Afin d’obtenir ces résultats, Jean-Claude Dreher et ses collègues ont observé le cerveau de 20 jeunes d’une vingtaine d’années et celui de treize sexagénaires. Pour ce faire, ils ont combiné deux puissantes techniques d’imagerie cérébrale : l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (ou IRMf), permettant de voir les zones du cerveau activées pendant l’exécution d’une tâche ; et la tomographie par émission de positrons (TEP), capable de mesurer la synthèse de dopamine.
Les neurobiologistes ont ensuite observé le cerveau des participants pendant que ces derniers observaient l’image animée d’une machine à sous, suivie ou non d’une image montrant un gain d’argent ; ces deux images stimulant toutes deux les circuits neuronaux de la récompense.
Résultat ? Les biologistes ont remarqué que chez les personnes âgées, un niveau bas de fabrication de dopamine (observé en TEP) était lié à une activation anormalement élevée d’une aire du cerveau appelée « cortex préfrontal » (observée en IRMf).
Conclusion : cette activation élevée pourrait refléter l’existence d’un système de compensation nous permettant d’avoir un circuit neuronal de la récompense fonctionnant un minimum lors de nos vieux jours ; ce dernier étant vital. Autre donnée importante : quand les participants apprenaient qu’ils avaient effectivement gagné à la machine à sous, les scientifiques ont noté que deux zones du cortex frontal et pariétal s’activaient moins chez les personnes âgées que chez les jeunes. D’après Jean-Claude Dreher, cela indique que le cerveau des aînés est simplement moins sensible aux récompenses en l’occurrence ici, à l’argent.
Ces données, précise le communiqué du CNRS, sont très importantes pour la recherche fondamentale et médicale, car jusqu’à présent chez l’homme, seules des preuves indirectes -provenant d’études cliniques- suggéraient une association entre synthèse de la dopamine et le système cérébral du traitement des récompenses. De plus, il n’existait pas de données chez l’humain démontrant l’altération de cette relation lors du vieillissement.
Ces travaux sont publiés en ligne dans la revue américaine the Proceedings of the National Academy of Science (PNAS).
Les neurobiologistes ont ensuite observé le cerveau des participants pendant que ces derniers observaient l’image animée d’une machine à sous, suivie ou non d’une image montrant un gain d’argent ; ces deux images stimulant toutes deux les circuits neuronaux de la récompense.
Résultat ? Les biologistes ont remarqué que chez les personnes âgées, un niveau bas de fabrication de dopamine (observé en TEP) était lié à une activation anormalement élevée d’une aire du cerveau appelée « cortex préfrontal » (observée en IRMf).
Conclusion : cette activation élevée pourrait refléter l’existence d’un système de compensation nous permettant d’avoir un circuit neuronal de la récompense fonctionnant un minimum lors de nos vieux jours ; ce dernier étant vital. Autre donnée importante : quand les participants apprenaient qu’ils avaient effectivement gagné à la machine à sous, les scientifiques ont noté que deux zones du cortex frontal et pariétal s’activaient moins chez les personnes âgées que chez les jeunes. D’après Jean-Claude Dreher, cela indique que le cerveau des aînés est simplement moins sensible aux récompenses en l’occurrence ici, à l’argent.
Ces données, précise le communiqué du CNRS, sont très importantes pour la recherche fondamentale et médicale, car jusqu’à présent chez l’homme, seules des preuves indirectes -provenant d’études cliniques- suggéraient une association entre synthèse de la dopamine et le système cérébral du traitement des récompenses. De plus, il n’existait pas de données chez l’humain démontrant l’altération de cette relation lors du vieillissement.
Ces travaux sont publiés en ligne dans la revue américaine the Proceedings of the National Academy of Science (PNAS).