Les quinquas et plus ne prévoient pas de réduire leur train de vie une fois à la retraite

Selon l'enquête réalisée sur la retraite au Canada 2007/2008 par Fidelity, une importante société de fonds communs de placement, plus des deux tiers des baby-boomers canadiens qui travaillent ne prévoient pas réduire leur niveau de vie une fois qu'ils auront quitté leur emploi. De fait, la majorité d'entre eux entendent maintenir ou même augmenter leur train de vie après avoir cesser de travailler.





« Le sondage de Fidelity révèle que de nombreux baby-boomers ont des projets ambitieux pour leur retraite, a précisé Peter Drake, vice-président, Retraite et recherches économiques chez Fidelity Investments Canada. Plusieurs veulent prendre leur retraite tôt et mener par la suite une vie très active. Cependant, comme l'âge médian de la prise de retraite diminue alors que l'espérance de vie augmente, la retraite de certains baby-boomers pourrait durer aussi longtemps que leur carrière. Or, nombre d'entre eux n'ont pas de plan de retraite et ne mettent pas de côté l'argent nécessaire pour financer la retraite active à laquelle ils s'attendent. »

Ainsi, cette troisième Enquête annuelle de Fidelity sur la retraite au Canada indique que 64 % des baby-boomers canadiens qui travaillent prévoient de maintenir leur style de vie actuel quand ils seront retraités. De plus, 6% des personnes de ce groupe croient qu'elles augmenteront leur train de vie alors que seulement 22% d'entre elles prévoient vivre plus modestement. Parmi les retraités, 47% affirment qu'ils ont continué à vivre comme ils le faisaient avant de quitter le marché du travail alors que 42% disent avoir diminué leur niveau de vie depuis qu'ils ont pris leur retraite.

Toutefois, comme le rappelle le communiqué de Fidelity, « les baby-boomers qui ont de grands projets pour leur retraite ne seront pas tous en mesure de les réaliser. Selon l'Indice de retraite Fidelity, publié en octobre 2007, les baby-boomers sont en voie de remplacer 55% seulement du revenu qu'ils gagnaient avant leur retraite. Cela signifie que certains ménages de cette génération verront leur revenu chuter de 45%, ce qui pourrait les forcer à remettre en question leurs objectifs de retraite ». .../...

Cette enquête fait également ressortir que sur cinq baby-boomers, un seul (23%) dispose d'un plan de revenu de retraite indiquant clairement les sources de son revenu de retraite et ses dépenses probables. « Planifier pour la retraite ne signifie pas seulement accumuler des économies, a ajouté M. Drake. Les baby-boomers et les retraités devraient établir un plan de revenu de retraite précisant d'où leur revenu proviendra et comment ils prévoient l'utiliser. »

Alors qu'un grand nombre de répondants souhaitent maintenir ou augmenter leur niveau de vie après avoir pris leur retraite, plusieurs comprennent que cet objectif peut s'avérer coûteux. La majorité des quinquas et plus (62%) croient que leurs dépensent diminueront une fois qu'ils auront pris leur retraite, ce qui correspond aux habitudes de consommation des répondants retraités.

Quand on leur demande à quoi ils croient que leur argent servira, 45% des baby-boomers s'attendent à ce que les coûts associés à leur résidence principale diminuent après leur retraite. Les retraités soutiennent toutefois le contraire : 69% d'entre eux déclarent que leurs coûts de logement sont demeurés stables ou ont augmenté. La grande majorité des baby-boomers (84%) estiment que les coûts des soins de santé resteront plus ou moins les mêmes, ce qui coïncide avec les habitudes de consommation des retraités actuels. Enfin, 66% des baby-boomers croient que leurs dépenses liées aux vacances, aux maisons de vacances et aux loisirs demeureront stables ou augmenteront, tandis que 56% seulement des retraités affirment qu'il en a été ainsi pour eux.

« La recherche de Fidelity indique que les baby-boomers canadiens s'attendent à ce que les soins de santé représentent une portion importante de leurs dépenses futures, a souligné M. Drake. Il faut toutefois que leur plan de retraite tienne aussi compte d'autres facteurs, par exemple la possibilité que les coûts du logement augmentent. Le simple fait d'être retraité ne nous dispense pas d'investir pour entretenir ou réparer notre résidence. »

A propos de l'Enquête de Fidelity sur la retraite au Canada

L'Enquête de Fidelity sur la retraite au Canada 2007-2008 a été réalisée en ligne par The Strategic Counsel, du 27 novembre au 10 décembre 2007, auprès d'un échantillon représentatif de 1 000 adultes canadiens de 45 ans et plus. Les répondants devaient être responsables des décisions d'épargne et de placement du ménage, ou y participer.

Article publié le 21/02/2008 à 11:22 | Lu 6908 fois



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