Lumière Blanche : le festival du film intergénérationnel fête ses dix ans

Depuis dix ans le festival de cinéma Lumière Blanche rassemble pendant une semaine au cinéma Le LEM à Tassin la Demi-Lune (Rhône), un public de tous les âges, autour d’une réflexion sur le vieillissement et les relations intergénérationnelles. Bon anniversaire !





Dès sa création en 2003 ce festival s’est défini comme le festival du cinéma intergénérationnel en France.

Cette diversité culturelle, la qualité des œuvres et l’intérêt des nombreux sujets qui leur sont associés, en ont fait son originalité et sa force, malgré son thème, souvent jugé difficile.

Et pourtant en dix ans le festival a proposé 68 longs métrages et 41 courts, de tous les continents, de tous les pays, de tous les styles, de toutes les époques. Les plus grands réalisateurs ont été présentés (Bergman, Ozu, Capra, Eastwood, de Sica, Kurosawa, Tavernier, etc.), de nombreux jeunes réalisateurs nous ont étonnés et émus, et de nombreux films restent encore dans les tiroirs des organisateurs.

Pour cet anniversaire, « nous reprenons quelques coups de cœur présentés les années précédentes, mais aussi des films récents, autour d’un mot clé qui pourrait être « amour » » précisent les responsables de ce festival.

L’amour d’un père pour ses enfants, dans le film italien « Ils vont tous bien ». L’amour de deux femmes dans « 80 jours », film espagnol. L’amour d’un vieil homme, montreur de masque pour un enfant, dans le film chinois, « Le roi de masques ». L’amour en Argentine d’un fils pour sa mère dans « Conversaciones con mama ». L’amour de la vie, à travers les témoignages de femmes et d’hommes, dans le documentaire « Le sens de l’âge ». L’amour qui peut recommencer lorsqu’on laisse son passé derrière soi, dans une comédie très british, « Indian Palace ».

Comme chaque année, chaque soir un court métrage précédera le long, avec pour cette édition des créations, comme « Champagne » d’Olivier Ducray ; un film d’animation plein de poésie. « De Riz et d’Arménie », un court belge Kwiz et la reprise de For Interieur, un petit bijou de poésie. Comme les années précédentes, chaque séance sera suivie d’une discussion, avec un invité.

Plusieurs séances en journée sont orientées vers un public de lycéens, étudiants, auxquels sont associés leurs aînés, dans un projet d’échange intergénérationnel. A noter une soirée « spécial anniversaire » pour les dix ans du festival.

Festival Lumière Blanche du 9 au 14 octobre 2012

Article publié le 23/08/2012 à 10:39 | Lu 2535 fois