Une avancée thérapeutique significative
Un essai clinique multicentrique met en lumière l’efficacité d’une association médicamenteuse entre un traitement hormonal standard et une molécule ciblée (Enzalutamide) chez des patients atteints d’un cancer de la prostate à haut risque de récidive ou de progression.
Selon les résultats, la mortalité a été réduite de 40,3 % après un suivi moyen de huit ans. L’étude concernait plus de 1000 patients dans 17 pays, tous présentant une récidive après traitement initial ou une élévation du PSA.
Cette amélioration représente une révolution thérapeutique pour cette maladie, souvent lente mais pouvant évoluer vers des formes agressives.
Selon les résultats, la mortalité a été réduite de 40,3 % après un suivi moyen de huit ans. L’étude concernait plus de 1000 patients dans 17 pays, tous présentant une récidive après traitement initial ou une élévation du PSA.
Cette amélioration représente une révolution thérapeutique pour cette maladie, souvent lente mais pouvant évoluer vers des formes agressives.
Ce que reste à clarifier et à surveiller
Malgré tout l'espoir que suscite cette découverte, plusieurs éléments doivent être analysés avec attention :
- L’étude porte sur des formes à haut risque ou récidivantes : elle ne concerne pas automatiquement les formes « localisées à faible risque ».
- La généralisation à tous les patients âgés dépendra des recommandations nationales et des conditions de tolérance des traitements.
- Le suivi à long terme et les effets secondaires à l’échelle de la population senior restent à définir.
- Même avec cette avancée, le dépistage, le diagnostic précoce et l’adaptation du traitement restent essentiels.
Pour les seniors et leurs proches : quelques conseils pratiques
- Discuter régulièrement avec son médecin de la pertinence d’un dépistage ou d’un suivi (PSA, IRM) selon l’âge, les facteurs de risque, les antécédents familiaux. Plus ce cancer est diagnostiqué tôt, meilleur est sa prise en charge et son traitement.
- En cas de diagnostic de cancer de la prostate, se renseigner sur les options de traitement, notamment cette nouvelle stratégie combinée, et leur impact en termes de bénéfices, risques et qualité de vie.
- Prendre en compte l’âge, l’état de santé général, les comorbidités : ce sont des éléments clés pour adapter la prise en charge.
- Être informé des évolutions et des recommandations mises à jour par les sociétés d’urologie et d’oncologie en France.






