’esprit collectif, on peut toujours compter sur les Australiens.
L’histoire de Movember (le nom est la contraction de « Mo », qui signifie moustache en Australie et de « November », qui signifie « Novembre ») a en effet débuté à Melbourne il y a tout juste dix ans, en 2003. Quelques amis décident alors de remettre la moustache sur le devant de la scène, par goût du challenge, pour le fun et pour le plaisir de l’arborer.
Une initiative qui prend très rapidement sur le continent austral, suivi de près par les Nord-Américains, puis par les Européens, jusqu’à rassembler vingt-et-un pays participants en 2012, parmi lesquels la Belgique, l’Espagne et la France. Fin septembre, des Mo Bros de Nouvelle-Calédonie ont rejoint la cause et assuré leur participation et leur soutien à la fondation.
D’un simple défi autour de la moustache, le mouvement nourrit aujourd’hui des ambitions bien plus altruistes et plus pérennes, celles de littéralement « changer le visage de la santé masculine ». Quand on sait que de tous les cancers le cancer de la prostate est le plus répandu, avec chaque année en France plus de 40.000 nouveaux cas dépistés et un homme qui en meurt toutes les heures, on comprend mieux l’urgence d’agir et d’aider les hommes à en parler et à se soigner.
Pour atteindre ce but, la Génération Moustache est en marche. Porté aussi bien par des ambassadeurs connus que des anonymes de tous horizons et de tous âges, le mouvement Movember a rassemblé en 2012 pas moins d’1,1 million de Mo Bros (littéralement « frères de moustache » en anglais) et de Mo Sistas (« soeurs de moustache »). Et chaque année la meute ne cesse de grandir. Que l’on soit un éternel imberbe ou velu comme un gorille, le mois de Movember (anciennement connu sous le nom de « Novembre ») est le mois de l’année propice aux visages en friche et aux looks les plus créatifs.
Pour former un gang de moustachus, c’est très simple. Le site www.movember.com est conçu pour permettre à des équipes de sport, des groupes d’amis, des collègues de bureau, des étudiants, d’unifier leurs efforts au service de la cause. Chaque membre devra s’inscrire sur le site puis rejoindre le groupe créé par le capitaine d’équipe. Un impératif également valable pour les Mo Sistas qui désirent assumer leur rôle de chef ou d’animatrice d’équipe pour une organisation au poil !
Ne cherchez pas à faire compliqué, rassemblez les gens les plus proches de vous, ce seront vos meilleurs alliés : les grandes idées peuvent tout aussi bien passer par la moustache de votre frère, ami, dentiste, banquier, boucher ou même celle de votre vieille voisine de palier.
Pour participer à Movember 2013, rien de plus simple.
Etape 1 : S’Inscrire
Il suffit de se rendre sur le site et de s’inscrire, de créer son « Mo Space » et d’en profiter pour recruter quelques compagnons de meute, hommes (Mo Bros) ou femmes (Mo Sistas), pour propager ensemble le message et récolter des dons.
Seul, par équipe, en réseau (pour les écoles et les entreprises), chacun peut s’impliquer à son niveau et hisser le drapeau de la santé masculine. En 2012, pour la première année de Movember en France, ce ne sont pas moins de 5 300 courageux Mo Bros et Mo Sistas qui ont rejoint l’aventure et qui ont récolté 140 000 euros ! Combien seront-ils à relever le défi en 2013 ?
Etape 2 : Se rase intégralement (le visage)
Le 1er novembre (il est encore temps), opération « shave down » (littéralement « rasage »). Plus aucun poil de barbe ou de moustache ne doit pointer à l’horizon sur le visage des Mo Bros !
Etape 3 : Se faire pousser une moustache et récolter des dons
Les postiches, c’est de la triche. Au cours des 30 jours de novembre, Movember veut du poil, du vrai. Les Mo Bros démarrent donc la courageuse pousse d’une belle et grosse moustache durant tout le mois de Movember. Chaque jour, ils peuvent laisser libre court à leurs fantasmes les plus échevelés. Plus la moustache est folle, plus ils seront susceptibles de récolter des dons ! Pour aider à sensibiliser l’opinion publique, les Mo Bros, encouragés par les Mo Sistas, envoient des messages et postent des photos de leur création pileuse sur Facebook, sur Twitter et sur leur Mo Space dédié sur Movember.com, et ils organisent des initiatives et des défis pour récolter des dons. Durant Movember, les Mo Sistas sont un pilier essentiel pour les Mo Bros : elles manifestent leur amour de la moustache en propageant le message autour d’elles, que ce soit grâce aux réseaux sociaux ou en organisant des dîners et autres événements pour récolter des dons.
