Les grands-mères de Doris Lessing : sulfureux et dérangeant (livre)

Puisque l’été n’est pas encore tout à fait terminé et qu’il reste quelques belles après-midis à flâner -et lire- sur la plage ou autour de la piscine, revenons sur le Prix Nobel de littérature de 2007 : Les grands-mères, de Doris Lessing. Un texte sulfureux et dérangeant sur des amours scandaleuses…





Sur la terrasse d'un café dominant la baie de Baxter's Teeth, deux familles, qui semblent n'en former qu'une, se prélassent au soleil. Roz et Lil, les grand-mères, restées belles, entourées de Tom et Ian, leurs fils, et de leurs petites-filles, semblent filer le parfait bonheur.

Depuis toujours, Roz et Lil sont aussi inséparables que des sœurs jumelles, et l'affection qu'elles se portent s'est doublée peu à peu d'un amour pour le moins trouble de chacune pour le fils de l'autre.

Mais, quand Mary, la femme de Tom, surgit, pleine de colère, l'ombre débarque dans ce tableau idyllique... Grâce à la légèreté de son écriture, Doris Lessing signe avec Les grand-mères un roman décapant sur les non-dits et la dissimulation.

Biographie de l'auteur
Née en Perse en 1919, Doris Lessing est connue dans le monde entier pour ses luttes contre le racisme, le capitalisme et pour son féminisme. Célèbre dès son premier livre, Vaincue par la brousse, elle a reçu le prix Médicis pour son Carnet d'or et a été nominée pour le prix Nobel de littérature en 1996. Les grands-mères a quant à lui, reçu le prix Nobel de littérature en 2007.

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Article publié le 18/08/2009 à 09:39 | Lu 2924 fois