Montréal : inauguration d’un laboratoire sur l’incontinence et le vieillissement

L'Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM) vient d’annoncer l'inauguration d'un laboratoire de recherche baptisé « Incontinence et vieillissement » qui travaillera sur cette pathologie souvent invalidante qui touche près d’une femme sur deux et un homme sur dix après 60 ans.


L'incontinence urinaire est la perte involontaire d'urine. Elle affecte plus d'une femme sur deux et un homme sur dix après l'âge de 60 ans.

Souvent sous-estimé, ce problème peut mener à l'isolement ainsi qu'à la perte de confiance en soi et d'autonomie. Il peut aussi augmenter le risque de chutes et la probabilité d'institutionnalisation. Pourtant, des traitements simples et peu coûteux comme la physiothérapie peuvent être efficaces avant de penser à toute médication ou chirurgie.

Ce laboratoire québécois devrait permettra de mieux comprendre les causes de l'incontinence urinaire, de développer de meilleurs traitements de physiothérapie et d'identifier les femmes physiquement susceptibles d'en bénéficier.

Pour atteindre ces objectifs de recherche, le laboratoire s'est doté d'outils de pointe tels que l'imagerie par résonance magnétique (IRM), la dynamométrie, l'ultrasonographie, etc. Enfin, cet établissement devrait également permettre d'améliorer l'accessibilité aux traitements d'incontinence et par conséquent la qualité de vie des ainés.

« Le laboratoire Incontinence et vieillissement de l'IUGM saura contribuer à améliorer la qualité de vie de la population canadienne », a déclaré de Dr Eliot Phillipson, président-directeur général de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI). « La FCI est fière de participer à l'avancement du savoir et de rehausser la qualité de la recherche et de la formation dans ce domaine crucial qu'est l'incontinence urinaire ».

Depuis trente ans, l'IUGM est l’un des chefs de file dans les pratiques cliniques, les soins spécialisés, la promotion de la santé et le développement des connaissances sur le vieillissement.

Rappelons qu’en France, il est admis que cette pathologie touche 3 à 6 millions de femmes selon le type d’incontinence étudié.

Publié le 08/09/2009 à 01:06 | Lu 2353 fois