Il suffit de se rendre sur le site et de s’inscrire, de créer son « Mo Space » et d’en profiter pour recruter quelques compagnons de meute, hommes (Mo Bros) ou femmes (Mo Sistas), pour propager ensemble le message et récolter des dons.
Seul, par équipe, en réseau (pour les écoles et les entreprises), chacun peut s’impliquer à son niveau et hisser le drapeau de la santé masculine. En 2012, pour la première année de Movember en France, ce ne sont pas moins de 5 300 courageux Mo Bros et Mo Sistas qui ont rejoint l’aventure et qui ont récolté 140 000 euros ! Combien seront-ils à relever le défi en 2013 ?
Etape 2 : Se rase intégralement (le visage)
Le 1er novembre (il est encore temps), opération « shave down » (littéralement « rasage »). Plus aucun poil de barbe ou de moustache ne doit pointer à l’horizon sur le visage des Mo Bros !
Etape 3 : Se faire pousser une moustache et récolter des dons
Les postiches, c’est de la triche. Au cours des 30 jours de novembre, Movember veut du poil, du vrai. Les Mo Bros démarrent donc la courageuse pousse d’une belle et grosse moustache durant tout le mois de Movember. Chaque jour, ils peuvent laisser libre court à leurs fantasmes les plus échevelés. Plus la moustache est folle, plus ils seront susceptibles de récolter des dons ! Pour aider à sensibiliser l’opinion publique, les Mo Bros, encouragés par les Mo Sistas, envoient des messages et postent des photos de leur création pileuse sur Facebook, sur Twitter et sur leur Mo Space dédié sur Movember.com, et ils organisent des initiatives et des défis pour récolter des dons. Durant Movember, les Mo Sistas sont un pilier essentiel pour les Mo Bros : elles manifestent leur amour de la moustache en propageant le message autour d’elles, que ce soit grâce aux réseaux sociaux ou en organisant des dîners et autres événements pour récolter des dons.
Un seul et unique objetif : changer le visage de la santé masculine
Le cancer de la prostate est le plus répandu de tous les cancers en France. Plus de 40.000 nouveaux cas sont en effet diagnostiqués chaque année. En 2012, 8.610 hommes sont morts d’un cancer de la prostate dans l’hexagone, soit 1 homme toutes les heures. A travers ces chiffres alarmants, on comprend donc mieux l’urgence d’agir et d’aider les hommes à en parler et à se soigner.
Il est toujours difficile de déterminer si le déficit de communication autour de la santé masculine s’impute à l’éternel problème de pudeur des hommes, à la peur du médecin, ou s’il y a un véritable manque d’intérêt de la part de la société civile, mais une chose est sûre : le sujet est loin d’être suffisamment mis en avant au regard de l’ampleur du problème. Ce à quoi Movember s’efforce de remédier à travers son combat.
Grâce à l’utilisation de la moustache comme d’un véritable porte-drapeau, Movember permet en effet d’aborder un sujet sérieux et encore tabou, en le dédramatisant. Arborer une moustache en société, c’est en effet s’exposer aux questions de son entourage, l’occasion donc de générer des conversations, d’informer et d’encourager les hommes à prendre soin d’eux, et enfin de récolter autour de soi le maximum de dons. Car Movember, en plus d’être un mouvement, est aussi et surtout une fondation.
L’an dernier, Movember a ainsi permis de récolter 113,5 millions d’euros dans le monde, pour financer la recherche médicale. Son ambition : changer significativement et durablement le visage de la santé masculine.
