Repérer systématiquement l’apathie
Le repérage de l’apathie doit être systématique chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Plusieurs signes permettent de dépister ce syndrome : perte ou baisse de motivation, perte d’initiatives, appauvrissement des activités sociales, désintérêt, émoussement affectif etc. Si ces signes persistent dans le temps, au-delà de quatre semaines, et contrastent avec l’état antérieur du patient, la HAS recommande au médecin d’utiliser l’inventaire neuropsychiatrique qui évalue la fréquence et la sévérité de douze symptômes rencontrés au cours de la maladie d’Alzheimer parmi lesquels figure l’apathie.
Différencier l’apathie de la dépression
L’apathie est régulièrement confondue avec la dépression en raison de plusieurs symptômes similaires comme la diminution et la perte d’intérêt ou le sentiment de manque d’énergie. Or, un diagnostic de dépression inadapté avec une prescription d’antidépresseurs provoque une mauvaise utilisation grave de ces médicaments.
Ainsi, pour une prise en charge plus adaptée du patient, la HAS recommande aux professionnels de santé d’établir un diagnostic différentiel avec la dépression. En effet, la dépression se caractérise par des signes bien spécifiques qu’il est conseillé de rechercher (humeur triste pathologique et ruminations dépressives comme le pessimisme, le sentiment de désespoir et de culpabilité etc.). Dans les situations complexes, le recours à un avis et/ou à une prise en charge spécialisée par un psychiatre est à proposer.
Une prise en charge non médicamenteuse
Deux stratégies thérapeutiques sont appropriées pour traiter l’apathie. D’une part, les interventions non médicamenteuses (thérapies de simulations cognitives, de réhabilitation psycho-socio-cognitive écologique et d’activités de groupe liées à la vie quotidienne) sont à prendre en compte dans une stratégie thérapeutique globale tant en ambulatoire qu’en institution. Elles peuvent être proposées à titre individuel ou collectif et être pratiquées par un personnel formé. D’autre part, l’approche pharmacologique doit consister à diminuer les médicaments à risque d’effets secondaires favorisant l’apathie.
Source
Le repérage de l’apathie doit être systématique chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Plusieurs signes permettent de dépister ce syndrome : perte ou baisse de motivation, perte d’initiatives, appauvrissement des activités sociales, désintérêt, émoussement affectif etc. Si ces signes persistent dans le temps, au-delà de quatre semaines, et contrastent avec l’état antérieur du patient, la HAS recommande au médecin d’utiliser l’inventaire neuropsychiatrique qui évalue la fréquence et la sévérité de douze symptômes rencontrés au cours de la maladie d’Alzheimer parmi lesquels figure l’apathie.
Différencier l’apathie de la dépression
L’apathie est régulièrement confondue avec la dépression en raison de plusieurs symptômes similaires comme la diminution et la perte d’intérêt ou le sentiment de manque d’énergie. Or, un diagnostic de dépression inadapté avec une prescription d’antidépresseurs provoque une mauvaise utilisation grave de ces médicaments.
Ainsi, pour une prise en charge plus adaptée du patient, la HAS recommande aux professionnels de santé d’établir un diagnostic différentiel avec la dépression. En effet, la dépression se caractérise par des signes bien spécifiques qu’il est conseillé de rechercher (humeur triste pathologique et ruminations dépressives comme le pessimisme, le sentiment de désespoir et de culpabilité etc.). Dans les situations complexes, le recours à un avis et/ou à une prise en charge spécialisée par un psychiatre est à proposer.
Une prise en charge non médicamenteuse
Deux stratégies thérapeutiques sont appropriées pour traiter l’apathie. D’une part, les interventions non médicamenteuses (thérapies de simulations cognitives, de réhabilitation psycho-socio-cognitive écologique et d’activités de groupe liées à la vie quotidienne) sont à prendre en compte dans une stratégie thérapeutique globale tant en ambulatoire qu’en institution. Elles peuvent être proposées à titre individuel ou collectif et être pratiquées par un personnel formé. D’autre part, l’approche pharmacologique doit consister à diminuer les médicaments à risque d’effets secondaires favorisant l’apathie.
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