Dans la majorité des cas, le développement d’un cancer du sein prend plusieurs mois, voire plusieurs années. Dépisté tôt, c’est un cancer de bon pronostic, dont le taux de survie reste stable (avec 88% de taux de survie nette standardisée 5 ans après le diagnostic).
Le cancer du sein est une maladie multifactorielle. On connaît aujourd'hui un certain nombre de facteurs de risque du cancer du sein même s’il existe encore des incertitudes quant à l’implication et au poids de plusieurs de ces facteurs.
De plus, une personne qui possède un ou plusieurs facteurs de risque peut ne jamais développer de cancer. Inversement, il est possible qu’une personne n'ayant aucun facteur de risque soit atteinte de ce cancer.
Outre le genre (plus de 99% des cancers du sein touchent les femmes), les principaux facteurs de risque de cancer du sein sont :
Le cancer du sein est une maladie multifactorielle. On connaît aujourd'hui un certain nombre de facteurs de risque du cancer du sein même s’il existe encore des incertitudes quant à l’implication et au poids de plusieurs de ces facteurs.
De plus, une personne qui possède un ou plusieurs facteurs de risque peut ne jamais développer de cancer. Inversement, il est possible qu’une personne n'ayant aucun facteur de risque soit atteinte de ce cancer.
Outre le genre (plus de 99% des cancers du sein touchent les femmes), les principaux facteurs de risque de cancer du sein sont :
- L'âge : près de 80% des cancers du sein se développent après 50 ans ;
- Les antécédents médicaux personnels et familiaux de cancers ;
- Les facteurs de risque liés à nos modes de vie tels que la consommation d’alcool et de tabac, un surpoids ou encore pas ou peu d’activité physique ;
- Certains traitements hormonaux de la ménopause.
Les différents types de cancers du sein
Une maladie très hétérogène et des traitements ciblés
Il n’y a pas un cancer du sein mais des cancers du sein en fonction du stade d’évolution, de la localisation dans l’organe et des cellules à partir desquelles il s’est propagé.
Le cancer du sein est donc une maladie très hétérogène, associée à des caractéristiques pathologiques, histologiques spécifiques et un comportement clinique différent selon les types.
Anatomie de la glande mammaire normale
La glande mammaire se compose principalement de lobules où est produit le lait et des canaux servant à son transport vers le mamelon pour permettre l’allaitement. Les phases initiales des cancers du sein se développent à partir des cellules épithéliales des canaux ou des lobules.
Tant que les cellules cancéreuses restent confinées au niveau des canaux ou des lobules, les cancers sont dits « in situ ».
En revanche, à partir du moment où les cellules cancéreuses ont traversé la membrane, dite « basale » des canaux ou des lobules et sont présentes dans les tissus avoisinants, le cancer est infiltrant.
Les cellules cancéreuses peuvent se propager soit dans les ganglions situés sous l’aisselle (ganglions axillaires), soit par voie veineuse.
Il n’y a pas un cancer du sein mais des cancers du sein en fonction du stade d’évolution, de la localisation dans l’organe et des cellules à partir desquelles il s’est propagé.
Le cancer du sein est donc une maladie très hétérogène, associée à des caractéristiques pathologiques, histologiques spécifiques et un comportement clinique différent selon les types.
Anatomie de la glande mammaire normale
La glande mammaire se compose principalement de lobules où est produit le lait et des canaux servant à son transport vers le mamelon pour permettre l’allaitement. Les phases initiales des cancers du sein se développent à partir des cellules épithéliales des canaux ou des lobules.
Tant que les cellules cancéreuses restent confinées au niveau des canaux ou des lobules, les cancers sont dits « in situ ».
En revanche, à partir du moment où les cellules cancéreuses ont traversé la membrane, dite « basale » des canaux ou des lobules et sont présentes dans les tissus avoisinants, le cancer est infiltrant.
Les cellules cancéreuses peuvent se propager soit dans les ganglions situés sous l’aisselle (ganglions axillaires), soit par voie veineuse.
Cancer du sein in-situ versus infiltrants
On distingue le cancer du sein in situ, qui se trouve à l’intérieur des canaux ou des lobules, et le cancer du sein infiltrant, dont les cellules cancéreuses s’étendent alors aux tissus voisins, voire à d’autres parties du corps, formant des métastases.
Plus loin dans la classification : les cancers du sein de type luminal, basal-like, HER2, triple négatif
Tous les cancers se développent à partir des cellules épithéliales qui tapissent les canaux et les lobules du sein.