Le responsable des programmes pour Movember, Paul Villanti, explique : « en tant qu’organisation mondiale, Movember a une hauteur de vue unique sur le monde de la recherche contre le cancer. Nous avons ainsi pu observer que généralement les chercheurs spécialistes du cancer de la prostate travaillaient souvent sur des projets similaires au même moment et à différents endroits du monde, sans possibilité de collaborer avec des scientifiques d’autres pays. Historiquement en effet, les scientifiques les plus reconnus postulent pour obtenir des fonds et cherchent à obtenir une reconnaissance de leurs pairs en rédigeant des publications scientifiques, qui leur permettent d’obtenir encore plus de fonds pour leurs recherches. Ce cycle ferme donc de nombreuses perspectives en termes de collaboration entre scientifiques et ralentit l’avancée des travaux effectués par les jeunes chercheurs. Cette façon de fonctionner devait changer. En 2010, Movember a permis de réduire le GAP* entre les chercheurs et d’accélérer les découvertes en lançant le PLAN D’ACTION GLOBAL (GAP). Le GAP réunit des chercheurs du monde entier, afin qu’ils puissent travailler ensemble sur des projets spécifiques. Trois années se sont écoulées depuis ses débuts et le GAP a ainsi permis de créer une qualité de collaboration sans précédent entre plusieurs centaines de chercheurs à travers la planète. »
Depuis cette année, un chercheur français fait partie du programme de Movember : Arnauld Villers, Professeur en Urologie au Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Lille, s’est vu allouer 100 000 euros sur les fonds récoltés par Movember en France en 2012, pour participer à « GAP3 Active Surveillance Project ». GAP3 a pour objectif de mieux identifier et de suivre activement l’évolution des cancers de la prostate à faible risque, afin de pouvoir diminuer le sur-traitement des patients et d’éliminer ainsi un certain nombre d’effets secondaires associés.
Pour en savoir plus sur les projets financés par Movember
*littéralement : « le fossé »
Il est toujours difficile de déterminer si le déficit de communication autour de la santé masculine s’impute à l’éternel problème de pudeur des hommes, à la peur du médecin, ou s’il y a un véritable manque d’intérêt de la part de la société civile, mais une chose est sûre : le sujet est loin d’être suffisamment mis en avant au regard de l’ampleur du problème. Ce à quoi Movember s’efforce de remédier à travers son combat.
Grâce à l’utilisation de la moustache comme d’un véritable porte-drapeau, Movember permet en effet d’aborder un sujet sérieux et encore tabou, en le dédramatisant. Arborer une moustache en société, c’est en effet s’exposer aux questions de son entourage, l’occasion donc de générer des conversations, d’informer et d’encourager les hommes à prendre soin d’eux, et enfin de récolter autour de soi le maximum de dons. Car Movember, en plus d’être un mouvement, est aussi et surtout une fondation.
L’an dernier, Movember a ainsi permis de récolter 113,5 millions d’euros dans le monde, pour financer la recherche médicale. Son ambition : changer significativement et durablement le visage de la santé masculine.
Le responsable des programmes pour Movember, Paul Villanti, explique : « en tant qu’organisation mondiale, Movember a une hauteur de vue unique sur le monde de la recherche contre le cancer. Nous avons ainsi pu observer que généralement les chercheurs spécialistes du cancer de la prostate travaillaient souvent sur des projets similaires au même moment et à différents endroits du monde, sans possibilité de collaborer avec des scientifiques d’autres pays. Historiquement en effet, les scientifiques les plus reconnus postulent pour obtenir des fonds et cherchent à obtenir une reconnaissance de leurs pairs en rédigeant des publications scientifiques, qui leur permettent d’obtenir encore plus de fonds pour leurs recherches. Ce cycle ferme donc de nombreuses perspectives en termes de collaboration entre scientifiques et ralentit l’avancée des travaux effectués par les jeunes chercheurs. Cette façon de fonctionner devait changer. En 2010, Movember a permis de réduire le GAP* entre les chercheurs et d’accélérer les découvertes en lançant le PLAN D’ACTION GLOBAL (GAP). Le GAP réunit des chercheurs du monde entier, afin qu’ils puissent travailler ensemble sur des projets spécifiques. Trois années se sont écoulées depuis ses débuts et le GAP a ainsi permis de créer une qualité de collaboration sans précédent entre plusieurs centaines de chercheurs à travers la planète. »
Depuis cette année, un chercheur français fait partie du programme de Movember : Arnauld Villers, Professeur en Urologie au Centre Hospitalier Régional Universitaire (CHRU) de Lille, s’est vu allouer 100 000 euros sur les fonds récoltés par Movember en France en 2012, pour participer à « GAP3 Active Surveillance Project ». GAP3 a pour objectif de mieux identifier et de suivre activement l’évolution des cancers de la prostate à faible risque, afin de pouvoir diminuer le sur-traitement des patients et d’éliminer ainsi un certain nombre d’effets secondaires associés.
Pour en savoir plus sur les projets financés par Movember
*littéralement : « le fossé »