En effet, selon le communiqué publié par le ministère de la Santé, « l’autorisation de mise sur le marché (AMM) de l’Avastin prévoit son utilisation uniquement dans le traitement de certains cancers, notamment digestifs. Elle ne peut être prescrite que par des médecins spécialisés en oncologie et est réservée à l’usage hospitalier ».
Cependant, il s’avère que l’Avastin est utilisé en ophtalmologie en dehors de cette autorisation de mise sur le marché, en particulier dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), de l’œdème maculaire dû au diabète et de l’œdème maculaire causé par une occlusion des veines derrière la rétine, indications pour lesquelles il existe une spécialité, le Lucentis qui dispose de l’AMM pour ces indications précises, mais à un prix plus élevé.
De plus, la loi du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament, interdit la réalisation de préparations magistrales lorsqu’il existe déjà une spécialité pharmaceutique disposant de l’AMM.
Cette « interdiction (de l’Avastin) a provoqué une véritable consternation » dans les services d'ophtalmologie des hôpitaux, compte tenu du coût exorbitant du Lucentis, a indiqué lundi le quotidien Le Figaro.
« Afin de préserver les impératifs de sécurité sanitaire tout en garantissant l’accès à ces traitements », Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a demandé que soit envisagée une extension de l’AMM de l’Avastin et que soit réexaminé le prix de la spécialité Lucentis.
Cependant, il s’avère que l’Avastin est utilisé en ophtalmologie en dehors de cette autorisation de mise sur le marché, en particulier dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), de l’œdème maculaire dû au diabète et de l’œdème maculaire causé par une occlusion des veines derrière la rétine, indications pour lesquelles il existe une spécialité, le Lucentis qui dispose de l’AMM pour ces indications précises, mais à un prix plus élevé.
De plus, la loi du 29 décembre 2011 relative au renforcement de la sécurité sanitaire du médicament, interdit la réalisation de préparations magistrales lorsqu’il existe déjà une spécialité pharmaceutique disposant de l’AMM.
Cette « interdiction (de l’Avastin) a provoqué une véritable consternation » dans les services d'ophtalmologie des hôpitaux, compte tenu du coût exorbitant du Lucentis, a indiqué lundi le quotidien Le Figaro.
« Afin de préserver les impératifs de sécurité sanitaire tout en garantissant l’accès à ces traitements », Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a demandé que soit envisagée une extension de l’AMM de l’Avastin et que soit réexaminé le prix de la spécialité Lucentis.
Qu’est-ce que la DMLA ?
La DMLA est une maladie dégénérative qui affecte le centre de la rétine appelé la macula et donc se traduit par une perte de la vision centrale. Cette zone de quelques millimètres de diamètre représente seulement 2 à 3% de la surface de la rétine mais transmet 90% des informations visuelles au cerveau.
La macula est spécialisée dans la vision des détails, des couleurs, et la fixation du regard. Elle est donc liée à la précision des gestes et des activités. En l’absence de traitement, les lésions de la macula retentissent sur l’acuité visuelle : la lecture, l’écriture, la reconnaissance des visages, la conduite automobile… Plus les lésions évoluent, plus ces activités deviennent difficiles, voire impossibles.
La DMLA se déclare après 50 ans et touche près d’un million de personnes en France. Les experts prévoient une multiplication par deux de ce chiffre au cours des vingt prochaines années en raison de l’augmentation de l’espérance de vie. Cette pathologie de l’œil est la première cause de cécité légale (acuité visuelle de 1/20) et de malvoyance chez les plus de 50 ans dans les pays développés.
Maladie chronique pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif, la DMLA peut voir sa progression stabilisée ou ralentie grâce à des moyens d’actions thérapeutiques ou préventifs. Ces moyens sont d’autant plus efficaces qu’ils sont mis en place avant que les cellules visuelles ne soient détruites et la vision réduite de façon irréversible.
La macula est spécialisée dans la vision des détails, des couleurs, et la fixation du regard. Elle est donc liée à la précision des gestes et des activités. En l’absence de traitement, les lésions de la macula retentissent sur l’acuité visuelle : la lecture, l’écriture, la reconnaissance des visages, la conduite automobile… Plus les lésions évoluent, plus ces activités deviennent difficiles, voire impossibles.
La DMLA se déclare après 50 ans et touche près d’un million de personnes en France. Les experts prévoient une multiplication par deux de ce chiffre au cours des vingt prochaines années en raison de l’augmentation de l’espérance de vie. Cette pathologie de l’œil est la première cause de cécité légale (acuité visuelle de 1/20) et de malvoyance chez les plus de 50 ans dans les pays développés.
Maladie chronique pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif, la DMLA peut voir sa progression stabilisée ou ralentie grâce à des moyens d’actions thérapeutiques ou préventifs. Ces moyens sont d’autant plus efficaces qu’ils sont mis en place avant que les cellules visuelles ne soient détruites et la vision réduite de façon irréversible.