Les cancers du sein de type luminal : ce sont les formes les plus fréquentes de cancers du sein. Ces cancers expriment les récepteurs aux œstrogènes et à la progestérone. Ces formes comprennent deux sous-groupes selon qu’elles se multiplient peu : luminal A (25 à 40% des cas), ou beaucoup : luminal B (20 à 25% des cas).
Les cancers du sein HER2 positifs : environ 15% des cancers du sein surexpriment le récepteur HER2 à leur surface et entre donc dans la catégorie des tumeurs HER2+.
Activé, ce récepteur provoque la prolifération cellulaire et sa surexpression a longtemps été synonyme de mauvais pronostic, jusqu’au jour où un anticorps* ciblant ce récepteur a été découvert : trastuzumab (Herceptin®*).
Les cancers du sein de type basal-like et les cancers du sein triple négatif : les cancers de type basal-like (10 à 15% des cas) ne sont pas tous triples négatifs, et réciproquement, certaines tumeurs triples négatives n’appartiennent pas à la catégorie basal-like.
Ils sont très similaires aux tumeurs survenant chez les femmes porteuses de mutations de BRCA1.
Les cancers du sein triple négatif se caractérisent par l’absence de récepteurs aux œstrogènes (RO-) et à la progestérone (RP-), et par le fait qu’ils ne surexpriment pas HER2 (HER2-). Ils sont qualifiés pour cette raison de triple négatif : RO-, RP-, HER2-.
Dans 70 à 80% des cas, le cancer du sein présente des récepteurs hormonaux. On dit alors que le cancer du sein est hormono-dépendant (les hormones jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses) ou que le cancer du sein est RH+ (les récepteurs hormonaux sont présents).
Dans le cas contraire, on dit alors qu’il est RH- (les récepteurs hormonaux sont absents). Par ailleurs, le marqueur Ki-67 est testé systématiquement pour évaluer la vitesse de croissance des cellules cancéreuses.
De plus, le grade (de 1 à 3, faible, intermédiaire, élevé) exprime le degré d’agressivité du cancer du sein.
Plus loin dans la classification : les cancers du sein de type luminal, basal-like, HER2, triple négatif
Tous les cancers se développent à partir des cellules épithéliales qui tapissent les canaux et les lobules du sein.
Les cancers du sein de type luminal : ce sont les formes les plus fréquentes de cancers du sein. Ces cancers expriment les récepteurs aux œstrogènes et à la progestérone. Ces formes comprennent deux sous-groupes selon qu’elles se multiplient peu : luminal A (25 à 40% des cas), ou beaucoup : luminal B (20 à 25% des cas).
Les cancers du sein HER2 positifs : environ 15% des cancers du sein surexpriment le récepteur HER2 à leur surface et entre donc dans la catégorie des tumeurs HER2+.
Activé, ce récepteur provoque la prolifération cellulaire et sa surexpression a longtemps été synonyme de mauvais pronostic, jusqu’au jour où un anticorps* ciblant ce récepteur a été découvert : trastuzumab (Herceptin®*).
Les cancers du sein de type basal-like et les cancers du sein triple négatif : les cancers de type basal-like (10 à 15% des cas) ne sont pas tous triples négatifs, et réciproquement, certaines tumeurs triples négatives n’appartiennent pas à la catégorie basal-like.
Ils sont très similaires aux tumeurs survenant chez les femmes porteuses de mutations de BRCA1.
Les cancers du sein triple négatif se caractérisent par l’absence de récepteurs aux œstrogènes (RO-) et à la progestérone (RP-), et par le fait qu’ils ne surexpriment pas HER2 (HER2-). Ils sont qualifiés pour cette raison de triple négatif : RO-, RP-, HER2-.
Dans 70 à 80% des cas, le cancer du sein présente des récepteurs hormonaux. On dit alors que le cancer du sein est hormono-dépendant (les hormones jouent un rôle dans la prolifération des cellules cancéreuses) ou que le cancer du sein est RH+ (les récepteurs hormonaux sont présents).
Dans le cas contraire, on dit alors qu’il est RH- (les récepteurs hormonaux sont absents). Par ailleurs, le marqueur Ki-67 est testé systématiquement pour évaluer la vitesse de croissance des cellules cancéreuses.
De plus, le grade (de 1 à 3, faible, intermédiaire, élevé) exprime le degré d’agressivité du cancer du sein.