Fnadepa : concrétiser les recommandations du défenseur des droits du projet de loi Grand âge

Dans un récent communiqué, la Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées (Fnadepa) appelle à concrétiser les recommandations du défenseur des droits qui se trouvent dans le projet de loi Grand âge.





L’organisation indique avoir pris « connaissance du rapport sur les droits fondamentaux des
personnes âgées accueillies en Ehpad 
» et souligne qu’elle « salue les propositions du Défenseur des droits qui mettent en lumière le sujet essentiel des droits et libertés des personnes âgées, tout particulièrement en cette période de restrictions de libertés pour l’ensemble de la population ».
 
Pour autant, l’organisme tient à préciser que « certaines situations isolées signalées au Défenseur des droits ne doivent pas minorer l’engagement de tout un secteur ». La fédération exprime à ce titre « sa confiance aux directeurs d’établissements et à leurs équipes qui font leur maximum depuis le début de cette crise inédite pour concilier libertés individuelles et sécurité sanitaire collective ».
 
La Fnadepa partage pleinement l’analyse du Défenseur des droits quant aux carences organisationnelles, financières et de ressources humaines auxquels ont dû et doivent encore faire face les maisons de retraite (Ehpad) depuis des années et qui ont été exacerbées avec la crise sanitaire.
 
La fédération salue « tout particulièrement la proposition de fixer un ratio minimal de personnels de 0,8 ETP par résident en Ehpad, qui s’inscrit dans la droite ligne de ses 25 propositions visant à réformer durablement l’accompagnement du Grand âge publiées en mars dernier ».
 
Désormais elle indique attendre de la part du Gouvernement la présentation dans les plus brefs délais du projet de loi Grand âge et Autonomie, afin que ce rapport soit le dernier d’une longue série. Pour être à la hauteur, celui-ci devra impérativement comporter des mesures fortes répondant d’une part,
aux carences du secteur exprimées de longue date, et d’autre part aux conséquences de la crise
sanitaire.

Article publié le 05/05/2021 à 08:46 | Lu 1955 fois